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ANRB - VAKB

À la une

28/08/2025

Willem van de Voorde, un diplomate courageux qui défend des intérêts à long terme dans un monde de plus en plus concurrentiel

Quel est votre parcours ?J'ai étudié le droit et la philosophie à l'UFSAL (Bruxelles), j'ai obtenu mon diplôme de droit à Louvain puis je suis parti à Londres (LSE) pour un Master of Laws. Mais je n'ai jamais travaillé comme avocat parce que je savais depuis des années que je voulais devenir diplomate. C'est ainsi que lors de mon service militaire en tant qu'officier de réserve à Cologne, j'ai préparé mon examen diplomatique.Après mon stage diplomatique, j'ai demandé à travailler pour mon premier poste dans notre ambassade auprès de l'UE à Bruxelles car ma femme était encore en cours de spécialisation orthodontie. C'était une merveilleuse première introduction à la diplomatie ; Je n'aurais jamais pu imaginer que j'y retournerais 30 ans plus tard. Puis je me suis retrouvé dans un monde complètement différent car j'ai été nommée secrétaire de la reine Paola pendant 6 ans, ce qui était également une expérience agréable et unique.En 2000, j'ai décroché mon premier poste à l'étranger, à Berlin. C'était une période incroyablement intéressante car c'était la première année où la capitale allemande était transférée à Berlin. La ville était encore en construction et c'était un nouvel environnement pour tout le monde, pour les étrangers mais aussi pour les Allemands qui venaient de Bonn et qui, comme nous, devaient s'y retrouver. Nous y sommes restés 4 ans. Ma femme, qui parlait allemand, pouvait aussi y travailler 2 jours par semaine, mais avec nos 4 jeunes enfants, elle avait les mains pleines.En 2004, je suis devenu chef de poste adjoint à Tokyo, un poste également intense et très satisfaisant.En 2008, je suis rentré à Bruxelles, au sein du département des affaires européennes, où, en tant qu'adjoint au directeur général, j'ai été très occupé à la préparation de notre présidence de l'UE en 2010. Par la suite, pendant un peu plus de 3 ans, j'ai rejoint les cabinets des ministres Steven Vanackere et Didier Reynders où j'ai coordonné leur politique européenne.En 2014, j'ai obtenu mon premier poste d'ambassadeur, à Vienne. C'était tout un défi, car c'est de cette ville que j'ai représenté notre pays en Autriche, mais aussi en Bosnie-Herzégovine, en Slovaquie, en Slovénie et auprès des institutions de l'ONU qui ont leur siège à Vienne. En 2018, j'ai déménagé à Berlin en tant qu'ambassadeur dans un pays vaste et très fascinant, que j'avais déjà appris à connaître. Au début de l'année 2020, un autre déménagement était imminent, celui du retour dans l'Union européenne, où je suis devenu le représentant permanent de la Belgique et y suis resté jusqu'en novembre de l'année dernière. Puis, comme le prévoit notre règlement d’ordre interne, le moment était venu de retourner à l'administration centrale à Bruxelles, où j'ai été nommé envoyé spécial pour le climat et l'environnement, afin de représenter la voix de la Belgique de manière horizontale dans les très nombreuses enceintes diplomatiques qui traitent du climat et de l'environnement.Quel est le rôle d'un diplomate dans un monde connecté ?Les fonctions diplomatiques sont très variées. D'une manière très générale, les diplomates gèrent et développent des relations avec d'autres pays. Nous sommes là pour promouvoir notre pays, notre gouvernement, nos entreprises, pour informer et pour aider si nécessaire nos compatriotes qui vivent ou voyagent à l'étranger.Dans le monde d'aujourd'hui, il est bien sûr devenu beaucoup plus facile qu'auparavant d'établir des contacts, mais le monde est aussi devenu plus grand et beaucoup plus compétitif. Dans de nombreux pays, la prospérité a énormément augmenté – heureusement ! - et leurs habitants revendiquent une place dans le commerce international et dans les organisations internationales. Alors que dans le passé, uniquement très peu de pays riches et occidentaux étaient aux commandes partout, il existe aujourd'hui une grande variété d'acteurs, dans tous les domaines : commerce, lutte contre la pollution de l'environnement et le réchauffement climatique, gestion de l'énergie, coopération internationale, éducation, extraction de matières premières, production alimentaire, biens de consommation, etc. : cela crée un environnement très concurrentiel, dans lequel les bons accords et la coopération étroite deviennent de plus en plus importants. Les choses tournent souvent mal, comme le montrent malheureusement divers conflits violents. Il faut donc beaucoup de personnel pour organiser une collaboration fluide et équitable, pour établir les bonnes règles et gérer cette gouvernance.Ces dernières années, des changements majeurs ont eu lieu, tels