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Fleur de Changy nous parle du 5e Salon des Arts et du Terroir qui se tiendra à l’ANRB les 15 et 16 février prochains. Une merveilleuse célébration de créativités et de saveurs grâce à la présence de nos membres exposants.
Philippe de Potesta : bonjour Fleur, le prochain Salon des Arts et du Terroir aura bientôt lieu. Vous nous en dites un peu plus ?Fleur : bien volontiers ! Les 15 et 16 février prochains s’ouvriront les portes de la 5e édition de cette exposition. Cette année, nous l’agrémentons d’une nouveauté : les 30 artistes seront accompagnés d’artisans culinaires ! Ce sera l’occasion de découvrir 35 talents toute disciplines artistiques, styles et matériaux confondus, bons amateurs et professionnels, et de goûter à leurs délicieux produits. Philippe : comment sélectionnez-vous les artistes qui exposeront ? D’après un thème particulier ? Fleur : l’idée première est de mettre en avant les talents des membres et tout l’or qu’ils ont dans les doigts. La sélection faite parmi les nombreuses candidatures reçues chaque année n’est franchement pas facile. Nous essayons chaque fois de faire en sorte que les visiteurs, lors de leur visite, aient tous une étincelle pour une œuvre, un style, un matériau, un artiste. Cette année, ils y découvriront donc autant des portraitistes, que des sculpteurs animaliers, paysagistes, photographes, de l’art abstrait, des toiles conçues en matériaux de récupération… Ou encore des supports très particuliers tels que des œuvres lumineuses. L’éventail des disciplines artistiques est donc très large et sans thème particulier si ce n’est présenter les talents des membres de l’Association.Du côté des artisans culinaires, nous avons spécifiquement choisi des petites entreprises : l’artisanal sera donc au rendez-vous. Le savoir-faire et l’amour de ces producteurs pour des ingrédients purs et naturels valent à eux seuls le détour ! Ils sont pour la plupart les producteurs-transformateurs de ce que Dame Nature fait pousser dans leurs potagers, vergers, oliveraies ou vignobles… En prévision de la 6e édition, il est peut-être bon de préciser aux lecteurs que les candidatures peuvent être posées par des membres, leur conjoint et leurs enfants. Les exposants ne sont donc pas tous nécessairement de la noblesse.En ce qui concerne le rayonnement de tous ces exposants, ils ont chacun invité tous leurs clients, professeurs, élèves, etc. à venir admirer leurs dernières œuvres. Cette manifestation est donc ouverte à tous, membres et non-membres, amateurs d’art, de délices… et de patrimoine : la maison du « 25 » est un splendide écrin pour ce type d’exposition !Philippe : si je comprends bien, chaque édition est donc bien différente des précédentes…Fleur : effectivement ! Les Salons des Arts se suivent, mais ne se ressemblent pas. Depuis 2017, nous présentons 24 « nouveaux » artistes et artisans lors de chaque édition, dont certains grands noms de l’art. Les techniques, supports, matériaux… Changent donc à chaque fois. Comme dit plus haut, cette année, les arts graphiques seront assortis des arts culinaires : nous profiterons également de l’espace des JNB tout fraîchement rénové pour présenter des exposants qui raviront les pupilles et les papilles de nos visiteurs ! Du côté des coulisses, l’équipe organisatrice a également évolué : lors des premières éditions, le duo formé avec le baron Henry d’Anethan, alors Secrétaire général, a très bien fonctionné. Depuis quelques mois, un quatuor très féminin a pris place avec Madame Amaury de Troostembergh, Vice-Présidente, Madame Caroline Siraut et Mademoiselle Yolande de Borchgrave, du secrétariat. And last but not least, il est important de signaler que, comme plusieurs activités phares de l’ANRB, l’organisation bénévole permet de verser des bénéfices plus conséquents à Solidaritas.Philippe : observez-vous en général des ventes sur place ou des opportunités pour les exposants ?Fleur : oh oui ! À chaque édition, la plupart des exposants vendent une ou plusieurs œuvres. C’est notre petite récompense : nous aurons réussi à attirer l’attention des amateurs sur l’un ou l’autre talent jusqu’au point qu’il souhaite en garnir son intérieur. Nous espérons toujours que l’un ou l’autre galeriste y fasse aussi quelques repérages… Les 600 à 800 visiteurs présents à chaque édition montrent également tout l’intérêt du public pour ces grands talents. Philippe : le mot de la fin ?Fleur : comme organisatrices, nous n’avons vu la plupart des œuvres qu’en photos. Nous sommes impatientes d’y être parce que, comme chaque exposition, ce week-end artistique sera haut en couleur !5e Salon des Arts et du Terroir, les samedi 15 et dimanche 16 février de 10h30 à 18h30 au siège de l’ANRB. 8€ l’entrée pour les membres, 10€ pour les non-membres, gratuit <18 ans.Merci chère Fleur de nous avoir donné ces très intéressants renseignements qui permettront de mieux comprendre notre visite de ce Salon des Arts. Interview réalisé par Philippe de Potesta
Actualités
Du microscope au télescope
Interroger à ce sujet le baron Yves Jongen, ingénieur en électronique et en physique nucléaire, passionné d’astronomie et d’astrophotographie, fut une aubaine ! Se partageant entre Louvain-la-Neuve, le Vaucluse et le Chili où se situent ses télescopes, il a accepté de nous expliquer son parcours.En tant qu’ingénieur en électronique et en physique nucléaire, vous avez, dès la fin de vos études (1970), dirigé à Louvain-la-Neuve, le centre de recherches du cyclotron. De quoi s’agit-il ?Pour créer un point d’attraction sur le nouveau campus, l’UCL décide que le premier bâtiment sera le « centre de recherches du cyclotron ». Je termine à ce moment mes études avec un double diplôme : électronique et physique nucléaire, et je suis engagé par l’UCL comme responsable technique de ce nouveau centre de recherchesComment en êtes-vous arrivé à redessiner le cyclotron pour l’adapter aux utilisations cliniques ?Même si le centre de recherche du cyclotron de l’UCL était prévu au départ uniquement pour les recherches en physique nucléaire, les physiciens de l’UCL, menés par Pierre Macq ont partagé leur outil avec des chercheurs d’autres disciplines et, sous l’impulsion du Docteur André Wambersie, responsable de la radiothérapie aux cliniques universitaires Saint Luc, nous avons développé une nouvelle méthode de radiothérapie du cancer utilisant des faisceaux de neutrons.En 1982 et 1983, j’ai effectué un séjour sabbatique au « Lawrence Berkeley National Laboratory ». Ce séjour a été pour moi l’occasion de réfléchir en profondeur à mon métier de développeur de cyclotrons. Il m’est apparu très clairement que nous arrivions à la fin de l’âge d’or du cyclotron utilisé comme outil de recherche en physique nucléaire. Il fallait donc repartir d’une feuille blanche, et reprendre à zéro le dessin du cyclotron. C’est la tâche à laquelle je me suis attelé à Berkeley d’abord, puis de retour à Louvain-la-Neuve avec mon équipe au centre de recherche du cyclotron. Avec l’équipe du CRC, nous dessinons un nouveau type de cyclotron pour la production de radioisotopes, dont les performances devraient être très supérieures à ce qui existait à l’époque. Mais aucun industriel belge n’est intéressé à construire et à commercialiser cette nouvelle machine. C’est alors que nait l’idée de fonder une société, qui sera un spin-off de l’université pour réaliser et commercialiser notre nouveau dessin de cyclotron. La société est fondée en mars 1986, et s’appellera Ion Beam Applications, ou IBA.Que représente IBA aujourd’hui ?IBA, aujourd’hui, c’est avant tout 2200 collaborateurs, dont un peu plus de 1000 à Louvain-la-Neuve et le reste un peu partout dans le monde. Le chiffre d’affaires annuel excède 400 M€. A côté des cyclotrons pour la production de radioisotopes médicaux, ou nous sommes toujours un des leaders mondiaux, IBA est aussi devenu le