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Framboise Boël, à la croisée des chemins professionnels “Muscler ma confiance en la vie en apprenant à écouter mon intuition”
Avocate au Barreau de Bruxelles depuis 2001, médiatrice agréée, Framboise Boël a toujours été passionnée par l’humain. Sa formation de médiatrice, renforcée par l'expérience acquise en siégeant au sein de conseils d'administration, lui a permis de développer une écoute active, le goût des solutions pragmatiques et équilibrées, la capacité à révéler les talents et un optimisme créatif. Ces compétences, elle les met au service des personnes qu’elle accompagne depuis 2021 dans le cadre de leur transition professionnelle. Philippe de Potesta : Framboise, qu’est-ce qui vous a encouragé à développer une nouvelle activité professionnelle passé quarante ans ? Framboise : Ultra cartésienne, diplômée du secondaire en math-sciences fortes, j’ai choisi d’étudier le droit et suis devenue avocate. Tout allait bien jusqu’à ce que j’aie des enfants. Avoir des enfants, pour une personnalité anxieuse qui tente désespérément de contrôler son univers, c’est un drame absolu. Imaginez un ferry condamné à prendre la mer un soir de tempête, les portes-rampes grandes ouvertes. Après la naissance prématurée de mon fils, j’ai atterri en catastrophe sur la table d’un ostéopathe, qui m’a prescrit de muscler ma confiance en la vie en apprenant à écouter mon intuition. J’ai commencé à me connecter à moi-même, à écouter mes émotions et mes sensations, à prendre des décisions « justes » pour moi. Je me suis lancée. D’abord modestement. Puis de plus en plus franchement. J’ai quitté après 15 ans le cabinet d’avocat dans lequel j’avais fait mes débuts pour fonder mon propre cabinet. Puis, j’ai enfin osé m’avouer que le conflit, cela use. J’ai eu la chance de suivre une formation donnée sur l’accompagnement à la transition professionnelle, fondée sur l’Ikigai, une très ancienne philosophie japonaise. Philippe de Potesta : Qu’est-ce donc que l’IKIGAI ? Framboise : Selon cette philosophie japonaise millénaire, ce qu’on fait le mieux est à la rencontre de quatre cercles : ce qu’on aime faire, ce qu’on fait très bien, ce dont le monde a besoin et les métiers pour lesquels on peut être rémunéré. L’accompagnement dans la recherche de sa raison d’être, « Ikigaï » en japonais, aide à prendre conscience de ses ressources internes, et de ses compétences pour permettre de s’aligner sur ce qui est essentiel pour soi. L’Ikigai est un puissant outil, que j’utilise tant avec des collectivités (demandeurs d’emploi, des classes du secondaire et des entreprises familiales) qu’avec des individus, à tous stades de leur vie professionnelle. Concrètement, j’accompagne mes clients en cinq séances d’1h30, entrecoupées de séances de préparations à domicile, chaque séance étant consacrée à un des cercles de l’Ikigai puis à la synthèse pratique de celui-ci. L’ikigai, c’est un cheminement. Dès lors, chaque fois que la météo le permet, j’accompagne des gens à la recherche d’un métier qui leur ressemble, en marchant avec eux dans la Forêt de Soignes.Philippe de Potesta : Un conseil pour nos lecteurs, jeunes et moins jeune ?Je vous ai raconté comment l’intuition m’avait permis de découvrir une voie à laquelle je n’aurais jamais pensé et de déployer mes ailes. Grâce à elle, j’ai découvert l’Ikigai.Et vous ? En suivant chacun des cercles de l’Ikigai, insufflez un peu de ce qui vous met en joie dans votre quotidien. En période de transformation, c’est essentiel de vous aménager des oasis de plaisir, que ce soit lire, courir, vivre un moment de qualité en famille ou entre amis, la pratique d’un hobby, ... Faites-vous du bien, soyez un bon ami pour vous-même. Vous avez du talent, que ce soit la bonté, le leadership, le goût de la beauté. Ce que vous faites facilement, comme si vous aviez des ailes, vous est tellement familier qu’il vous semble peut-être banal. Détrompez-vous.. Ce pourquoi les gens vous demandent conseil, c’est un pouvoir singulier, qui vous vient naturellement et sur lequel vous pouvez compter pour bâtir à terme un projet professionnel. Contribuer au monde permet de donner du sens à notre vie. C’est le cercle le plus important de l’Ikigai. Vous êtes déjà en mesure d’apporter au monde ce dont il a besoin (Justice, bienveillance, lutte pour le climat ou