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À la une

01/04/2025

RALLYE DES CHÂTEAUX 2025 : le Hainaut !

Partez à la découverte de 15 parcs et châteaux dans la province du Hainaut. Un déjeuner est proposé à Antoing, Beloeil et Louvignies, sur réservation et avec paiement préalable. Tous les bénéfices de cette journée seront reversés à Solidaritas. Inscription et paiement obligatoires avant le 2 mai sur : www.anrb-vakb.be/rallyeToute inscription en tant que non-membre doit se faire par le biais d'un parrainage.

Actualités

24/04/2025

Jean Ferrat chantait : « La femme est l’avenir de l’homme ». Dans notre monde chahuté, quelle belle opportunité que de pouvoir interroger Anne-Claire de Liedekerke, Présidente de l’association Make Mothers Matter - MMM. Avec conviction, clarté et une détermination chaleureuse et de bon aloi, elle a accepté de répondre à nos questions.

Comment est né ce mouvement MMM ?Make Mothers Matter est une association sans affiliation politique ni confessionnelle, née en 1947 à l’UNESCO, dans un contexte d’après-guerre : pendant la guerre, quand les hommes et beaucoup de femmes sans enfants étaient au front, ce sont les mères qui s’occupaient de faire « tourner les choses » càd s’occuper des fermes, des commerces, des entreprises… en plus du foyer et de l’éducation des enfants. Elles avaient tout à gérer. C’est à la suite du congrès international « La mère, ouvrière du progrès humain » organisé à l’UNESCO, qu’est né le Mouvement Mondial des Mères devenu Make Mothers Matter – MMM.MMM défend les femmes qui sont mères et valorise leur rôle au sein de la famille et dans la société. MMM invite inlassablement à prendre conscience que les mères sont actrices de changement pour un monde meilleur et que leur action a un impact bien au-delà du cercle familial.« Quand les mères sont soutenues et reconnues » dites-vous, « elles sont actrices de changement », quel serait alors leur rôle ?Reconnaître le rôle des mères, c’est défendre le concept du « CARE » (mot englobant pour dire « prendre soin de » qui n’a pas son équivalent en français). Ce TRAVAIL de soin et d’éducation (c’est un vrai « travail » même s’il n’est pas rémunéré !) est tellement important pour préserver l’équilibre familial et social ! C’est un travail invisibilisé et pourtant derrière lui se cachent des enjeux économiques, de développement, de justice sociale, d’égalité et même de paix. Lors d’un colloque organisé au Bangladesh, j’ai entendu ce cri du cœur des femmes qui était le même que celui des mères chez nous : « Nous demandons d’être RECONNUES pour notre travail dans notre famille ! » C’est tellement nécessaire et évident car « Essayez sans les mères » ! Dans le monde du travail rémunéré, « la vraie différence de salaire commence dès le premier enfant… » et c’est une grande injustice pour les mères qui se retrouvent trop souvent dans la catégorie la plus pauvre de la population. Ce constat fut mis en lumière par Claudia Coldin, chercheuse américaine et prix Nobel d’Économie en 2023. Mais MMM le dit depuis bien longtemps !Quels sont les domaines d’action privilégiés de MMM ?La valorisation du travail familial de « care » et d’éducation » qui a une incidence réelle sur l’avenir des pays ; le développement de la petite enfance : la base affective et émotionnelle est si importante ; la conciliation vie familiale - vie professionnelle ; la santé mentale des mères souvent pas loin de l’épuisement tant est lourde leur charge entre famille et travail car partout ce sont les mères qui s’occupent majoritairement des enfants. Elles sont aussi parfois victimes de violences tout en ayant, magnifique paradoxe, le pouvoir de promouvoir la paix et d’éduquer aux valeurs de cohésion sociale. Enfin, l’engagement des pères qui est un levier essentiel pour faire évoluer la situation en s’investissant d’avantage dans le soin et l’éducation des enfants.Comment parvenir à moduler la vie familiale et la vie professionnelle pour une mère ? Le monde du travail entend-il cette demande pressante ?Depuis le début de l’ère industrielle les familles n’ont cessé de s’adapter au monde du travail. Aujourd’hui, le monde du travail doit s’adapter aux familles. C’est un enjeu vital pour nos sociétés. Il s’agit de réaliser qu’à certaines périodes, la priorité doit pouvoir être donnée à la famille. Développer la flexibilité au travail et le travail à temps partiel ; faciliter la rentrée dans le monde du travail en valorisant les compétences acquises par le travail familial seraient des solutions. La diversité des politiques et des mesures doit accompagner la diversité des choix et des personnes.MMM travaille aussi en partenariat avec d’autres organisations. Comment ?MMM est une association mondiale avec un réseau d’associations partenaires qui agissent sur le terrain avec et pour les mères. MMM entend et fait entendre les voix des mères : nous entendons ce que disent les mères dans différents pays et le répercutons au niveau des institutions internationales pour susciter des lois et des mesures qui répondent aux défis que rencontrent les mères.La force de MMM est de créer des ponts entre les mères et les décideurs. Notre objectif est de soutenir les mères avec un impact profond et durable sur leurs enfants, leur famille et plus largement sur la société dans son ensemble.Thomas d’Ansembourg écrivait qu’ « un citoyen pacifié est un citoyen pacifiant ». Quelle évidence forte à proposer sans réserve à notre société et que MMM, par son élan, ses propos justes et son souci de fédérer les mères, essaie d’améliorer sans relâche et avec une belle part d’enthousiasme !Nous remercions la comtesse Emmanuel de Ribaucourt pour la réalisation de cette interview.