leader mondial dans les équipements pour la thérapie du cancer au moyen de faisceaux de protons : la protonthérapie. Cette méthode de traitement permet de mettre la dose de rayonnement dans la tumeur visée, en mettant beaucoup moins de rayonnement dans les tissus sains proches de la tumeur. De ce fait, les effets secondaires de la radiothérapie sont fortement réduits. Aujourd’hui, près de 150.000 patients ont été traité avec les équipements de protonthérapie d’IBAMais IBA n’est pas qu’une pépite technologique, c’est aussi une entreprise qui montre l’exemple par son rôle social dans le monde économique belge. Le premier actionnaire d’IBA est une société holding coopérative des employés et cadres de la société. IBA a été la première société cotée belge a gagner le prestigieux label de « B Corporation » qui reconnait les sociétés les plus avancées dans le domaine du rôle social des entreprises.Le cosmos et les galaxies lointaines ont aussi capté et captivé votre regard et vos recherches. Comment étudiez-vous le ciel et comment le photographiez-vous ? Je suis arrivé à l’astronomie un peu par hasard, mais c’est devenu une réelle passion pour moi. Je me suis installé un observatoire astronomique en Provence, avec un beau télescope que je peux programmer à distance, sur internet. Et puis, il y a presque 6 ans, je me suis installé un second télescope au sommet d’une montagne au Chili, dans une « ferme à télescopes » créée par deux français. Ce deuxième télescope au Chili, je le programme aussi à distance par internet. Durant des années, j’ai fait de l’astrophotographie, pour montrer les couleurs extraordinaires des nébuleuses et des galaxies lointaines. Et puis, ma vocation de physicien a pris le dessus, et je suis passé à l’astrophysique. Depuis plusieurs années, j’étudie les exoplanètes, c’est-à-dire les planètes qui tournent autour d’autres étoiles que notre soleil, et je mesure avec précision le moment où elles passent devant leur étoile, ce qui permet d’étudier précisément leur orbite et permet parfois de détecter la présence d’autres planètes, pas encore observées, autour de cette étoile.Conclusion : Certains d’entre nous parlent encore de la théorie de la relativité d’Einstein. Mais pour moi, ce n’est pas une théorie, c’est une réalité de ma vie quotidienne ! Si nous ne tenons pas compte précisément des effets relativistes dans nos calculs d’astrophysique, les résultats seront faux : tant dans le domaine de l’infiniment petit que dans le domaine de l’infiniment grand, les mêmes lois nous régissent. Nous remercions Claire de Ribaucourt pour cet article
Profession : juge de paix
Frédéric de Montpellier d’Annevoie de Villermont Licencié en droit et titulaire d’un DES en droit de l’environnement et droit public immobilier, j’ai entamé et poursuivi une carrière d’avocat au barreau de Namur dans un cabinet généraliste, durant dix ans; après la réussite de l’examen d’aptitude professionnelle à la magistrature en 2011, j’ai été nommé substitut du Procureur du roi près le tribunal de première instance de Neufchâteau, avant d’être nommé quatre années plus tard, soit début 2017, juge de paix du canton de Thuin. Philippe de Potesta : Quels aspects de la magistrature vous ont semblé complémentaires ou différents de votre passé d’avocat ? Frédéric de Montpellier : Le barreau et ses trois premières années de stage constitue à mon sens la meilleure école pour un jeune juriste, qui, dans des domaines et des situations très variés et parfois tragiques, va conseiller son client, défendre ses intérêts, le cas échéant dans le cadre d’une procédure contentieuse. D’une certaine façon l’avocat est le premier juge d’un dossier qu’il jaugera et tâchera d’orienter. Le substitut du procureur, qui s’occupe essentiellement des matières pénales, soit qui touchent à l’ordre public, dirige les enquêtes et initie s’il y a lieu les poursuites devant les tribunaux. Bien plus qu’un avocat de l’accusation, il propose