que l'accélération constante du réchauffement climatique, la transition vers des sources d'énergie plus durables, l'attention accrue portée à l'accès à l'énergie et aux matières premières ; Tout cela se reflète sur la scène diplomatique et politique internationale, où les anciens rapports de force sont mis sous pression.Quelle est votre meilleure expérience professionnelle jusqu'à présent ? J'en ai eu beaucoup, mais je peux dire sans aucun doute que l'expérience la plus intense et la plus pertinente a été la présidence européenne en 2024. La Belgique était aux commandes de l'UE, à la fin de la législature où il y a toujours beaucoup de législation en attente d'approbation, avec les élections européennes qui ont dû être organisées, la guerre en cours en Ukraine, la crise énergétique. Toute l'équipe de la Représentation Permanente, ainsi que de nombreux autres membres de notre administration publique, ont fait un effort formidable à l'époque, et avec des résultats positifs. J'ai le sentiment que la Belgique a su apporter une vraie valeur ajoutée à la construction européenne.Comment êtes-vous devenu envoyé spécial pour le climat et l'environnement ?Dans le cadre de la rotation régulière des diplomates, c'était à mon tour de retourner à l'Administration centrale, rue des Carmélites, près du Sablon. J'ai eu l'opportunité de choisir ce poste et j'ai pensé qu'il s'agissait d'une problématique très actuelle et pertinente, qui implique également de nombreux processus internationaux de négociation et des dimensions diplomatiques. Le thème est également interpellant car il réunit deux phénomènes contradictoires. Les effets du réchauffement climatique qui s'accélère, sont aujourd'hui clairs pour tout le monde et ont été scientifiquement prouvés. La Belgique compte de nombreux climatologues réputés, et l'un d'entre eux, le professeur Jean-Pascal van Ypersele, était vice-président de l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) de l'ONU. Mais en même temps, il y a, dans notre société, beaucoup de résistance à atténuer les effets ou à éliminer les raisons du réchauffement climatique – essentiellement la combustion de combustibles fossiles. Et c'est parce que cela nécessite un changement de comportement. Les coûts des investissements nécessaires pour la société dans son ensemble, pour les entreprises, pour les individus sont énormes et doivent être supportés maintenant, mais les effets ne viendront que plus tard. Le monde occidental a également une responsabilité historique vis-à-vis des pays les plus pauvres, mais ceux-ci devront également accepter que leur propre industrialisation, qui a succédé à la nôtre, devra se faire sur une base plus durable. Une période de transition est toujours difficile. Il est important de garder le cap et de communiquer clairement et régulièrement à ce sujet afin que notre action politique reçoive un soutien suffisant. J'essaie donc d'y contribuer.Le fait d'être membre de la noblesse est-il un avantage ou non ?En Belgique ou dans les cercles de l'UE, cela joue un rôle moindre. Certains le regardent même avec un certain scepticisme ou un œil critique. Mais à l'étranger, par exemple lors de mes séjours en Autriche, au Japon ou en Allemagne, j'ai souvent eu l'impression que cela était perçu comme quelque chose de positif car cela montre une expression de la tradition et de l'excellence dans notre pays qui est appréciée dans l'environnement diplomatique et qui ouvre souvent des portes.Quel message aimeriez-vous transmettre à nos membres, plus particulièrement aux jeunes ?J'ai 3 messages :1. Le monde est très complexe et connecté, mais la diplomatie reste très pertinente car la coexistence pacifique sur terre nécessite l'élaboration de règles. La lutte pour la paix au Moyen-Orient ou en Ukraine, l'organisation de la gestion conjointe des océans ou la conclusion d'accords pour lutter contre la pollution plastique n'en sont que quelques exemples récents. La Belgique a beaucoup d'expérience utile et d'expertise à offrir dans bon nombre de ces types de négociations et doit donc investir davantage d'attention et de ressources pour rester pleinement impliquée dans ce paysage hautement concurrentiel.2. La lutte contre le changement climatique et le réchauffement de la planète, la réduction de la pollution et la protection de la biodiversité doivent rester en tête de nos priorités. Selon l'ONU, il s'agit - à juste titre - d'un problème existentiel que nous ne pouvons aborder qu'ensemble. Cela nous aidera à long terme.3. Nous avons besoin de courage et de persévérance pour rendre notre monde meilleur. De temps en temps, je pense à une belle phrase que l'on attribue souvent à Guillaume d'Orange : « point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».Propos recueillis par Catherine de Dorlodot