24/04/2025

A l'hôtel de Gaiffier d’Hestroy à Namur qui abrite le musée des arts anciens du namurois, débute l’exposition LOUISE D'ORLÉANS, première reine des Belges : un destin romantique.

Monsieur Julien de Vos est, pour la Province de Namur, le directeur du Service des musées et du patrimoine culturelPhilippe de Potesta : Monsieur de Vos, y a-t-il une différence entre l’exposition sur Louise d’Orléans qui s’est tenue à Chantilly et celle qui débute en ce moment jusqu’à la mi-juin à Namur ?Julien de Vos : L’exposition au musée Condé à Chantilly était l’occasion d’évoquer la place particulière qu’occupait Louise au sein de la maison royale des Orléans, et d’en réhabiliter en quelque sorte l’importance, avec un accent tout particulier sur les goûts et passions hérités de ses parents. L’exposition de Namur ajoute à cette première présentation un volet complémentaire, plus personnel, grâce non seulement aux écrits de la souveraine (sa correspondance pléthorique, ses carnets de croquis, ses exercices d’« écolière », ses cahiers de voyage, …) mais aussi à l’aide d’objets et de souvenirs qu’elle collectionnait ou réalisait. C’est ainsi, par exemple, que le parcours scénographique dévoile pour la première fois des bijoux et des objets sentimentaux, mais aussi des sculptures, dessins et aquarelles que la première reine des Belges conservait soigneusement dans ses appartements dans des portefeuilles ou des albums romantiques, Les pièces présentées, qui n’avaient encore jamais été exposées, sont donc plus nombreuses et plus diverses, afin de découvrir avec pudeur l’intimité de Louise, depuis sa passion pour le Moyen Âge et ses châteaux, jusqu’à ses goûts belges et les combats qui ont forgé sa vision de la fonction royale. À l’issue de la visite, loin de la vision d’une femme effacée et d’une reine oubliée que le souvenir en a trop souvent laissé, la personnalité de Louise se révèle au visiteur telle qu’elle apparut dès l’époque : une icône pour la Belgique devenue son ange tutélaire, une première reine des Belges qui connut le destin d’une héroïne romantique.Ph de P : Parmi les pièces exposées, y en a-t-il une qui suscite une émotion particulière ?J de V : L’objet présenté dans l’exposition, qui pour moi et pour les visiteurs est le plus émouvant, est sans nul doute le bracelet d’or avec les médaillons en forme de cœurs, renfermant les cheveux des membres familiaux proches de Louise. Ce bijou précieux, qui permettait à la reine des Belges de rester intimement proche avec ceux qu’elle aimait, a été offert par la reine d’Angleterre Victoria le 3 avril 1844, à l’occasion de l’anniversaire de Louise. Il s’inscrit dans la longue tradition romantique de la joaillerie sentimentale, dont les pièces produites servaient en quelque sorte de précieux reliquaires, emportés à volonté par Louise lors de ses sorties ou, le plus souvent, portés dans l’intimité de ses appartements. Ils sont l’incarnation des liens étroits et des souvenirs familiaux que les membres des cours princières se plaisaient à se rappeler et à évoquer, en s’offrant et s’échangeant de tels objets. Les miniaturistes, pour ces bijoux sentimentaux, étaient des artistes particulièrement recherchés, dans la mesure où la préciosité des réceptacles d’or - souvent ornés de pierreries – pouvait être combinée à l’emploi de miniatures, réalisées par les plus grands artistes, dont le plus fameux est sans nul doute William Charles Ross. Puisant son inspiration dans les portraits officiels réalisés par Franz Xaver Winterhalter, le miniaturiste ne s’attachait à en garder que les yeux, considérés comme « la voix de l’âme ». Et c’est cette « ribambelle » de prunelles qui interpelle, alors qu’à l’intérieur de plusieurs de ces médaillons certaines inscriptions permettent parfois d’identifier le « propriétaire » de l’œil. Dans d’autres cas, le prénom est formé, sur le couvercle grâce à l’usage d’acrostiches, l’initiale de chaque pierre représentant une lettre bien précise. La préciosité de ces deux objets, intimes et familiers, donnent un éclairage émouvant sur les sentiments éprouvés par la reine dans son quotidien. Ce sont les recherches menées en partenariat étroit avec le musée Condé qui a permis non seulement d’en retrouver et d’en retracer l’histoire, mais aussi de les acquérir. Ils sont désormais la propriété du musée de Chantilly, et ont ainsi rejoint les collections dont l’embryon a été constitué par le propre frère de Louise, le duc d’Aumale Henri d’Orléans.Un grand merci à l’homme passionné d’histoire qu’est monsieur de Vos pour ses explications qui nous donnent vraiment l’envie de découvrir cette passionnante exposition sur notre première Reine dans le lieu prestigieux qu’est l'hôtel de Gaiffier d’Hestroy, en plein centre de Namur. Exposition placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté la Reine.Philippe de Potesta