une solution de justice en qualité de garant de l’intérêt général. Enfin, un magistrat du siège, tel qu’un juge de paix, a pour mission de trancher les litiges qui lui sont soumis par les parties au procès. Il apporte une solution juridique finale au dossier, sous réserve d’un éventuel recours. PH de P : Comment se déroule une journée typique dans l’exercice de vos responsabilités ? F de M : Le Juge de paix est un juge de proximité comme on dit dans le jargon. Il est revêtu d'une juridiction contentieuse (par exemple les baux, le droit des biens, les copropriétés etc) et d'une juridiction gracieuse (protection des personnes vulnérables, soit les mineurs, les majeurs incapables et les malades mentaux). Chaque semaine, je tiens une audience d’introduction ou de plaidoiries, une audience de conciliation, une audience de cabinet (la protection des personnes), des vues des lieux généralement avec expert (architecte, géomètre, forestier ou agricole), des visites en maison de repos ou dans les hôpitaux (protection des personnes). Soit un quotidien partagé entre le travail purement intellectuel (rédaction de jugements) et un travail de terrain au contact des justiciables où la mission de conciliateur du juge de paix prend tout son sens. Lorsque le juge de paix exerce sa juridiction gracieuse (mineurs, protections des incapables majeurs, des malades mentaux), il est fréquent qu’il tente de mettre du baume sur des relations humaines abîmées ou les blessures de personnes désespérées. Ces contacts permettent parfois de parvenir à leur dire qu’elles sont uniques, et que la grandeur et le sens d’une vie ne se mesurent pas à la performance ou la richesse mais à l’amour que l’on répand, d’abord vers nos proches. Et parfois on assiste à des miracles ! Ph de P : Selon vous, quels sont les enjeux majeurs pour la justice face aux mutations de notre société ? F de M : Plusieurs éléments sont essentiels pour qu’une justice efficace soit rendue. Une société juste ne peut exister que si les magistrats ont la capacité de remplir leur rôle dans des conditions optimales. Ces dernières années, on a souvent déploré le sous-financement de la justice. Par ailleurs, l’indépendance fonctionnelle du pouvoir judiciaire doit être garantie, lequel doit être protégé des pressions indues du pouvoir exécutif (on évoque par exemple le fait que les fonctionnaires fédéraux puissent être un jour passé au screening de la Sûreté de l’État). Une autre source d’inquiétude pourrait être consécutive à l’adoption de législations qui attaquent la dignité et l’intégrité humaine, notamment en matière éthique. A l’instar de l’objection de conscience des médecins, qui est de plus en plus remise en cause, le magistrat pourrait être confronté à des cas de conscience. Ph. de P. : Merci beaucoup à vous, Frédéric , de nous avoir partagé votre amour du métier ainsi que vos réflexions à propos de la justice et de notre société actuelle . Interview réalisé par Philippe de Potesta
L’Everest de la presse écrite et de nos démocraties
Les défis actuels de la presse écrite ne sont pas minces : ils sont titanesques. Le bon fonctionnement de nos démocraties repose directement sur la lucidité des opinions publiques par rapport aux grands enjeux de nos sociétés. Or, l’Histoire montre combien la manipulation des opinions publiques est possible, et peut mener à des dérives catastrophiques. La presse libre a joué historiquement un rôle pivot dans les sociétés démocratiques ; grâce à ses rédactions professionnelles, aux grands faits de société, aux débats, à la vie politique, sociale et économique…Un gouvernement vantera toujours son bilan, une entreprise communiquera toujours sur ses actions positives, un parti politique exprimera toujours son analyse des enjeux dans la perspective de son idéologie, idem pour un syndicat. La presse indépendante n’est pas juge et partie. Ses journalistes sont formés à l’esprit critique, bien sûr, la presse n’est pas exempte