contre la pauvreté, égalité des chances pour tous, …) Même sans être actif sur le marché de l’emploi, vous pouvez agir bénévolement, au niveau de votre cercle d’intimes, des associations qui vous tiennent à cœur. Avez-vous conscience de l’extraordinaire outil dont vous êtes doté ? L’Intuition, cette boussole qui apporte des solutions sur-mesure à vos besoins. Suivez-la, cette petite voix et apprenez à vous connaitre : restez connecté à ce que vous aimez, ce que vous savez faire et aux choses essentielles pour vous, à votre Ikigai.Vous pouvez vous faire confiance, la réponse est en vous.La vie est un fleuve, disait ma grand-mère la Comtesse René Boël. On peut tenter de maitriser ce qui nous arrive en nageant à contre-courant. On fait du sur-place, c’est épuisant. Ou se laisser porter par le courant, en (se) faisant confiance. C’est sur ce chemin que je vous souhaite de voyager. Interview réalisé par Philippe de Potesta
Actualités
Un Amiral à la tête de de l’Institut Royal Supérieur de Défense
Même si les Amiraux commencent leur carrière au sein de la Marine avec un passage à bord de nos bâtiments de guerre, ils la poursuivent souvent dans des fonctions d’Etat-major et de direction au sein de la Défense. Ainsi, l’Amiral de flottille Baudouin Coppieters de Gibson a repris depuis peu les fonctions de Directeur Général de l’Institut Royal Supérieur de Défense. Né à Bruxelles en 1970, messire Baudouin Coppieters de Gibson, issu d’une ancienne famille originaire de Courtrai, incarne une longue tradition d’attachement au service de notre Royaume. En 1994, il obtint un diplôme d’ingénieur civil en télécommunications à l’École Royale Militaire (ERM) avant de suivre la formation d’officier de marine à l’École d’application de la marine. L’année suivante, il épousa Anastasie de Ghellinck d’Elseghem, avec laquelle il partage une vie familiale heureuse, enrichie par leurs quatre enfants.Issu d’une lignée militaire, Baudouin ne tarda pas à montrer un intérêt marqué pour les forces armées, perpétuant ainsi les traditions familiales. Son père, Xavier Coppieters de Gibson, ingénieur polytechnicien, fut colonel breveté d’État-Major (BEM), tandis que son grand-père maternel, le comte Maurice de Lannoy, servit comme lieutenant-colonel d’artillerie.Promu lieutenant de vaisseau en septembre 2000, il suit un postgraduat en ingénierie des systèmes d’information à l’École nationale supérieure des techniques avancées de Paris, qui lui confère, en 2002, le brevet d’ingénieur du matériel militaire. Suite à cette formation il rejoint la Direction Générale des Ressources Matérielles (DGMR) et suit ensuite le cours pour candidats officiers supérieurs au Collège de défense. Début 2008, il rejoint le Primula comme commandant en second. Il en devient le commandant en juillet de la même année, participant à des missions nationales et internationales. En 2010, il devient chef de la sous-section lutte anti-mines à la direction générale des ressources matérielles.En juin 2014, il devient commandant en second de la frégate Léopold 1er, participant à l’opération Atalante et à un programme dans le golfe de Guinée. Fin 2015, il lance le projet de renouvellement des capacités de lutte anti-mines, qui aboutit, en mars 2019, à l’attribution des contrats pour 12 navires équipés de drones au consortium Belgian Naval & Robotics.Le 15 mai 2019, il devient commandant de la frégate Louise-Marie et rejoint ensuite l’État-major jusqu’en juillet 2024 dans la gestion des systèmes navals et les programmes de renouvellement des capacités maritimes.Il est finalement nommé directeur général de l’Institut royal supérieur de défense, qui est, pour le ministère de la Défense, d’une part le centre d’étude et de réflexion dans le domaine de la sécurité et de la défense, et d’autre part le coordinateur et le facilitateur des activités dans le domaine de la recherche, du développement et de l'innovation.En Belgique, le grade d’amiral de flottille est le premier grade parmi les officiers amiraux.Au nom de tous ses membres, l’ANRB félicite chaleureusement Baudouin Coppieters de Gibson pour sa nomination et lui souhaite bon vent dans ses nouvelles fonctions, en particulier à l’heure où la Marine belge se prépare à relever les défis stratégiques de demain.Nous remercions le comte Pierre-Alexandre de Lannoy pour la rédaction de cet article.