24/04/2025

CARE Belgium : Agir pour un monde plus stable et équitable

Dans un monde en pleine mutation, marqué par des crises géopolitiques, économiques et environnementales de plus en plus complexes, la solidarité internationale se trouve face à des défis majeurs. Le contexte actuel est particulièrement difficile : guerre en Ukraine, crise climatique, insécurité alimentaire... autant de phénomènes qui exacerbent les inégalités et fragilisent la stabilité mondiale. Dans ce contexte turbulent et incertain, il devient essentiel de se poser une question fondamentale : peut-on vraiment se passer de solidarité internationale ?La réponse est non. La solidarité internationale n’est pas seulement un impératif moral, elle est un pilier de stabilité pour l’ensemble de la planète. L’aide humanitaire et les initiatives de coopération internationale ont permis de réaliser des avancées significatives dans de nombreux domaines. Depuis 1945, l’absence de conflits majeurs entre pays de l'Union européenne en est un exemple frappant. De même, l'extrême pauvreté a diminué de manière spectaculaire, passant de 36 % en 1990 à 8,5 % aujourd'hui. Ces progrès sont le fruit de la coopération internationale et de l'engagement des ONG, qui œuvrent au quotidien pour faire face aux crises.Les défis auxquels sont confrontées les ONG aujourd’hui sont donc nombreux : montée du nationalisme, repli sur soi, et fragmentation des initiatives de solidarité. Cependant, ces difficultés ne doivent pas faire oublier les opportunités que recèle l’approche collaborative et inclusive. Les progrès réalisés jusqu’ici montrent qu’il est possible de faire une différence collective, et de nombreux exemples démontrent que l’action collective peut engendrer des victoires durables, comme l'éradication de la variole ou les avancées écologiques avec le Protocole de Montréal.Chez CARE Belgium, nous choisissons l’action. Depuis 2015, notre réseau CARE International a soutenu 210 millions de personnes. Mais pour que ces avancées perdurent, la solidarité doit rester une priorité. Nous nous engageons à ne pas nous contenter de solutions temporaires, mais à investir dans des actions durables qui permettent aux populations de se relever et de se renforcer sur le long terme. Cela signifie une approche holistique, combinant aide d’urgence, renforcement des capacités locales et action en faveur de la résilience face aux crises à venir.La solidarité internationale n'est pas une option, mais une nécessité pour construire un monde plus stable, plus juste et plus équitable. C’est dans cette conviction que nous poursuivons notre travail au quotidien, en soutenant des millions de personnes en situation de vulnérabilité. Mais pour que ces avancées perdurent, il est essentiel que la solidarité reste une priorité mondiale, et que chacun d’entre nous, à travers des actions concrètes, continue de soutenir cet engagement.Dans ce contexte, nous vous invitons à vous joindre à nous pour soutenir la solidarité internationale. Nous espérons ainsi vous compter parmi nous le 12 juin 2025 au Palais d’Egmont, afin de célébrer ensemble le 10e anniversaire de notre Gala caritatif, sous la présidence de Son Altesse Royale la Princesse Esméralda de Belgique, Présidente d'honneur de CARE Belgium. Cette soirée marquante célébrera une décennie de solidarité et de soutien aux projets que nous menons à travers le monde pour promouvoir les droits des femmes, lutter contre les effets du changement climatique et intervenir lors des urgences humanitaires.Nous remercions la baron (Johan) Swinnen pour la réalisation de cet article et la contribution d'Odile de Saint-Marcq, Secrétaire Générale de CARE Belgium.