Actualités

28/08/2025

Willem van de Voorde, un diplomate courageux qui défend des intérêts à long terme dans un monde de plus en plus concurrentiel

Quel est votre parcours ?J'ai étudié le droit et la philosophie à l'UFSAL (Bruxelles), j'ai obtenu mon diplôme de droit à Louvain puis je suis parti à Londres (LSE) pour un Master of Laws. Mais je n'ai jamais travaillé comme avocat parce que je savais depuis des années que je voulais devenir diplomate. C'est ainsi que lors de mon service militaire en tant qu'officier de réserve à Cologne, j'ai préparé mon examen diplomatique.Après mon stage diplomatique, j'ai demandé à travailler pour mon premier poste dans notre ambassade auprès de l'UE à Bruxelles car ma femme était encore en cours de spécialisation orthodontie. C'était une merveilleuse première introduction à la diplomatie ; Je n'aurais jamais pu imaginer que j'y retournerais 30 ans plus tard. Puis je me suis retrouvé dans un monde complètement différent car j'ai été nommée secrétaire de la reine Paola pendant 6 ans, ce qui était également une expérience agréable et unique.En 2000, j'ai décroché mon premier poste à l'étranger, à Berlin. C'était une période incroyablement intéressante car c'était la première année où la capitale allemande était transférée à Berlin. La ville était encore en construction et c'était un nouvel environnement pour tout le monde, pour les étrangers mais aussi pour les Allemands qui venaient de Bonn et qui, comme nous, devaient s'y retrouver. Nous y sommes restés 4 ans. Ma femme, qui parlait allemand, pouvait aussi y travailler 2 jours par semaine, mais avec nos 4 jeunes enfants, elle avait les mains pleines.En 2004, je suis devenu chef de poste adjoint à Tokyo, un poste également intense et très satisfaisant.En 2008, je suis rentré à Bruxelles, au sein du département des affaires européennes, où, en tant qu'adjoint au directeur général, j'ai été très occupé à la préparation de notre présidence de l'UE en 2010. Par la suite, pendant un peu plus de 3 ans, j'ai rejoint les cabinets des ministres Steven Vanackere et Didier Reynders où j'ai coordonné leur politique européenne.En 2014, j'ai obtenu mon premier poste d'ambassadeur, à Vienne. C'était tout un défi, car c'est de cette ville que j'ai représenté notre pays en Autriche, mais aussi en Bosnie-Herzégovine, en Slovaquie, en Slovénie et auprès des institutions de l'ONU qui ont leur siège à Vienne. En 2018, j'ai déménagé à Berlin en tant qu'ambassadeur dans un pays vaste et très fascinant, que j'avais déjà appris à connaître. Au début de l'année 2020, un autre déménagement était imminent, celui du retour dans l'Union européenne, où je suis devenu le représentant permanent de la Belgique et y suis resté jusqu'en novembre de l'année dernière. Puis, comme le prévoit notre règlement d’ordre interne, le moment était venu de retourner à l'administration centrale à Bruxelles, où j'ai été nommé envoyé spécial pour le climat et l'environnement, afin de représenter la voix de la Belgique de manière horizontale dans les très nombreuses enceintes diplomatiques qui traitent du climat et de l'environnement.Quel est le rôle d'un diplomate dans un monde connecté ?Les fonctions diplomatiques sont très variées. D'une manière très générale, les diplomates gèrent et développent des relations avec d'autres pays. Nous sommes là pour promouvoir notre pays, notre gouvernement, nos entreprises, pour informer et pour aider si nécessaire nos compatriotes qui vivent ou voyagent à l'étranger.Dans le monde d'aujourd'hui, il est bien sûr devenu beaucoup plus facile qu'auparavant d'établir des contacts, mais le monde est aussi devenu plus grand et beaucoup plus compétitif. Dans de nombreux pays, la prospérité a énormément augmenté – heureusement ! - et leurs habitants revendiquent une place dans le commerce international et dans les organisations internationales. Alors que dans le passé, uniquement très peu de pays riches et occidentaux étaient aux commandes partout, il existe aujourd'hui une grande variété d'acteurs, dans tous les domaines : commerce, lutte contre la pollution de l'environnement et le réchauffement climatique, gestion de l'énergie, coopération internationale, éducation, extraction de matières premières, production alimentaire, biens de consommation, etc. : cela crée un environnement très concurrentiel, dans lequel les bons accords et la coopération étroite deviennent de plus en plus importants. Les choses tournent souvent mal, comme le montrent malheureusement divers conflits violents. Il faut donc beaucoup de personnel pour organiser une collaboration fluide et équitable, pour établir les bonnes règles et gérer cette gouvernance.Ces dernières années, des changements majeurs ont eu lieu, tels que l'accélération constante