de biais et d’erreur, mais structurellement, elle n’a des comptes à rendre qu’à ses lecteurs. La qualité de son travail est le gage de sa crédibilité et de son succès. Et ce qui confère à la presse sa liberté, c’est son autonomie économique, c’est en effet grâce aux lecteurs abonnés (au journal ou aux éditions digitales) ou qui achètent leur journal, ainsi qu’aux annonceurs publicitaires, que les journaux peuvent rémunérer les journalistes, agences de presse et tous les autres services indispensables, sans dépendre d’un pouvoir public – politique subsidiant, susceptible d’interférer dans cette autonomie d’action. Une concurrence destructriceSous l’Ère de la presse papier, les revenus étaient au rendez-vous avec un journal papier que les lecteurs achetaient en grand nombre. Le produit se plagiait difficilement. Et puis, surtout, les pouvoirs publics ne le concurrençaient pas. Sous l’Ère internet, le modèle économique a radicalement changé. Les médias internet se commercialisent difficilement, leurs contenus sont facilement plagiés, et les pouvoirs publics leur font une concurrence destructrice. Depuis le début des années 2000, les éditeurs de presse ont investi dans le développement des médias digitaux, sites internet et applications mobiles. Les audiences sur ces médias digitaux sont devenues très importantes, plus importantes qu’elles ne l’étaient sous l’Ère papier. Mais voilà, les revenus générés par cette économie digitale de la presse restent encore aujourd’hui insuffisants pour couvrir les coûts de production et de diffusion des contenus rédactionnels. Et le gouvernement de la Vivaldi, en supprimant brutalement la concession postale pour la distribution des journaux, a porté un coup catastrophique à la presse, à tel point qu’aujourd’hui, les éditeurs ne savent pas comment ils pourront poursuivre l’activité de presse papier au-delà de 2026. Sans une modification majeure des modalités de distribution, le coût du portage des abonnements papier à domicile deviendra trop élevé pour de nombreuses zones géographiques. En ce début 2025, force est de constater que les autorités publiques à tous les niveaux, européens, belges, communautaires, sont en échec quant à la création d’un cadre juridique qui permette à la presse de trouver son modèle économique à l’Ère digitale. À titre d’exemples, la Communauté française (FWB) mène une concurrence destructrice via le site de la RTBF qui freine le marché payant de la presse en ligne, le gouvernement fédéral a supprimé la concession postale avec pour conséquence une explosion des coûts de distribution, l’Europe et la Belgique n’arrivent pas à prendre des mesures juridiques efficaces pour assurer une juste rémunération des contenus de la presse spoliés par les plateformes internationales et les acteurs de l’intelligence artificielle ? Enfin, les autorités de protection de la vie privée rendent très difficile la collecte des données indispensables pour commercialiser les sites d’information. Ère des fake newsLes réseaux sociaux ont permis l’explosion de toutes les formes de manipulations de l’information, depuis les puissances étrangères, en passant par les complotistes, et activistes. Alors qu’en face de ce tsunami de fake news, il faudrait renforcer la presse indépendante, c’est – vous l’aurez compris - l’inverse qui se passe. Le Brexit, les victoires de Donald Trump, l’assaut meurtrier du Capitole, la propagande du Kremlin, les théories complotistes, certaines polémiques autour du Covid, et la montée des populismes de gauche comme de droite témoignent des conséquences inquiétantes de la propagation des fake news. Avec l’intelligence artificielle, nous entrons dans une nouvelle Ère de la manipulation, les montages photos, vidéos, sons, seront monnaie courante, il sera de plus en plus difficile de distinguer le vrai du faux. Dans un tel contexte, on peut penser que les citoyens se référeront de plus en plus aux sources crédibles, professionnelles