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Bourse d’Etude Avancée de Solidaritas : Témoignage d’Antoinette de Crombrugghe de Picquendaele.
Antoinette de Crombrugghe a obtenu une bourse de Solidaritas pour l’aider à financer un master d’un an en Climatologie à la prestigieuse Columbia Climate School aux Etats-Unis. Nous lui avons demandé d’évoquer son parcours et son choix.Pourriez-vous résumer votre parcours ? Et nous dire ce qui vous a incité à partir aux Etats-Unis l’année dernière pour y étudier la climatologie à Columbia ?J’ai passé une partie de mon adolescence au Chili, aux côtés de mes parents engagés dans le bénévolat au sein des bidonvilles de Santiago. J’ai été témoin des effets du réchauffement climatique, qu’il s’agisse du recul des glaciers ou de vastes incendies, et j’ai constaté combien ces phénomènes sont profondément liés aux enjeux de justice sociale.Revenue en Belgique, après ma scolarité à Saint-André à Bruxelles, j’ai obtenu en 2023 un Bachelor of Arts in liberal Arts and Sciences à l’Université de Maastricht.Après un stage chez Telos Impact, entreprise spécialisée dans la gestion et le conseil en investissement pour un monde plus durable et résilient, j’ai réalisé mon projet : poursuivre mon parcours académique à Columbia pendant un an.Pourquoi ce projet vous tenait-il tant à cœur ?Comme je l’évoquais, durant mon enfance au Chili, j’ai été confrontée aux effets directs du changement climatique et de son impact sur les communautés vulnérables en particulier.Mon intérêt - je dirais même ma passion - pour les crises du climat et ses enjeux politiques, économiques et sociétaux s’est renforcé au gré de lectures et de discussions toujours plus approfondies.Le programme suivi à Columbia m’aura permis d’acquérir des compétences recherchées et reconnues, mais aussi de bénéficier d’un réseau de poids, pour influer sur la scène et les politiques européennes. Qu’avez-vous appris sur vous-même au cours de cette année à Columbia ?J’ai appris à ne pas compter mes heures ! Car la charge de travail était énorme ! Mais quand on aime, on ne compte pas … Et puis à Columbia l’esprit de communauté « étudiants/enseignants » est une réalité qui s’est d’ailleurs renforcée depuis la dernière élection présidentielle.Quels conseils ou message avez-vous envie de donner aux jeunes de l’ANRB qui rêvent de se perfectionner à l’étranger ?Sur le plan pratique, une bonne planification est fondamentale. Il faut s’y prendre bien à l’avance, bien à temps pour préparer son parcours académique, son projet d’études.Plus votre CV sera cohérent, plus vous aurez des chances d’être accepté par l’institution que vous aurez sollicitée.Sur le plan financier, cela implique la préparation d’un budget : compte tenu du coût élevé des études de haut niveau à l’étranger, il est essentiel d’élaborer un plan financier bien détaillé et structuré.A cet égard, des bourses d’études des institutions hôtes, des pays hôtes et de fondations belges ou mixtes sont généralement disponibles. Une recherche bien complète des possibilités et des conditions d’éligibilité est indispensable. En Belgique, je pense par exemple à la Fondation Roi Baudouin, le fonds Sofina Boël, ou pour ce qui concerne les études aux Etats-Unis, la Belgian American Educational Foundation (BAEF) ou la Fulbright Commission.Mais l’essentiel, finalement, n’est-il pas d’oser poursuivre sa passion ?Nous remercions le baron Henry d'Anethan pour la rédaction de cet article.Solidaritas : Octroi de bourses pour des études avancées