du réchauffement climatique, la transition vers des sources d'énergie plus durables, l'attention accrue portée à l'accès à l'énergie et aux matières premières ; Tout cela se reflète sur la scène diplomatique et politique internationale, où les anciens rapports de force sont mis sous pression.Quelle est votre meilleure expérience professionnelle jusqu'à présent ? J'en ai eu beaucoup, mais je peux dire sans aucun doute que l'expérience la plus intense et la plus pertinente a été la présidence européenne en 2024. La Belgique était aux commandes de l'UE, à la fin de la législature où il y a toujours beaucoup de législation en attente d'approbation, avec les élections européennes qui ont dû être organisées, la guerre en cours en Ukraine, la crise énergétique. Toute l'équipe de la Représentation Permanente, ainsi que de nombreux autres membres de notre administration publique, ont fait un effort formidable à l'époque, et avec des résultats positifs. J'ai le sentiment que la Belgique a su apporter une vraie valeur ajoutée à la construction européenne.Comment êtes-vous devenu envoyé spécial pour le climat et l'environnement ?Dans le cadre de la rotation régulière des diplomates, c'était à mon tour de retourner à l'Administration centrale, rue des Carmélites, près du Sablon. J'ai eu l'opportunité de choisir ce poste et j'ai pensé qu'il s'agissait d'une problématique très actuelle et pertinente, qui implique également de nombreux processus internationaux de négociation et des dimensions diplomatiques. Le thème est également interpellant car il réunit deux phénomènes contradictoires. Les effets du réchauffement climatique qui s'accélère, sont aujourd'hui clairs pour tout le monde et ont été scientifiquement prouvés. La Belgique compte de nombreux climatologues réputés, et l'un d'entre eux, le professeur Jean-Pascal van Ypersele, était vice-président de l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) de l'ONU. Mais en même temps, il y a, dans notre société, beaucoup de résistance à atténuer les effets ou à éliminer les raisons du réchauffement climatique – essentiellement la combustion de combustibles fossiles. Et c'est parce que cela nécessite un changement de comportement. Les coûts des investissements nécessaires pour la société dans son ensemble, pour les entreprises, pour les individus sont énormes et doivent être supportés maintenant, mais les effets ne viendront que plus tard. Le monde occidental a également une responsabilité historique vis-à-vis des pays les plus pauvres, mais ceux-ci devront également accepter que leur propre industrialisation, qui a succédé à la nôtre, devra se faire sur une base plus durable. Une période de transition est toujours difficile. Il est important de garder le cap et de communiquer clairement et régulièrement à ce sujet afin que notre action politique reçoive un soutien suffisant. J'essaie donc d'y contribuer.Le fait d'être membre de la noblesse est-il un avantage ou non ?En Belgique ou dans les cercles de l'UE, cela joue un rôle moindre. Certains le regardent même avec un certain scepticisme ou un œil critique. Mais à l'étranger, par exemple lors de mes séjours en Autriche, au Japon ou en Allemagne, j'ai souvent eu l'impression que cela était perçu comme quelque chose de positif car cela montre une expression de la tradition et de l'excellence dans notre pays qui est appréciée dans l'environnement diplomatique et qui ouvre souvent des portes.Quel message aimeriez-vous transmettre à nos membres, plus particulièrement aux jeunes ?J'ai 3 messages :1. Le monde est très complexe et connecté, mais la diplomatie reste très pertinente car la coexistence pacifique sur terre nécessite l'élaboration de règles. La lutte pour la paix au Moyen-Orient ou en Ukraine, l'organisation de la gestion conjointe des océans ou la conclusion d'accords pour lutter contre la pollution plastique n'en sont que quelques exemples récents. La Belgique a beaucoup d'expérience utile et d'expertise à offrir dans bon nombre de ces types de négociations et doit donc investir davantage d'attention et de ressources pour rester pleinement impliquée dans ce paysage hautement concurrentiel.2. La lutte contre le changement climatique et le réchauffement de la planète, la réduction de la pollution et la protection de la biodiversité doivent rester en tête de nos priorités. Selon l'ONU, il s'agit - à juste titre - d'un problème existentiel que nous ne pouvons aborder qu'ensemble. Cela nous aidera à long terme.3. Nous avons besoin de courage et de persévérance pour rendre notre monde meilleur. De temps en temps, je pense à une belle phrase que l'on attribue souvent à Guillaume d'Orange : « point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».Propos recueillis par Catherine de Dorlodot