Monsieur Adriaan Jacobovits de Szeged, ancien ambassadeur, entre autre, en poste en Russie, Ukraine et Moldavie, était l’invité des Conférences des Midis Culturels.
Il avait choisi comme thème de sa conférence : "La situation politique en Russie aujourd’hui ". Retrouvons ici les grandes lignes de son développement. Adriaan Jacobovits de Szeged a débuté sa conférence en affirmant que, bien que la Russie soit en partie située en Europe, elle n’est pas occidentale. Il a cité son professeur russe à l’université de Leyde, qui disait que la Russie devait être perçue comme un monastère, avec sa propre religion et sa propre culture. Selon cette vision, les habitants de ce "monastère" sont convaincus que leur culture est supérieure à celle d’un Occident qu’ils jugent décadent. Ce "monastère" est protégé de son environnement hostile par une force armée.L’orateur a souligné la résilience du peuple russe, sa patience — une qualité dont, selon eux, nous pourrions tirer des enseignements — et l’absence de la mentalité américaine « Si vous pouvez l’imaginer, vous pouvez le faire. » Pour les Russes, l’homme est soumis au destin, contre lequel il est inutile de lutter. L’influence de l’Église à travers les siècles a probablement joué un rôle à cet égard : Dieu décide, et il faut accepter son sort. L’individu se soumet à l’État, qui est vu comme seul capable de subvenir à ses besoins.Bien sûr, ce sont là des généralités. Heureusement, il existe des exceptions individuelles.Le régime actuel de la Russie, où le pouvoir est concentré entre les mains des services secrets dirigés par Poutine, est exceptionnel, même pour la Russie. Pendant l’ère soviétique, la police secrète était subordonnée au Parti.L’organe le plus important en Russie est le Conseil de sécurité, composé de quatorze membres, sous la présidence de Poutine, où sont prises toutes les grandes décisions. Cet organe est majoritairement constitué de membres des services secrets, de l’armée et de la police. À titre de comparaison, dans le Politburo de l’ère soviétique, le chef du KGB n’était presque jamais membre. Le Conseil de sécurité est alimenté par l’administration présidentielle, le principal organe d’État, qui prépare les décisions dans tous les domaines. Les ministères, eux, exécutent ces décisions.Adriaan Jacobovits a ensuite abordé la situation économique et sociale de la Russie : une croissance économique d’environ 3,6 %, principalement due aux énormes dépenses de l’État dans l’industrie militarisée, mais aussi en faveur de ses citoyens. Ainsi, un soldat combattant en Ukraine reçoit l’équivalent de 2.000 € par mois, un montant bien supérieur au salaire moyen. Dans de nombreuses régions, il peut également recevoir une prime pouvant atteindre 1.000 € s’il se porte volontaire. En cas de décès, sa famille touche environ 50.000 €, ou 30.000 € en cas de blessure grave. Ces compensations sont la principale motivation pour s’engager dans le conflit. Cependant, ces dépenses entraînent une inflation, actuellement autour de 8,6 %.Le pétrole et le gaz demeurent les principales exportations. Si les exportations de pétrole continuent par des moyens détournés, Gazprom a enregistré pour la première fois depuis 1990 une perte, car les exportations vers l’Europe, son principal client, ont presque totalement cessé. Avant la guerre en Ukraine, l’Europe importait environ 175 milliards de mètres cubes de gaz par an, dont il ne reste qu’une fraction (environ 28 milliards) destinée à la Hongrie, à la Slovaquie et à l’Autriche. Poutine a ordonné la construction de gazoducs pour desservir le marché intérieur, mais cela prendra du temps. La Chine pourrait acheter 30 milliards de mètres cubes via un gazoduc cette année, ainsi que du gaz naturel liquéfié, mais les négociations sur un deuxième gazoduc sont au point mort, car la Chine refuse de payer les prix souhaités par la Russie.Poutine prétend souvent que la Russie, avec sa taille, ses ressources et son peuple talentueux, peut se suffire à elle-même et n’a pas besoin du reste du monde. Cette mentalité, qui dépasse Poutine, condamne inévitablement la Russie à