à l’étranger ou dans des institutions internationales en Belgique.Votre enfant a obtenu un premier diplôme et veut poursuivre ses études en Belgique ou à l’étranger ? Se spécialiser ? Obtenir un post-master ?Un doctorat ? Des difficultés à financer le projet ?Solidaritas peut accorder une bourse d’études pour contribuer à financer la poursuite de ses études supérieures.En effet, Solidaritas peut octroyer à des jeunes de la noblesse des bourses pour des études à l’étranger ou dans des institutions internationales établies en Belgique.Les études visées sont les spécialisations à l’étranger après un premier diplôme : master après master, doctorat (de préférence à l’étranger), écoles d’art (musique ou autres), stages et tutorats, préparation de concours, etc.Le plan de financement, ainsi que la preuve de son admission par l’institution visée, devront figurer dans le dossier du demandeur.Le rôle de Solidaritas est supplétif : l’étudiant communiquera à Solidaritas le plan de financement établi avec toutes les aides et bourses déjà obtenues ou garanties (bourses publiques ou privées, aide familiale, moyens propres ou autres).Les demandes de renseignements et de bourses sont traitées confidentiellement. solidaritas@anrb-vakb.be
Actualités
Entretien du baron Johan Swinnen (JS) avec le chevalier Loïc De Cannière (LDC), auteur du livre « L'Afrique : un avenir rêvé »
JS : Dans le livre « Afrika : een gedroomde toekomst » (L'Afrique : un avenir rêvé), vous dressez un tableau assez optimiste de l'avenir du continent africain. Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?LDC : Je suis allé en Afrique à de nombreuses reprises au cours des trente dernières années : d'abord pour la société d'ingénierie maritime DEME (qui fait partie du groupe Ackermans & van Haaren), puis en tant que PDG d'Incofin Investment Management (« Incofin IM »). Avec Incofin IM, une société d'investissement à impact, nous avons investi plus d'un demi-milliard d'euros dans 23 pays africains au cours des vingt dernières années, dans des institutions de microfinance, des entreprises agricoles et alimentaires et des petites entreprises productrices d'eau potable. Les investissements d'Incofin IM visent à fournir un rendement financier combiné à un impact social positif mesurable. L'objectif est d'intégrer au maximum les petits entrepreneurs et les agriculteurs dans le circuit économique et de leur offrir ainsi des perspectives d'avenir.Je suis fasciné par l'Afrique et j'ai voulu mettre mes expériences et mes analyses par écrit mais en utilisant un point de vue spécial. Ce qui m'a frappé, c'est que nos médias ont l'habitude de dresser un tableau très pessimiste de l'Afrique, où prédominent la guerre, la faim et la misère. Cette image est très unilatérale. J'ai souvent vu beaucoup de développements porteurs d'espoir en Afrique, qui sont à peine rapportés par les médias. D'où le titre de mon livre : L'Afrique, un avenir rêvé. D'ailleurs, en tant qu'économiste, je souhaitais évaluer l'évolution du continent africain d'ici à 2050. On a beaucoup parlé et écrit sur le passé de l'Afrique, mais peu sur son avenir. Je voulais avant tout faire une analyse de l'avenir de ce continent à la population très jeune.JS : Vous analysez donc l'avenir du continent africain en tant qu'économiste et investisseur. Quels sont les points clés de votre analyse ?PMA : Je pars de l'évolution démographique de l'Afrique subsaharienne. Sa population (1,1 milliard d'habitants aujourd'hui) doublera d'ici 2050 et triplera d'ici la