d’information. On assiste toutefois à deux mouvements contradictoires, alors que les sources d’information professionnelle deviennent de plus en plus importantes pour éviter d’être pollué par les fake news, une partie significative de la population préfère partager des fake news que des informations vérifiées … Infime espoirLa victoire de Donald Trump et l’ascension politique d’Elon Musk (patron du réseau X) ont poussé le dirigeant de Meta à changer de cap : son groupe ne compte plus vérifier la véracité des publications diffusées sur Facebook ou Instagram. L’ouverture des vannes sur X a déjà transformé l’ex-Twitter en une décharge publique. Ces politiques, favorables à l’extrême droite et au populisme, menacent la résilience et les fondements de nos démocraties : rejet des politiques, critique des médias traditionnels, polarisation violente de la société, avec des violences verbales et physiques à la clé. Nos pays se trouvent ainsi fragilisés par leur dépendance aux géants technologiques américains et par l’addiction aux plateformes comme X, Facebook et Instagram. Les patrons des GAFAM pourraient devenir les faiseurs de rois des mouvements radicaux et extrémistes. C’est l’heure du crash-test. Il est désormais évident que les réseaux sociaux sont des armes politiques redoutables. Leurs algorithmes nous enferment dans nos convictions ou nous noient dans les eaux troubles du complotisme et du mensonge éhonté, répété et assumé. Cependant, cette évolution pourrait se retourner contre eux pour autant qu’un sursaut de lucidité habite une majorité de citoyens, les grands annonceurs publicitaires et les gouvernements. La seule réponse aux fake news, c’est une information de qualité en abondance, grâce à un secteur de la presse libre florissant. Pour cela, nos démocraties ont besoin de citoyens en grands nombres qui s’abonnent à une presse de qualité de leur choix, nos démocraties ont besoin d’acteurs économiques responsables, qui investissent leurs budgets marketing dans des médias de qualité, nos démocraties ont besoin de gouvernants qui adoptent des mesures qui permettent l’émergence d’une économie digitale de la presse. L’opportunité d’un revirement historique existe. Reste à la saisir… Dorian de MeeûsRédacteur en chef de La Libre Belgique
Fleur de Changy nous parle du 5e Salon des Arts et du Terroir qui se tiendra à l’ANRB les 15 et 16 février prochains. Une merveilleuse célébration de créativités et de saveurs grâce à la présence de nos membres exposants.
Philippe de Potesta : bonjour Fleur, le prochain Salon des Arts et du Terroir aura bientôt lieu. Vous nous en dites un peu plus ?Fleur : bien volontiers ! Les 15 et 16 février prochains s’ouvriront les portes de la 5e édition de cette exposition. Cette année, nous l’agrémentons d’une nouveauté : les 30 artistes seront accompagnés d’artisans culinaires ! Ce sera l’occasion de découvrir 35 talents toute disciplines artistiques, styles et matériaux confondus, bons amateurs et professionnels, et de goûter à leurs délicieux produits. Philippe : comment sélectionnez-vous les artistes qui exposeront ? D’après un thème particulier ? Fleur : l’idée première est de mettre en avant les talents des membres et tout l’or qu’ils ont dans les doigts. La sélection faite parmi les nombreuses candidatures reçues chaque année n’est franchement pas facile. Nous essayons chaque fois de faire en sorte que les visiteurs, lors de leur visite, aient tous une étincelle pour une œuvre, un style, un matériau, un artiste. Cette année, ils y découvriront donc autant des portraitistes, que des sculpteurs animaliers, paysagistes, photographes, de l’art abstrait, des toiles conçues en matériaux de récupération… Ou encore des supports très particuliers tels que des œuvres lumineuses. L’éventail des disciplines artistiques est donc très large et sans thème particulier si ce n’est présenter les talents des membres de l’Association.Du côté des artisans