28/08/2025

La journée de la Transmission 5/10/2025

Dans un monde en constante évolution, où les repères traditionnels se brouillent parfois, la transmission familiale demeure un pilier fondamental de la stabilité, de la continuité et de l'identité. C’est à cette richesse silencieuse que s’intéresse La journée de la Transmission, fruit d’une collaboration entre l’Association de la Noblesse du Royaume de Belgique (ANRB) et la Fédération Royale des Associations de Familles (FRAF). Au cœur de ce rendez-vous, quatre grandes thématiques émergent pour explorer les multiples visages de ce qui se transmet dans les familles, d’hier à demain.1. Les valeurs : un héritage immatériel et vivantAvant même les biens matériels, ce sont souvent les valeurs qui constituent le socle de l’héritage familial. Éducation, sens du devoir, responsabilité, ouverture aux autres, transmission de la foi ou d’engagements citoyens ; ces principes se forgent dans l’intimité du foyer et se perpétuent au fil des générations.Il ne s’agit pas uniquement de préserver des traditions, mais bien de cultiver une identité familiale partagée. Les récits de vie, les rituels transmis, les règles implicites qui régissent les relations... tous ces éléments façonnent la manière dont chaque membre s’inscrit dans une lignée, en dialogue permanent avec ses aïeux et ses descendants.2. Archives et mémoire : garder trace pour mieux transmettreLes familles qui prennent soin de leurs archives nourrissent leur mémoire et affirment leur présence dans le temps long. Correspondances anciennes, photographies usées, contrats de mariage, lettres patentes, enregistrements oraux ou encore films de famille constituent un trésor parfois insoupçonné.Aujourd’hui, de nombreux outils contemporains viennent enrichir cette mémoire : biographies familiales, podcasts familiaux, documentaires, livres-souvenirs... Ces initiatives permettent de sauvegarder l’histoire d’une famille ou de l’un de ses membres, et de les transmettre de façon vivante. Car se souvenir, ce n’est pas figer le passé : c’est offrir aux générations futures la possibilité de mieux comprendre d’où elles viennent pour mieux choisir où elles vont.3. Planification successorale et médiation : anticiper pour apaiserSi la transmission matérielle peut être source de liens, elle peut aussi, mal préparée, générer tensions ou conflits. C’est pourquoi la planification successorale prend une importance croissante. En s’entourant de professionnels compétents, les familles peuvent organiser le partage des biens mobiliers ou immobiliers, anticiper les enjeux fiscaux, mettre en place un mandat de protection extrajudiciaire, ou encore planifier la transmission d’une entreprise familiale.Au-delà des aspects juridiques, il est essentiel de laisser la place au dialogue familial, parfois facilité par des médiateurs. Une transmission réussie est celle qui a été préparée, réfléchie, et surtout discutée : elle prend en compte les souhaits du donateur, mais aussi les réalités et attentes des héritiers.4. Patrimoines culturels et matériels : conserver et faire vivreLes demeures historiques, les terres familiales, les portraits anciens, les objets d’art, les bibliothèques ou même certain type d’entreprises constituent autant de patrimoines tangibles, témoins d’une histoire singulière. Leur conservation et leur transmission exigent une vigilance constante : entre restaurations nécessaires, coûts d’entretien et adaptations aux normes actuelles, les défis sont nombreux.Ces biens racontent pourtant bien plus qu’une potentielle valeur marchande. Ils incarnent une mémoire vivante, un lien entre générations et une responsabilité collective. Préserver un tableau de famille ou gérer un domaine agricole transmis depuis des siècles, c’est perpétuer un dialogue entre passé et avenir, tout simplement.Un rendez-vous pour penser la transmission dans toutes ses dimensionsLa journée de la Transmission, qui se déroulera dans les salons de l’ANRB le 5 octobre prochain, souhaite offrir un espace de rencontre, de réflexion et de solutions concrètes. Il rassemblera experts, juristes, notaires, médiateurs, historiens des familles, archivistes, artisans de la mémoire, antiquaires, psychogénéalogistes, passionnés de patrimoine et représentants de nos associations « sœurs » (Association des Demeures Historiques et Jardins, OGHB, etc.), tous unis par une même ambition : aider les familles à préserver ce qui compte, transmettre ce qui dure.Dans un monde parfois trop pressé, où tout semble devoir être réinventé sans cesse, prendre le temps de réfléchir à la transmission familiale, c’est faire œuvre de sagesse. C’est reconnaître que certaines richesses ne s’évaluent pas en euros ou en mètres carrés, mais en souvenirs, en valeurs, en liens.Un catalogue rassemblant un maximum de coordonnées d’experts, d’amateurs chevronnés et d’autres professionnels sera conçu afin de constituer une véritable « bible » des intervenants de la transmission.Nous remercions le comte Pierre-Alexandre de Lannoy pour la rédaction de cet article.

12/08/2025

Journée de la Transmission

L’ANRB et la FRAF ont le plaisir de vous inviter à la Journée de la Transmission qui se tiendra le dimanche 5 octobre à partir de 10 h 30 dans les salons de l'ANRB. Au programme : des mini-conférences et des ateliers interactifs autour de quatre thématiques clés — valeurs et traditions familiales ; archives, généalogie et histoires familiales ; planification successorale ; gestion et préservation du patrimoine.Cette journée sera l’occasion idéale de rencontrer des experts, d’échanger des expériences et de mieux comprendre les enjeux fondamentaux liés à la transmission au sein des familles.Avant de vous inscrire, nous vous conseillons de consulter le programme https://bit.ly/programme-transmission ce qui vous permettra de sélectionner les conférences ou ateliers auxquels vous soutaitez participer.Pour vous inscrire, rendez-vous dans EVENEMENTS de votre espace membre.