fin du siècle. En conséquence, plus de 20 millions de jeunes entreront sur le marché du travail chaque année au cours des trois prochaines décennies. C'est un chiffre énorme. Il est essentiel que la croissance de l'emploi suive le rythme de la croissance démographique et que l'Afrique réussisse ainsi à créer 20 millions d'emplois supplémentaires par an. Sinon, le chômage, la pauvreté et les troubles menacent. Il ne fait aucun doute que l'augmentation du chômage augmentera la pression migratoire, y compris vers l'Europe. Dans ce livre, j'examine si et comment l'Afrique peut faire face à cette nécessaire création massive d'emplois. JS : Votre analyse de l'avenir de l'Afrique n'est pas vraiment optimiste, objectivement parlant. Qu'est-ce qui justifie votre optimisme ?PMA : L'Afrique est en effet confrontée à d'énormes défis. Mais je vois deux raisons d'être optimiste.Tout d'abord, les Africains excellent par leur créativité et leur esprit d'entreprise. Le professeur Clayton Christensen de la Harvard Business School a décrit dans son livre « The Prosperity Paradox » comment les Africains ont la capacité particulière de faire croître et prospérer les entreprises dans un environnement à faible pouvoir d'achat, dans lequel les entreprises occidentales ne sont pas disposées à opérer. Je constate que l'Afrique compte de plus en plus de « licornes » à succès, des entreprises qui valent plus d'1 milliard de dollars. En outre, de grands conglomérats panafricains émergent dans le secteur alimentaire et dans le secteur bancaire. Ce n'était guère le cas il y a dix ans. Et bien sûr, il y a les millions de micro-entrepreneurs dynamiques, dont j'en ai vu et parlé à des centaines.Deuxièmement, l'évolution démographique en Afrique a aussi un côté très positif. Les Africains ont en moyenne 19 ans. Dans l'Union européenne, l'âge moyen est de 44 ans. L'écart d'âge entre l'Afrique et l'Europe est donc de 25 ans. Une population jeune est un vivier de créativité et d'innovation. On le constate dans la croissance des secteurs créatifs (mode, musique, cinéma, arts plastiques) et dans le secteur technologique (fintech, agritech). Une population jeune, qui a un accès facile aux médias sociaux, fait pression sur les régimes autoritaires et les oblige à plus de transparence, à des réformes démocratiques et au respect des droits de l'homme. C'est une bonne chose pour l'Afrique.JS : Quel rôle voyez-vous pour l'Europe, qui partage une longue histoire pas toujours irréprochable avec l'Afrique ? PMA : Il est temps de tourner la page du passé et d'œuvrer à un partenariat d'égal à égal entre l'Europe et l'Afrique, le « continent jumeau » comme l’appelait l'ancien président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker. Dans un monde où les tensions géopolitiques s'intensifient, l'Europe et l'Afrique doivent former un tandem qui sert les intérêts des deux parties, par exemple dans les domaines de l'énergie, du climat, des matières premières, de la technologie et de la mobilité de la main-d'œuvre. En poursuivant explicitement l'intérêt mutuel, l'Europe se distinguera positivement de la manière dont d'autres puissances étrangères, telles que la Chine et la Russie, agissent en Afrique. L'Union Européenne a fait des pas dans la bonne direction. Les Africains aiment travailler avec l'Europe, mais l'Europe doit faire preuve de plus de volonté de dialogue et de combativité. Sur ce dernier point, l'Europe a beaucoup à apprendre de la Chine. Je reçois ce message de nombreux interlocuteurs africains.