culinaires, nous avons spécifiquement choisi des petites entreprises : l’artisanal sera donc au rendez-vous. Le savoir-faire et l’amour de ces producteurs pour des ingrédients purs et naturels valent à eux seuls le détour ! Ils sont pour la plupart les producteurs-transformateurs de ce que Dame Nature fait pousser dans leurs potagers, vergers, oliveraies ou vignobles… En prévision de la 6e édition, il est peut-être bon de préciser aux lecteurs que les candidatures peuvent être posées par des membres, leur conjoint et leurs enfants. Les exposants ne sont donc pas tous nécessairement de la noblesse.En ce qui concerne le rayonnement de tous ces exposants, ils ont chacun invité tous leurs clients, professeurs, élèves, etc. à venir admirer leurs dernières œuvres. Cette manifestation est donc ouverte à tous, membres et non-membres, amateurs d’art, de délices… et de patrimoine : la maison du « 25 » est un splendide écrin pour ce type d’exposition !Philippe : si je comprends bien, chaque édition est donc bien différente des précédentes…Fleur : effectivement ! Les Salons des Arts se suivent, mais ne se ressemblent pas. Depuis 2017, nous présentons 24 « nouveaux » artistes et artisans lors de chaque édition, dont certains grands noms de l’art. Les techniques, supports, matériaux… Changent donc à chaque fois. Comme dit plus haut, cette année, les arts graphiques seront assortis des arts culinaires : nous profiterons également de l’espace des JNB tout fraîchement rénové pour présenter des exposants qui raviront les pupilles et les papilles de nos visiteurs ! Du côté des coulisses, l’équipe organisatrice a également évolué : lors des premières éditions, le duo formé avec le baron Henry d’Anethan, alors Secrétaire général, a très bien fonctionné. Depuis quelques mois, un quatuor très féminin a pris place avec Madame Amaury de Troostembergh, Vice-Présidente, Madame Caroline Siraut et Mademoiselle Yolande de Borchgrave, du secrétariat. And last but not least, il est important de signaler que, comme plusieurs activités phares de l’ANRB, l’organisation bénévole permet de verser des bénéfices plus conséquents à Solidaritas.Philippe : observez-vous en général des ventes sur place ou des opportunités pour les exposants ?Fleur : oh oui ! À chaque édition, la plupart des exposants vendent une ou plusieurs œuvres. C’est notre petite récompense : nous aurons réussi à attirer l’attention des amateurs sur l’un ou l’autre talent jusqu’au point qu’il souhaite en garnir son intérieur. Nous espérons toujours que l’un ou l’autre galeriste y fasse aussi quelques repérages… Les 600 à 800 visiteurs présents à chaque édition montrent également tout l’intérêt du public pour ces grands talents. Philippe : le mot de la fin ?Fleur : comme organisatrices, nous n’avons vu la plupart des œuvres qu’en photos. Nous sommes impatientes d’y être parce que, comme chaque exposition, ce week-end artistique sera haut en couleur !5e Salon des Arts et du Terroir, les samedi 15 et dimanche 16 février de 10h30 à 18h30 au siège de l’ANRB. 8€ l’entrée pour les membres, 10€ pour les non-membres, gratuit <18 ans.Merci chère Fleur de nous avoir donné ces très intéressants renseignements qui permettront de mieux comprendre notre visite de ce Salon des Arts. Interview réalisé par Philippe de Potesta
Un Amiral à la tête de de l’Institut Royal Supérieur de Défense
Même si les Amiraux commencent leur carrière au sein de la Marine avec un passage à bord de nos bâtiments de guerre, ils la poursuivent souvent dans des fonctions d’Etat-major et de direction au sein de la Défense. Ainsi, l’Amiral de flottille Baudouin Coppieters de Gibson a repris depuis peu les fonctions de Directeur Général de l’Institut Royal Supérieur de Défense. Né à Bruxelles en 1970, messire Baudouin Coppieters de Gibson, issu d’une ancienne famille originaire de Courtrai, incarne une longue tradition d’attachement au service de notre Royaume. En 1994, il obtint un diplôme d’ingénieur