27/05/2025

Le Cinéma Belge

Notre compatriote Joseph Plateau, professeur en physique expérimentale à l'Université de Gand, a développé dès 1836 un dispositif stroboscopique, le phénakistiscope, apportant ainsi une contribution essentielle à l'invention du cinématographe par les frères Lumière en 1895, et donc à la naissance de l'industrie cinématographique. Le 1er mars 1896, la première projection d’un film en Belgique a eu lieu dans une salle des Galeries Royales Saint-Hubert à Bruxelles.Durant la première moitié du siècle dernier, le cinéma en Belgique est resté un terrain d'expérimentation pour les pionniers. Avec l'aide de l'industriel français Charles Pathé, Alfred Machin a fondé en 1910 un premier studio de cinéma. Hypolyte De Kempeneer devient le premier producteur de films et travaille notamment avec la première réalisatrice et actrice Aimée Navarra. Son film Coeurs Belges s'inscrit dans une série de mélodrames patriotiques qui dominent la modeste industrie cinématographique belge après la Première Guerre mondiale. Un autre pionnier, le comte Robert de Wavrin de Villers-au-Tertre, ethnologue et explorateur, a vécu plusieurs années parmi les Indiens d'Amérique du Sud et a capturé des témoignages de diverses cultures sur pellicule. Ses films les plus connus sont Au Centre de l’Amérique du Sud inconnue (1924) et Au Pays du Scalp (1931).Dans les années 30, Charles Dekeukeleire, Henri Storck et Joris Ivens ont expérimenté de nouvelles techniques cinématographiques et fondé l'École belge du documentaire. Misère au Borinage de Storck et Ivens est considéré comme une œuvre marquante. De Witte (1934), adapté du roman d'Ernest Claes, devient le premier long-métrage de fiction populaire. Le réalisateur Jan Vanderheyden réalise ensuite avec Edith Kiel une série de comédies populaires avec des acteurs comme Gaston Berghmans, Jef Cassiers et Nand Buyl.De l’après-guerre aux années 80, le drame paysan devient un genre clé du cinéma belge. Parallèlement, certains cinéastes posent leur empreinte personnelle sur le cinéma belge et déclenchent ainsi une première vague de reconnaissance internationale : Roland Verhavert (Meeuwen sterven in de haven,…), André Delvaux (De man die zijn haar kort liet knippen, L’oeuvre au noir,…), Harry Kümel (Malpertuis,…) et Jacques Boigelot (Paix sur les champs). Leurs films deviennent plus contemporains, souvent empreints de réalisme magique, une tendance qui persiste. La création des premières écoles de cinéma au début des années 60 forme une nouvelle génération de réalisateurs. Des talents comme Chantal Akerman ou Raoul Servais (Palme d’or à Cannes avec Harpya) cherchent leur propre voie dans le film expérimental et d’animation. Robbe De Hert, Guido Henderickx et Patrick Lebon construisent à Anvers le Fugitive Cinema progressif, tandis que Marion Hänsel, Jean-Jacques Andrien et Michel Khleifi façonnent un cinéma universel.Dans les années 80 apparaît une manière plus personnelle et réaliste de faire du cinéma. Notre cinéma devient petit à petit mature et plus divers. Les producteurs Pierre Drouot, Erwin Provoost et Dominique Jeanne apportent une structure financière et économique dans le secteur et misent sur la promotion. Le public découvre tant le cinéma d’auteur que les films populaires : Brussels by Night de Marc Didden, Crazy Love de Dominique Deruddere, Toto le Héros et Le Huitième Jour de Jaco Van Dormael, Le Maître de Musique et Farinelli de Gérard Corbiau, C’est arrivé près de chez vous de Benoît Poelvoorde, Rémy Belvaux et André Bonzel ou encore Hector, Koko Flanel et Daens de Stijn Coninx. En 1987, Nicole Van Goethem remporte le premier Oscar belge du meilleur court-métrage d’animation avec Een Griekse