Publireportage : Rencontre avec Ghislaine Holvoet, gemmologue et organisatrice du salon BELFAIR ( 22 et 23 novembre)
Chère Ghislaine, la gemmologie est votre passion, et avec “Mère & Fille” vous en avez fait une aventure à deux voix : qu’apporte ce duo unique à votre regard sur les pierres et sur la création ?“Mère et Fille” reflète une complicité familiale et une passion transmise. Nous avons voulu créer une approche humaine, où chaque pièce, chaque sélection de gemmes, est pensée pour le client afin de susciter une émotion. C’est une aventure à deux, où tradition et modernité se rencontrent.BELFAIR en est déjà à sa troisième édition. Qu’est-ce qui rend ce salon unique par rapport à d’autres événements consacrés au luxe ? BELFAIR offre une parenthèse rare : pendant trois jours, une sélection d’une douzaine de Maisons de haut savoir-faire, souvent sans boutique, réunies trois jours seulement dans les salons privés de l’avenue Franklin Roosevelt. Intimiste, ultra-sélectif et 100 % créateurs : le luxe à découvrir à la source. Pourquoi avoir choisi à nouveau les ‘Salons du 25’ comme lieu d’accueil de cette nouvelle édition ? La maison de l’ANRB, lieu chargé d’histoire, offre un écrin idéal : chaleureux, d’une grande élégance, avec parking aisé et sécurité totale. Loin du stress des rues commerçantes, elle permet une visite sereine, en parfaite résonance avec nos valeurs. Quels sont vos souhaits pour cette 3ᵉ édition ?Mon envie ? Que chacun trouve sa pièce idéale, et qu’il reparte avec un coup de cœur, ou que le visiteur garde un beau souvenir. Les hommes ne sont-ils pas oubliés chez ‘Mère et Fille’ ?Bien sûr que non ! Ni les hommes, ni les jeunes fiancés ! Nous vous encourageons à venir découvrir notre collection de boutons de manchettes. Cette troisième édition conservera-t-elle sa dimension solidaire ?Depuis notre fondation en 2014, nous avons soutenu de nombreuses œuvres. Cette année encore, nous offrons un stand à l’œuvre ..... afin qu’elle puisse présenter ses produits et jouir d’une belle visibilité.
Royal Condroz Culturel asbl 50 ans d’une aventure culturelle, humaine et solidaire
Déjà bien occupée par ses fonctions de bourgmestre de Barvaux-Condroz, ma mère, la comtesse Ferdy d’Aspremont Lynden – femme dynamique et entreprenante – fonde en septembre 1974, le Condroz Culturel asbl.Cet esprit d’entreprise et enthousiaste, le tenait-elle de sa mère, issue d’une lignée d’industriels américains ?Selon ses statuts, l’association a pour mission la promotion et la valorisation de toute forme artistique, ainsi que le soutien financier à des œuvres caritatives, philanthropiques et à des associations culturelles poursuivant des objectifs similaires. Pour ce faire, elle organise des activités variées telles que visites de musées, excursions, voyages … L’idée était – et reste – qu’on peut faire du beau en faisant du bien !Durant les années septante, l’association proposait des pièces de théâtre dans les propriétés privées de la région. Du haut de mes 10 ans, j’accompagnais souvent ma mère et garde un souvenir émerveillé de ces soirées de spectacles où les comédiens jouaient, entre autres, dans la cour du château d’Annevoie, Barvaux ou Ry ! De même, je participais à la préparation des 400 enveloppes contenant la lettre mensuelle de 5 pages, un travail méticuleux facilité aujourd’hui par le courrier électronique.Derrière cette belle initiative, une petite équipe aussi discrète qu’efficace : ma mère, bien sûr, mais aussi ses cousines, la baronne Philippe van Zuylen et la comtesse Didier d’Aspremont Lynden. Ensemble, elles ont façonné l’âme de l’association.Début des années 80, Josyne van Zuylen, globe-trotter à l’esprit curieux, a donné un nouvel élan aux activités de l’asbl. Sous son impulsion, des voyages culturels, proches ou lointains, se sont multipliés, dans une ambiance conviviale et bienveillante. Depuis 2007, j’ai repris le flambeau, entourée de Marguerite De Cannière, de ma belle-sœur, Béatrice de Spirlet