rester en retard. À une époque de développement technologique rapide, les échanges mondiaux sont essentiels pour rester compétitif.Les autorités russes identifient deux grands problèmes : le déclin démographique et le manque de main-d’œuvre. Pour y remédier, elles accordent des aides financières aux familles nombreuses. Ceux qui ont trois enfants ou plus sont exemptés de service militaire. Une loi récente rend même la promotion du "sans-enfant" passible de sanctions. L’exode d’environ 800.000 Russes vers l’étranger et les pertes militaires aggravent cette pénurie de travailleurs.Un autre problème majeur est l’exclusion de la Russie du système de paiements internationaux "Swift", rendant difficile le règlement des importations ou des exportations.La Russie revient à ce qu’elle appelle des "valeurs traditionnelles", ce qui inclut l’opposition à l’avortement et à l’homosexualité. Dans les écoles primaires, les cours de "sciences familiales" sont obligatoires et prônent les valeurs traditionnelles : pourquoi fonder une famille, comment se comporter envers ses parents et grands-parents, etc. Des cours d’instruction militaire sont également dispensés, visant à former des "patriotes".Sur le plan international, la Russie aspire à influencer les politiques mondiales et à maintenir une sphère d’influence à ses frontières, notamment dans ce qui était autrefois appelé "l’étranger proche", maintenant désigné comme "l’espace post-soviétique". Ce territoire inclut naturellement, selon Poutine, "ce qu’on appelle aujourd’hui l’Ukraine", qu’il considère comme partie intégrante de la Russie. Poutine ne s’arrêtera pas tant que l’Ukraine ne deviendra pas, comme la Biélorussie, un "État uni" avec la Russie.Cependant, comme l’a dit récemment un chercheur américain : "Les aspirations de la Russie ne correspondent pas à ses capacités."Nous remercions Monsieur Adriaan Jacobovits de Szeged pour ce partage de réflexion.
Framboise Boël, à la croisée des chemins professionnels “Muscler ma confiance en la vie en apprenant à écouter mon intuition”
Avocate au Barreau de Bruxelles depuis 2001, médiatrice agréée, Framboise Boël a toujours été passionnée par l’humain. Sa formation de médiatrice, renforcée par l'expérience acquise en siégeant au sein de conseils d'administration, lui a permis de développer une écoute active, le goût des solutions pragmatiques et équilibrées, la capacité à révéler les talents et un optimisme créatif. Ces compétences, elle les met au service des personnes qu’elle accompagne depuis 2021 dans le cadre de leur transition professionnelle. Philippe de Potesta : Framboise, qu’est-ce qui vous a encouragé à développer une nouvelle activité professionnelle passé quarante ans ? Framboise : Ultra cartésienne, diplômée du secondaire en math-sciences fortes, j’ai choisi d’étudier le droit et suis devenue avocate. Tout allait bien jusqu’à ce que j’aie des enfants. Avoir des enfants, pour une personnalité anxieuse qui tente désespérément de contrôler son univers, c’est un drame absolu. Imaginez un ferry condamné à prendre la mer un soir de tempête, les portes-rampes grandes ouvertes. Après la naissance prématurée de mon fils, j’ai atterri en catastrophe sur la table d’un ostéopathe, qui m’a prescrit de muscler ma confiance en la vie en apprenant à écouter mon intuition. J’ai commencé à me connecter à moi-même, à écouter mes émotions et mes sensations, à prendre des décisions « justes » pour moi. Je me suis lancée. D’abord modestement. Puis de plus en plus franchement. J’ai quitté après 15 ans le cabinet d’avocat dans lequel j’avais fait mes débuts pour fonder mon propre cabinet. Puis, j’ai enfin osé m’avouer que le conflit, cela use. J’ai eu la chance de suivre une formation donnée sur l’accompagnement à la transition professionnelle, fondée sur l’Ikigai, une très ancienne philosophie japonaise. Philippe de Potesta : Qu’est-ce donc que l’IKIGAI ? Framboise : Selon cette philosophie japonaise millénaire, ce qu’on fait le mieux est à la rencontre de quatre cercles : ce qu’on aime faire, ce qu’on fait très bien, ce dont le monde a besoin et les métiers pour