Tragedie. Puis Le Maître de Musique et Daens sont nommés à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Et avec Rosetta, Luc et Jean-Pierre Dardenne gagnent leur première Palme d’Or au festival de Cannes. Après 100 ans, les choses s’accélèrent enfin pour l’industrie cinématographique belge.Les frères Dardenne restent toujours nos porte-drapeaux, avec de nombreux talents dans leur sillage. Trop nombreux pour être tous cités, ils comptent d’excellents acteurs, actrices, producteurs, compositeurs, chefs créatifs et artistiques, ainsi que des maîtres dans la photographie, le montage et le maquillage qui font la richesse de notre pays.Aujourd’hui, le cinéma belge est devenu un produit d’exportation, au même titre que nos pralines, notre bière et notre chocolat. En décembre 2022, le magazine britannique Sight & Sound a désigné Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles (1975) de Chantal Akerman comme le meilleur film de tous les temps. Bien que le cinéma belge ne rencontre pas encore une grande popularité ou un succès financier régulier à l’international, le circuit festivalier international reste toujours à l’affût de nouvelles œuvres belges. Lukas Dhont (Close, Girl), Baloji (Augure) et Felix Van Groeningen (The Broken Circle Breakdown, De acht Bergen) suscitent de grandes attentes. Les récompenses pleuvent et les nominations aux Oscars ne sont plus une exception.Les frères Dardenne ont récemment reçu plusieurs prix à Cannes pour Jeunes Mères. De plus, le documentaire Soundtrack to a Coup d’État de Johan Grimonprez a été nommé aux Oscars 2025 dans la catégorie du meilleur documentaire et la coproduction belge Flow a remporté cette année le Golden Globe et l’Oscar du meilleur film d’animation.Faire un film coûte cher. En Europe, le cinéma est considéré comme un produit culturel et artistique, subventionné par les pouvoirs publics, contrairement aux États-Unis où l’industrie cinématographique repose sur un modèle économique basé sur le divertissement. En Belgique, chaque Communauté a mis en place des fonds pour soutenir les productions locales, mais les budgets sont et restent trop limités. En complément, le gouvernement a instauré le système de Tax Shelter, une mesure fiscale favorisant l’investissement privé.Si le groupe Kinepolis est mondialement connu, l’arrivée des plateformes de streaming a profondément changé l’expérience cinématographique. Les grands joueurs décident de plus en plus ce qui se produit ou pas : tout doit être plus rapide ou moins cher et nos chaînes nationales peinent à suivre cette évolution.Le cinéma est un art, une alchimie entre histoire, mise en scène, jeu d’acteur, photographie, mouvement, décors, costumes, musique, son et montage pour transformer l’ensemble en une expérience immersive et captivante sur un grand écran blanc. C’est une magie, un miroir, une réflexion d’émotions et de désirs. Le film donne conscience, rend curieux et connecte les gens et les cultures. C’est ce dont le monde a un besoin urgent et croissant.Nous avons beaucoup de jeunes talents et la dernière décennie, de nombreux jeunes réalisateurs et quelques acteurs belges ont trouvé leur voie à l’étranger. Pour que nous puissions continuer à raconter nos propres histoires, préserver notre culture d’ouverture d’esprit, d’imagination et de liberté créative, et ne pas perdre nos talents émergents, il est essentiel de développer de nouvelles formes de financement.Baron Stijn Coninx, réalisateur et scénariste (Daens, Hector, Koko Flanel, When the Light Comes, Sœur Sourire, Marina, Niet Schieten…), a été professeur à l'INSAS et au RITCS pendant 28 ans et est actuellement vice-président de la Cinémathèque Royale de Belgique.