et toujours soutenu par mon cher époux.Philippe de Potesta : Quels sont les moteurs de l’engagement bénévole au sein de votre équipe ? Caroline d’Aspremont : Il s’agit de poursuivre cette belle aventure culturelle et sociale, toujours portée par cette atmosphère conviviale et bienveillante qui en fait sa richesse ! Cette démarche a récemment été couronnée par une reconnaissance qui nous touche profondément : la décision de Sa Majesté le Roi d’accorder à notre association le titre honorifique de « Royal ». Désormais, nous portons le nom de Royal Condroz Culturel asbl, une distinction symbolique, qui vient saluer cinq décennies d’engagement en faveur de la culture et la philanthropie. Ce titre ne constitue pas seulement une reconnaissance du chemin parcouru, mais aussi un encouragement à poursuivre la mission fondatrice de l’association.Ph de P : Quelles ont été les dernières activités marquantes du Condroz Culturel ?C d’A : Il est difficile de résumer 50 années de nombreuses activités riches et variées … En 2023, une magnifique croisière en Croatie, à bord d’un bateau entièrement privatisé pour l’association, a marqué les esprits.Octobre de la même année, un séjour culturel à Rome nous a emmenés sur les traces de Raphael. Le printemps 2024 a été l’occasion d’une semaine passionnante au Caire et ses environs, entre histoire millénaire et monde moderne. Février 2025, l’Asie avec une croisière inoubliable sur le Mékong. Et tout au long de ces mois, de nombreuses expositions ont enrichi notre programme, de la Georgie à Aleschinsky, Louise-Marie d’Orléans, première reine des Belges, en passant par bien d’autres escales artistiques.A l’occasion des 50 ans du Condroz Culturel, une pièce de théâtre, « Crusoé repart », amusante, fraîche et originale a été jouée à la Comédie Royale Claude Volter. La soirée s’est poursuivie par une réception chaleureuse, soigneusement orchestrée par Cap Event asbl.Ph de P : Quels sont les projets qui vous enthousiasment pour le futur ?C d’A : Comme d’habitude, plusieurs expositions viendront ponctuer la saison automnale. Fin novembre, une escapade en Rhénanie-Westphalie nous plongera dans la magie de l’Avent, entre châteaux, visite d’Aix-la-Chapelle et marché de Noël au Schloss Merode. Au printemps 2026, cap sur l’Egypte pour un voyage de Louxor à Assouan prolongé par une croisière sur le lac Nasser. Et à l’automne 2026 se profile déjà un voyage à la découverte de la Roumanie.Ph de P : En conclusion, quels sont les souhaits pour l’avenir de votre association ?C d’A : Ce que nous souhaitons aujourd’hui et demain, c’est rester fidèle à l’esprit insufflé par les fondatrices : l’enthousiasme face à l’inattendu, la joie de découvrir ensemble, la souplesse face à l’imprévu. Mais surtout une fidélité profonde de nos valeurs : la culture partagée, l’élégance de la pensée, le plaisir d’être ensemble tout en continuant d’avancer avec cœur !Ph de P : Merci infiniment à Caroline d’Aspremont pour ces précisions qui éclairent avec justesse les réalisations du Condroz Culturel.Philippe de Potesta
Bourse d’Etude Avancée de Solidaritas : Témoignage d’Antoinette de Crombrugghe de Picquendaele.
Antoinette de Crombrugghe a obtenu une bourse de Solidaritas pour l’aider à financer un master d’un an en Climatologie à la prestigieuse Columbia Climate School aux Etats-Unis. Nous lui avons demandé d’évoquer son parcours et son choix.Pourriez-vous résumer votre parcours ? Et nous dire ce qui vous a incité à partir aux Etats-Unis l’année dernière pour y étudier la climatologie à Columbia ?J’ai passé une partie de mon adolescence au Chili, aux côtés de mes parents engagés dans le bénévolat au sein des bidonvilles de Santiago. J’ai été témoin des effets du réchauffement climatique, qu’il s’agisse du recul des glaciers ou de vastes incendies, et j’ai constaté combien ces phénomènes sont profondément liés aux enjeux de justice sociale.Revenue en Belgique, après ma scolarité à Saint-André à Bruxelles, j’ai obtenu