lesquels on peut être rémunéré. L’accompagnement dans la recherche de sa raison d’être, « Ikigaï » en japonais, aide à prendre conscience de ses ressources internes, et de ses compétences pour permettre de s’aligner sur ce qui est essentiel pour soi. L’Ikigai est un puissant outil, que j’utilise tant avec des collectivités (demandeurs d’emploi, des classes du secondaire et des entreprises familiales) qu’avec des individus, à tous stades de leur vie professionnelle. Concrètement, j’accompagne mes clients en cinq séances d’1h30, entrecoupées de séances de préparations à domicile, chaque séance étant consacrée à un des cercles de l’Ikigai puis à la synthèse pratique de celui-ci. L’ikigai, c’est un cheminement. Dès lors, chaque fois que la météo le permet, j’accompagne des gens à la recherche d’un métier qui leur ressemble, en marchant avec eux dans la Forêt de Soignes.Philippe de Potesta : Un conseil pour nos lecteurs, jeunes et moins jeune ?Je vous ai raconté comment l’intuition m’avait permis de découvrir une voie à laquelle je n’aurais jamais pensé et de déployer mes ailes. Grâce à elle, j’ai découvert l’Ikigai.Et vous ? En suivant chacun des cercles de l’Ikigai, insufflez un peu de ce qui vous met en joie dans votre quotidien. En période de transformation, c’est essentiel de vous aménager des oasis de plaisir, que ce soit lire, courir, vivre un moment de qualité en famille ou entre amis, la pratique d’un hobby, ... Faites-vous du bien, soyez un bon ami pour vous-même. Vous avez du talent, que ce soit la bonté, le leadership, le goût de la beauté. Ce que vous faites facilement, comme si vous aviez des ailes, vous est tellement familier qu’il vous semble peut-être banal. Détrompez-vous.. Ce pourquoi les gens vous demandent conseil, c’est un pouvoir singulier, qui vous vient naturellement et sur lequel vous pouvez compter pour bâtir à terme un projet professionnel. Contribuer au monde permet de donner du sens à notre vie. C’est le cercle le plus important de l’Ikigai. Vous êtes déjà en mesure d’apporter au monde ce dont il a besoin (Justice, bienveillance, lutte pour le climat ou contre la pauvreté, égalité des chances pour tous, …) Même sans être actif sur le marché de l’emploi, vous pouvez agir bénévolement, au niveau de votre cercle d’intimes, des associations qui vous tiennent à cœur. Avez-vous conscience de l’extraordinaire outil dont vous êtes doté ? L’Intuition, cette boussole qui apporte des solutions sur-mesure à vos besoins. Suivez-la, cette petite voix et apprenez à vous connaitre : restez connecté à ce que vous aimez, ce que vous savez faire et aux choses essentielles pour vous, à votre Ikigai.Vous pouvez vous faire confiance, la réponse est en vous.La vie est un fleuve, disait ma grand-mère la Comtesse René Boël. On peut tenter de maitriser ce qui nous arrive en nageant à contre-courant. On fait du sur-place, c’est épuisant. Ou se laisser porter par le courant, en (se) faisant confiance. C’est sur ce chemin que je vous souhaite de voyager. Interview réalisé par Philippe de Potesta
Qui se cache derrière Margaux…
Passionnée par la cuisine depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours adoré créer et composer des recettes avec ce que j'avais sous la main. Très rapidement, j'ai compris qu'il ne s'agissait pas seulement d'un savoir-faire, mais aussi d’un art : un mélange d’ingrédients, des saveurs, d’herbes fraîches.Afin de partager cette passion avec vous, j’ai décidé d'écrire 3 livres de cuisine. Sur mon site et mes réseaux sociaux, vous retrouverez également de nombreuses recettes qui pourront vous inspirer. Rochers à la noix de coco : Ingrédients pour 12 rochers :3 blancs d’oeufs80g de sucre de canne180g de poudre de coco Préparation :Allumez le four à 180°.Séparez les blancs et les jaunes d’oeufs.Mélangez les blancs d’oeufs avec le sucre et la poudre de coco.Formez des petites boules de tailles identique.Déposez les rochers sur une plaque de cuisson et faites-les cuire pendant 15-20 minutes.Merci à Margaux de Biolley pour cette délicieuse recette de rochers à la noix de coco et son talent culinaire inspirant !