civil en télécommunications à l’École Royale Militaire (ERM) avant de suivre la formation d’officier de marine à l’École d’application de la marine. L’année suivante, il épousa Anastasie de Ghellinck d’Elseghem, avec laquelle il partage une vie familiale heureuse, enrichie par leurs quatre enfants.Issu d’une lignée militaire, Baudouin ne tarda pas à montrer un intérêt marqué pour les forces armées, perpétuant ainsi les traditions familiales. Son père, Xavier Coppieters de Gibson, ingénieur polytechnicien, fut colonel breveté d’État-Major (BEM), tandis que son grand-père maternel, le comte Maurice de Lannoy, servit comme lieutenant-colonel d’artillerie.Promu lieutenant de vaisseau en septembre 2000, il suit un postgraduat en ingénierie des systèmes d’information à l’École nationale supérieure des techniques avancées de Paris, qui lui confère, en 2002, le brevet d’ingénieur du matériel militaire. Suite à cette formation il rejoint la Direction Générale des Ressources Matérielles (DGMR) et suit ensuite le cours pour candidats officiers supérieurs au Collège de défense. Début 2008, il rejoint le Primula comme commandant en second. Il en devient le commandant en juillet de la même année, participant à des missions nationales et internationales. En 2010, il devient chef de la sous-section lutte anti-mines à la direction générale des ressources matérielles.En juin 2014, il devient commandant en second de la frégate Léopold 1er, participant à l’opération Atalante et à un programme dans le golfe de Guinée. Fin 2015, il lance le projet de renouvellement des capacités de lutte anti-mines, qui aboutit, en mars 2019, à l’attribution des contrats pour 12 navires équipés de drones au consortium Belgian Naval & Robotics.Le 15 mai 2019, il devient commandant de la frégate Louise-Marie et rejoint ensuite l’État-major jusqu’en juillet 2024 dans la gestion des systèmes navals et les programmes de renouvellement des capacités maritimes.Il est finalement nommé directeur général de l’Institut royal supérieur de défense, qui est, pour le ministère de la Défense, d’une part le centre d’étude et de réflexion dans le domaine de la sécurité et de la défense, et d’autre part le coordinateur et le facilitateur des activités dans le domaine de la recherche, du développement et de l'innovation.En Belgique, le grade d’amiral de flottille est le premier grade parmi les officiers amiraux.Au nom de tous ses membres, l’ANRB félicite chaleureusement Baudouin Coppieters de Gibson pour sa nomination et lui souhaite bon vent dans ses nouvelles fonctions, en particulier à l’heure où la Marine belge se prépare à relever les défis stratégiques de demain.Nous remercions le comte Pierre-Alexandre de Lannoy pour la rédaction de cet article.
Événements
Chandeleur
Le Cercle Franklin invite tous les membres de la noblesse (de 35 à 55 ans) à célébrer la Chandeleur à l’ ANRB.Inscription : www.bit.ly/cerclefranklin020225Info : cerclefranklin@anrb-vakb.be
Le petit Pablo : Si Bruegel et Magritte m’étaient contés (MRBAB, Rue de la régence à Bxl)
SOLD OUTLes petits enfants emmènent papy et mamy au musée …L’art ouvre de nouveaux horizons… et nous inspire !Visitez des expositions de manière interactive et ludique avec vos petits-enfants par tranche d’âge, le samedi après-midi à partir de 14h.Vivez un moment de complicité intergénérationnelle, de découvertes artistiques et d’activités créatives suivies d’un bon goûter sur place !INSCRIVEZ-VOUS ICISAVE the DATE● samedi 12 octobre 2024Le voyage magique de Folon (Fondation Folon, La Hulpe)● samedi 23 novembre 2024Au rythme de la culture africaine (Afrika Museum à Tervuren)● samedi 18 janvier 2025Au temps des Pharaons / Dragons et Licornes (MRAH au Cinquantenaire à Bxl)● samedi 8 février 2025Si Bruegel et Magritte m’étaient contés (MRBAB, Rue de la régence à Bxl)Initiatrice du projet : Axelle de Schaetzen - lepetitpablodu25@gmail.com
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