en 2023 un Bachelor of Arts in liberal Arts and Sciences à l’Université de Maastricht.Après un stage chez Telos Impact, entreprise spécialisée dans la gestion et le conseil en investissement pour un monde plus durable et résilient, j’ai réalisé mon projet : poursuivre mon parcours académique à Columbia pendant un an.Pourquoi ce projet vous tenait-il tant à cœur ?Comme je l’évoquais, durant mon enfance au Chili, j’ai été confrontée aux effets directs du changement climatique et de son impact sur les communautés vulnérables en particulier.Mon intérêt - je dirais même ma passion - pour les crises du climat et ses enjeux politiques, économiques et sociétaux s’est renforcé au gré de lectures et de discussions toujours plus approfondies.Le programme suivi à Columbia m’aura permis d’acquérir des compétences recherchées et reconnues, mais aussi de bénéficier d’un réseau de poids, pour influer sur la scène et les politiques européennes. Qu’avez-vous appris sur vous-même au cours de cette année à Columbia ?J’ai appris à ne pas compter mes heures ! Car la charge de travail était énorme ! Mais quand on aime, on ne compte pas … Et puis à Columbia l’esprit de communauté « étudiants/enseignants » est une réalité qui s’est d’ailleurs renforcée depuis la dernière élection présidentielle.Quels conseils ou message avez-vous envie de donner aux jeunes de l’ANRB qui rêvent de se perfectionner à l’étranger ?Sur le plan pratique, une bonne planification est fondamentale. Il faut s’y prendre bien à l’avance, bien à temps pour préparer son parcours académique, son projet d’études.Plus votre CV sera cohérent, plus vous aurez des chances d’être accepté par l’institution que vous aurez sollicitée.Sur le plan financier, cela implique la préparation d’un budget : compte tenu du coût élevé des études de haut niveau à l’étranger, il est essentiel d’élaborer un plan financier bien détaillé et structuré.A cet égard, des bourses d’études des institutions hôtes, des pays hôtes et de fondations belges ou mixtes sont généralement disponibles. Une recherche bien complète des possibilités et des conditions d’éligibilité est indispensable. En Belgique, je pense par exemple à la Fondation Roi Baudouin, le fonds Sofina Boël, ou pour ce qui concerne les études aux Etats-Unis, la Belgian American Educational Foundation (BAEF) ou la Fulbright Commission.Mais l’essentiel, finalement, n’est-il pas d’oser poursuivre sa passion ?Nous remercions le baron Henry d'Anethan pour la rédaction de cet article.Solidaritas : Octroi de bourses pour des études avancées à l’étranger ou dans des institutions internationales en Belgique.Votre enfant a obtenu un premier diplôme et veut poursuivre ses études en Belgique ou à l’étranger ? Se spécialiser ? Obtenir un post-master ?Un doctorat ? Des difficultés à financer le projet ?Solidaritas peut accorder une bourse d’études pour contribuer à financer la poursuite de ses études supérieures.En effet, Solidaritas peut octroyer à des jeunes de la noblesse des bourses pour des études à l’étranger ou dans des institutions internationales établies en Belgique.Les études visées sont les spécialisations à l’étranger après un premier diplôme : master après master, doctorat (de préférence à l’étranger), écoles d’art (musique ou autres), stages et tutorats, préparation de concours, etc.Le plan de financement, ainsi que la preuve de son admission par l’institution visée, devront figurer dans le dossier du demandeur.Le rôle de Solidaritas est supplétif : l’étudiant communiquera à Solidaritas le plan de financement établi avec toutes les aides et bourses déjà obtenues ou garanties (bourses publiques ou privées, aide familiale, moyens propres ou autres).Les demandes de renseignements et de bourses sont traitées confidentiellement. solidaritas@anrb-vakb.be
Un anniversaire d’envergure se prépare à Bruxelles : la cathédrale Saints- Michel-et-Gudule fêtera, en 2026, ses 800 ans d’existence ! Son doyen et sa Fabrique d’église s’activent.