27/05/2025

La Psychogénéalogie : un héritage que l’on ne peut refuser…

Développée dès les années 1970, la Psychogénéalogie s’intéresse aux transmissions émotionnelles et comportementales au sein des familles.L’un des concepts majeurs de cette discipline repose sur l’idée que la charge émotionnelle d’événements marquants vécus par nos ancêtres (deuils non faits, secrets de famille, faillites, drames ou injonctions tacites façonnant la psyché) peut se transmettre d’une génération à l’autre et conditionner nos vies, favorisant l’émergence de comportements répétitifs, d’angoisses inexpliquées ou de symptômes psychosomatiques.La psychothérapeute Anne Ancelin-Schützenberger a permis en France la théorisation et l’essor de cette méthode thérapeutique et a inventé le génosociogramme. Celui-ci consiste en un schéma avec ses propres codes graphiques, associant généalogie familiale, liens affectifs et environnements historique, socioculturel et économique.Mais il est capital de noter que les avancées récentes dans les domaines de la biologie et des neurosciences ont ouvert des perspectives passionnantes pour la Psychogénéalogie.Tout d’abord l’épigénétique révèle que nos gènes peuvent évoluer en réponse à des événements extérieurs, notamment des traumatismes. Et les neurosciences nous apprennent que le cerveau a la capacité, grâce à sa neuroplasticité, de reprogrammer d’anciens schémas toxiques pour en bâtir de nouveaux, plus constructifs. En s’alliant, ces trois disciplines expliquent comment nos expériences de vie et celles de nos ancêtres influencent notre comportement et comment il est possible de s’en libérer.Selon la baronne Sandrina d'Anethan, psychogénéalogiste de terrain formée auprès d’Agnès Paoli (Mon Arbre Génial-logique) et de Bruno Clavier (le Jardin d’Idées), les difficultés existentielles ou factuelles rencontrées par celui qui consulte constituent le point de départ de la démarche. La représentation qu’il a de l’histoire familiale et le récit qu’il en fait permettent d’identifier les ressources vives de la lignée, mais aussi les stress et les solutions mises en place pour assurer la survie.Une attention particulière portée au choix des prénoms et des métiers, aux dates anniversaires, à la répétition de situations à des âges signifiants fait ressortir les interdépendances entre les individus d’un même système familial, susceptibles de les empêcher d’évoluer librement. Une fois reconnus les liens existants qui entravent, il est possible de s’en détacher avec bienveillance… et d’écrire la suite de l’histoire, une vie où passé et présent se réconcilient pour un avenir plus lumineux. Car si nous portons en nous les traces des blessures de nos ancêtres, nous portons aussi leur résilience et leur amour.L’adage dit que notre famille vit en nous. C’est pourquoi on veillera enfin à donner aux ancêtres, par le biais d’actes symboliques, les ressources qui les auraient aidés à dépasser les épreuves rencontrées. Pour qu’ils retrouvent leur juste place dans l’arbre généalogique. En agissant ainsi, on entraîne cette famille qui nous habite sur le chemin de la lumière et de la libération.La Psychogénéalogie est prisée dans le cadre du développement personnel, mais également pour traiter des blocages émotionnels et des troubles psychosomatiques. Précieux outil de compréhension des dynamiques familiales, elle s’inscrit avec succès dans une approche pluridisciplinaire.De nombreuses personnes témoignent d’un apaisement et d’une meilleure compréhension d’eux-mêmes : en prenant conscience des héritages psychiques de leurs lignées ascendantes, ils ont pu s’approprier les ressources de l’arbre tout en se libérant de poids qui ne leur appartenaient pas et ainsi renouer avec un chemin de vie plus épanouissant. C’est donc bien une œuvre d’émancipation et d’individuation dans le présent que propose l’analyse transgénérationnelle.Sophie du Fontbaré de Fumal, développeuse de talents chez Ozratu et passionnée par le sujet, estime que cette méthode peut être bénéfique pour surmonter des schémas répétitifs (échecs sentimentaux, troubles financiers récurrents, maladies inexpliquées), mieux comprendre son rapport aux autres et à soi-même, et ainsi accéder à une forme de résilience transgénérationnelle.Sandrina d’Anethan et Sophie du Fontbaré de Fumal seront présentes lors du « Salon des Transmissions » organisé par l’ANRB le 5 octobre 2025. Venez les écouter pour découvrir l’efficacité et les bienfaits de cette discipline.Nous remercions le comte Pierre-Alexandre de Lannoy pour la rédaction de cet article.

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Événements

29/08/2025
CILANERéservé aux membres

À bord du Minerva - Youth Sailing Tour 2025 sur l'IJsselmeer

Chers jeunes membres et invités de notre association,Nous avons le plaisir de vous inviter chaleureusement à embarquer à bord du voilier traditionnel Minerva pour notre Youth Sailing Tour 2025 sur l’IJsselmeer.Nous avons affrété le Minerva, et vous voyagerez à son bord pendant une semaine. Vous naviguerez sous la direction du skipper, profiterez du soleil et de la mer, et jetterez l’ancre chaque soir dans un port différent… ou resterez à marée basse ! Vous aurez l’occasion d’explorer les environs, de faire des balades, des randonnées dans les dunes, ou simplement de vous détendre sur la plage.Vous cuisinerez à bord et dormirez dans des cabines de 2 ou 4 personnes. Le bateau dispose d’un salon, d’une grande cuisine, de nombreux espaces sur le pont ainsi que de buanderies. Quand : Du vendredi 29 août à partir de 20h au vendredi 5 septembre vers 15h 🔗 https://www.plattbodenschiff.com/harlingen/minerva.htmlOù : À Harlingen, aux Pays-Bas (les trajets aller-retour sont à organiser par chacun)Âge : De 18 à 26 ansPrix : (incluant le bateau, les skippers et les repas)Pour les membres : 420 €Pour les invités : 470 €

11/09/2025
ProvincesRéservé aux membres

Déjeuner au Club Falligan

Le Comte t’Kint de Roodenbeke, Président, et les membres du Comité de Flandre Orientale de l’ANRB ont le plaisir de vous inviter au déjeuner des membres qui aura lieu à Gand, dans les salons du Club Falligan, le jeudi 11 septembre 2025 à midi. 

12/09/2025
Cours de rockRéservé aux membres

Cours de rock – Saison 2025-2026

Cette activité est exclusivement réservée aux membres de la noblesse belge et/ou européenne.Les cours se tiendront dans les salons de l’ANRB de 19h30 à minuit (12 septembre 2025 au 24 avril 2026).Si vous avez un fils né en 2009 ou une fille née en 2010, n’hésitez pas à leur en parler et à les inscrire via le lien suivant :https://t.ly/VNZtT

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