REGARDS CROISES
Deux enseignants partagent leur passion pour la lecture comme moyen de résistance face aux distractions numériques.Je constate avec mes collègues à quel point l’écran pousse les adolescents à être sans cesse à l’extérieur d’eux-mêmes en sautant d’une vidéo à l’autre et en étant constamment distraits par les notifications incessantes. La lecture, au contraire, par l’effort silencieux et solitaire qu’elle propose est un véritable chemin pour se reconnecter à son intériorité, lieu des grands rêves et des grands désirs, si importants au seuil de la vie adulte.Je suis émerveillée par l’imagination, la créativité et la vivacité de mes élèves qui sont de grands lecteurs. Je suis persuadée que la compagnie des livres stimule leur imaginaire et nourrit leur être. Cet été, j’ai d’ailleurs été marquée par une phrase du pape François (*) consacrée à la lecture. Elle nous donne de « voir à travers les yeux des autres », d’acquérir « une largeur de perspective qui élargit notre humanité ».Pour eux, j’en suis persuadée, la littérature est une école de compassion et d’empathie. (*) lettre du Pape François sur le rôle de la littérature dans la formation.Annonciade d’Otreppe, professeur d’histoire à Agnes School. buibi« Chaque lecture est un acte de résistance » (Daniel Pennac).Il existe encore des écoles-bastions, en primaire comme en secondaire, qui ont choisi d’entrer en résistance face au déficit en lecture des nouvelles générations. Il existe encore des élèves éclairés qui à 10 ans se réjouissent de découvrir « Oscar et la Dame rose » ou « Wonder », et d’autres qui à 17 ans sont profondément marqués par l’exigence ciselée des 700 pages d’un livre-univers comme « La Horde du Contrevent ». Il existe encore des enseignants lucides qui n’ont pas oublié qu’il importe de toujours donner du sens à chaque lecture imposée par l’école : au-delà du plaisir ou de l’effort intellectuel, il s’agit de trouver un moteur assez puissant pour motiver un enfant ou un adolescent à plonger dans l’imaginaire d’un auteur. Un élève qui lit « Douze hommes en colère » revêtira en classe les habits d’un avocat en herbe et tentera le temps d’une plaidoirie d’aider un jeune accusé au préalable si mal défendu. Un élève qui lit « La Nuit des Temps » rivalisera d’ingéniosité lors d’un concours d’exposés à créer sa propre neo-utopie adaptée à la société moderne. Un élève qui lit « La Mort du roi Tsongor » verra défiler sous ses yeux un millénaire de mythes et d’images universelles qui structurent sa psyché. Il existe encore des élèves qui lisent. Cédric de Séjournet de Rameignies, professeur de français à l’Institut Saint-André d’IxellesNous remercions Claire de Ribaucourt pour ces propos recueillisCet article fait écho à celui publié dans la circulaire d'octobre 2024 (accessible uniquement aux membres) : « La lecture agrandit l’âme » - Voltaire.