Gaëtane Janssens de Bisthoven, présidente de la Fabrique, répond à nos questions.Contribuer à faire connaître ce magnifique édifice gothique est un objectif majeur. Pouvez-vous brièvement raconter son histoire ?Aux VIIIe et IXe siècles, il y avait déjà sur cette colline bruxelloise un oratoire consacré à l’archange St Michel. Au début du XIe siècle, le comte Lambert II de Louvain fit construire une église de style typiquement roman, consacrée elle-aussi à l’archange St Michel, le protecteur de la ville. Cette collégiale fut consacrée en 1047. Pour attirer les pèlerins, il fit transporter dans celle-ci les reliques de Sainte Gudule qui se trouvaient dans la chapelle de Saint Géry située dans la ville basse. Depuis lors, l’église fut officiellement dénommée la collégiale des Saints- Michel- et- Gudule.Ce n’est qu’en 1962 qu’elle fut érigée au rang de cathédrale aux côtés de la cathédrale Saint Rombaut de Malines.Sainte Gudule est une sainte très populaire à Bruxelles mais dont on ne sait pas grand-chose si ce n’est sa piété remarquable.Les forces vives de la cathédrale se sont réunies : quel est leur objectif ?A l’occasion du 800e anniversaire de la pose de la première pierre de l’édifice actuel, en 2026, le conseil de fabrique de la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule, à l’initiative de ce projet, a constitué un groupe de travail, dénommé GUDULA26. Le projet a pour objectif de faire mieux connaître la cathédrale, ses trésors artistiques et la diversité des activités qui s’y déploient aux Belges et aux touristes étrangers.Le programme explore diverses dimensions. Lesquelles ?Gudula26 commencera par une messe pontificale présidée par l’archevêque de Malines-Bruxelles, Monseigneur Terlinden.Au programme aussi : un spectacle de son et lumière, des expositions, des conférences, des concerts, des visites guidées, des pièces de théâtre, des installations artistiques, etc… Ces activités variées ont pour but de mettre en valeur la cathédrale, la spiritualité et l’art qui l’habitent, de faire découvrir ou redécouvrir son histoire passionnante, de faire vivre au public des expériences artistiques uniques.Sur quel laps de temps s’étalera ce projet Gudula26 ?Concrètement, le programme de Gudula26, proposant des activités distinctes et complémentaires, s’étend sur toute l’année 2026. Mais, dès la deuxième semaine de décembre 2025, le spectacle de son et lumière LUMINESCENCE sera proposé.Des activités sont prévues pour tous les publics. Pouvez-vous les décrire ?Alors, je lève pour vous dès à présent le voile sur quelques aspects de ce programme !Le dimanche 11 janvier 2026, à 11h, se tiendra une messe pontificale avec l’envoi par le Pape d’un légat le représentant. Le Roi et la Reine ont également confirmé leur présence. Cette messe sera très probablement diffusée sur KTO.Le spectacle de son et lumière LUMINESCENCE prendra place dans la cathédrale du 11 décembre 2025 au 21 mars 2026, 4 ou 5 soirs par semaine avec 2 ou 3 représentations par soirée. Chaque représentation pourra accueillir 700 personnes. Nous proposons aux spectateurs une expérience artistique et immersive exceptionnelle, permettant à chacun de découvrir la richesse artistique de ce lieu emblématique.La musique a toujours occupé une place prépondérante dans la vie spirituelle et culturelle de la cathédrale. Ses murs résonnent non seulement de prières mais également de musique, en tant que vecteur d’émotion et de langage spirituel, ce qui nous rapproche tous . Il était donc évident pour nous d’inclure dans notre programme des concerts variés et surtout de qualité. Ceux-ci auront lieu durant les week-ends qui suivent la Sainte-Gudule (le 8 janvier 2026) et la Saint-Michel (le 29 septembre 2026) ; nous avons prévu un riche programme musical très varié : du classique, du baroque, des trompes de chasse, des chœurs d’enfants, etc…Sur le plan historique et artistique, tout autant qu’éducatif, des experts viendront nous parler des joyaux que recèle notre belle cathédrale. Ces conférences, gratuites, en français et/ou néerlandais, permettront au public d’enrichir ses connaissances sur le patrimoine artistique de la cathédrale, mais également d’en mesurer son importance sociale et historique.De plus, le lundi 19 janvier 2026, le cardinal-archevêque de Luxembourg, Monseigneur Jean-Claude Hollerich, viendra présenter au Bozar ses réflexions sur : « La cathédrale dans l’Eglise et le monde de ce temps ».Deux pièces de théâtre auront également lieu dans le chœur de la cathédrale : le dimanche 8 février 2026 « Sœur Emmanuelle, le ciel au cœur des poubelles » et le mardi 21 avril 2026 : « Les 5 C : Cardinal, Cancer, Covid, Clown et Coulisses ».Sera également édité un fascicule de visite guidée, conçu spécialement pour le jeune public et remis gratuitement à chaque enfant visitant la cathédrale.Cerise sur le gâteau, une nouvelle BD, dessinée par Baudouin de Ville et retraçant l’histoire de la cathédrale sera aussi éditée.Voilà bien un éventail passionnant qui se déploie sous nos yeux et qui nous entraînera à pérégriner avec intérêt, plaisir et enthousiasme dans ce haut lieu de Bruxelles !Nous remercions la comtesse Emmanuel de Ribaucourt pour cette interview.
Événements
Déjeuners Gourmands : Retour de la chasse
Retour de la chasse ➤ Bridge & Scrabble. Partagez un moment chaleureux avec Cécile Poswick et son équipe dans les salons de l’ANRB (12h). Prolongez l’après-midi autour d’une table de bridge ou de scrabble si vous le souhaitez.
Midis Culturels : L'Ukraine liée à la défense européenne ?
Le Colonel Roger Housen a choisi pour titre de sa conférence : « L’Ukraine liée à la défense européenne ? »
“Fantôme de l'Opéra” au Théâtre Royal du Parc
La JNB vous invite à la pièce de théâtre “Fantôme de l'Opéra” qui sera représentée au Théâtre Royal du Parc.Adresse : Rue de la Loi 3, 1000 Bruxelles

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Le grand hall
Le grand hall est au centre de toute l’action. Il est orné d’une belle cheminée Renaissance, de tapisseries d’Aubusson et de lustres Louis XV imitant ceux de la bibliothèque Mazarine. Un très bel escalier d’honneur permet de monter à l’étage. C’est dans ce lieu magique que les moments les plus marquants de l'association ont pris naissance, créant des moments inoubliables pour certains de nos membres.
Le salon des jeunes
Le salon des JNB est une salle polyvalente. Cet espace cosy et festif est mis à disposition pour vos fêtes ou vos moments « lounge ».
Les salles de réunion
En tant que membre, vous pouvez privatiser nos salles de réunion, et même l'ensemble du bâtiment pour des célébrations plus importantes. Caroline Siraut et son équipe vous aidera à transformer les moindres détails en une expérience vraiment inoubliable.
La salle à manger
Attenant au grand hall principal, la salle à manger est un bel espace de près de 70 m². Les lambris aux murs lui donnent un caractère unique. Une seconde porte très discrète permet l’accès au traiteur de pouvoir servir l’ensemble des invités sans gêner la circulation de vos convives.
Le salon chinois
Le salon Louis XV aux panneaux de style chinois est situé au rez-de-chaussée et donne sur la terrasse de la maison. Il est agrémenté d’un parquet incrusté d’acajou.
Le salon bibliothèque
Le salon bibliothèque, situé à gauche de l'entrée, est un espace intime et raffiné. La pièce est ornée de boiseries et d’étagères de livres, invitant à la détente ou à la conversation. Une seconde porte, discrète, permet de rejoindre le grand hall, renforçant la fluidité et la circulation au rez-de-chaussée.Le salon bibliothèque se prête parfaitement à des dîners en petit comité, où l'on peut partager un moment convivial dans une ambiance feutrée et accueillante.
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