Événements
JNB : Jeux de société à l'ANRB
La JNB vous convie à son après-midi jeux de société le dimanche 12 janvier à 14h30 à l’ANRB. PAF : 5 euros sur le compte de la JNB-JBA : BE51 0689 4781 9662. Communication: Prénom et Nom + Jeux. RSVP avant le 8/01.Contact : F. de Sauvage 0474/54.20.03
Le petit Pablo : Au temps des Pharaons (MRAH au Cinquantenaire à Bxl)
Les petits enfants emmènent papy et mamy au musée …L’art ouvre de nouveaux horizons… et nous inspire !Visitez des expositions de manière interactive et ludique avec vos petits-enfants par tranche d’âge, le samedi après-midi à partir de 14h.Vivez un moment de complicité intergénérationnelle, de découvertes artistiques et d’activités créatives suivies d’un bon goûter sur place !ATELIERS ENFANTSSous la conduite d’un guide vous pourrez observer les sculptures, les sarcophages et les nombreux objets de l’Egypte ancienne. Une occasion unique pour découvrir leur vie, leurs habitudes et leurs croyances .Embarquez sur un bateau pour un voyage magique le long des berges du Nil… Partez à la découverte des habitants et de leur vie de tous les jours, des animaux et des plantes… Observez les objets, ils ont tant d’histoires à nous raconter…Dans l’atelier, vous réaliserez un bricolage intergénérationnel dans le thème de votre visite : poterie, masque, amulette de protection, collage …au gré de l’inspiration de l’animatrice du jour et en fonction de votre âge. Vous pourrez bien sûr ramener vos créations chez vousPROGRAMME13 h 45 Accueil14 h 00 Visite - goûter - atelier bricolage intergénérationnel16 h 30 Fin de la journéeRESERVATION : www.bit.ly/petitpablo18janTARIF & PAIEMENTEnfant de 6 à 12 ans ans : 20 € & Grand-parent : 25 € (avec museum pass : 20 €)sur le compte de l ANRB : BE15 0689 4579 8830 ; en mentionnant « Petit Pablo 18/01_Nom_Prénom »ADRESSEMusée d’Art et d’Histoire au Cinquantenaire,entrée et parking rue des Nerviens (10 min de marche)métro Mérode
Conférence Parentalité : Le lien des enfants aux écrans
Caroline Depuydt est médecin psychiatre. Elle travaille à la clinique Fond’Roy à Bruxelles où elle est responsable d’un service psychiatrique d’hospitalisation sous contrainte. Elle tente aussi, au travers de conférences pour les professionnels et d’interventions dans les médias, de soutenir le bien-être psychique de tou⸱te⸱s. C’est dans ce cadre qu’elle a publié un ouvrage qui a rencontré un vif succès “Bien dans ma tête grâce aux neurosciences”. En outre, elle est chroniqueuse dans l’émission santé “La grande forme” sur Vivacité.Details et inscriptions :https://bit.ly/Conférenceparentalitémail : conferencesdesparents@anrb-vakb.beOuverture des portes : 19:45. Conférence : 20:00
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Le grand hall
Le grand hall est au centre de toute l’action. Il est orné d’une belle cheminée Renaissance, de tapisseries d’Aubusson et de lustres Louis XV imitant ceux de la bibliothèque Mazarine. Un très bel escalier d’honneur permet de monter à l’étage. C’est dans ce lieu magique que les moments les plus marquants de l'association ont pris naissance, créant des moments inoubliables pour certains de nos membres.
Le salon des jeunes
Le salon des JNB est une salle polyvalente. Cet espace cosy et festif est mis à disposition pour vos fêtes ou vos moments « lounge ».
Les salles de réunion
En tant que membre, vous pouvez privatiser nos salles de réunion, et même l'ensemble du bâtiment pour des célébrations plus importantes. Caroline Siraut et son équipe vous aidera à transformer les moindres détails en une expérience vraiment inoubliable.
La salle à manger
Attenant au grand hall principal, la salle à manger est un bel espace de près de 70 m². Les lambris aux murs lui donnent un caractère unique. Une seconde porte très discrète permet l’accès au traiteur de pouvoir servir l’ensemble des invités sans gêner la circulation de vos convives.
Le salon chinois
Le salon Louis XV aux panneaux de style chinois est situé au rez-de-chaussée et donne sur la terrasse de la maison. Il est agrémenté d’un parquet incrusté d’acajou.
Le salon bibliothèque
Le salon bibliothèque, situé à gauche de l'entrée, est un espace intime et raffiné. La pièce est ornée de boiseries et d’étagères de livres, invitant à la détente ou à la conversation. Une seconde porte, discrète, permet de rejoindre le grand hall, renforçant la fluidité et la circulation au rez-de-chaussée.Le salon bibliothèque se prête parfaitement à des dîners en petit comité, où l'on peut partager un moment convivial dans une ambiance feutrée et accueillante.
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