01/04/2025

Après la fête, le bilan : rencontre avec le baron (Guy) de Borchgrave, responsable du bal de l’anrb

Le 75e Bal de l’ANRB s’est tenu cette année sous le signe de la fête, de l'élégance et de la solidarité. Un moment exceptionnel qui a réuni plusieurs générations autour d’un même objectif : soutenir les actions de Solidaritas tout en perpétuant une tradition précieuse.Mais derrière les lumières et la musique, ce sont des mois de préparation et l’engagement sans faille d’une équipe de bénévoles qui rendent cet événement possible. À la tête de cette organisation depuis près de 15 ans, Guy de Borchgrave nous partage son bilan de cette édition historique et revient sur son engagement de plus de 40 ans au sein de l’ANRB.Un 75e Bal couronné de succèsQuels ont été, selon vous, les grands succès de cette édition ?"Le Piano Bar a été une vraie réussite : une excellente atmosphère et un public très nombreux.L’ambiance sur la piste de danse, dès le début du Bal était particulièrement enthousiaste, toutes générations confondues ! Sans oublier le Photocall, qui a rencontré un vif succès."Une édition anniversaire pas comme les autresEn quoi cette 75e édition était-elle différente des précédentes ?"Nous avons ajouté quelques détails spécifiques pour marquer cet anniversaire, comme les noms de table personnalisés en hommage à des membres ayant joué un rôle clé depuis les débuts du Bal, ou encore une attention particulière à tous ceux qui célébraient leurs 75 ans cette année. Bertrand de Jamblinne a même créé un site retraçant l’histoire du Bal.Un engagement de longue dateCela fait plus de 40 ans que vous vous investissez pour l’ANRB et plus de 30 ans pour le Bal. Quelles sont vos motivations profondes ?"L’ANRB est une vieille dame que j’aime beaucoup. J’ai été inspiré par des figures exemplaires comme le Comte Jean d’Ursel et Madame Martens de Noordhout, qui m’ont donné envie de m’engager."Qu’est-ce qui vous touche le plus dans cette aventure humaine ?"J’apprécie particulièrement le fait que, le temps d’une soirée, les jeunes se retrouvent de l’autre côté de la barrière en tant que serveurs et bénévoles. Beaucoup d’entre eux ne regardent plus jamais un serveur de la même manière après cette expérience."Comment le Bal a-t-il évolué au fil des années ?"Le Bal reste traditionnel et multigénérationnel, ce qui est un choix délibéré. Certaines évolutions sont nécessaires, notamment avec les nouvelles technologies, mais il faut les intégrer avec finesse pour ne pas déstabiliser une partie du public. Je pense entre-autre au piano bar ou à la participation de certains rallyes. Certains jugent le Bal de ‘poussiéreux’, je préfère dire ‘traditionnel’."Pourquoi venir au Bal ?Que diriez-vous à celles et ceux qui n’ont jamais participé et qui hésitent encore ?"VENEZ ! Ceux qui viennent ne repartent plus !"Qu’est-ce qui rend cet événement unique ?"Son ambiance multigénérationnelle. Il est rare de voir grands-parents, parents et petits-enfants partager une même piste de danse."Une organisation bien huiléeCombien de personnes travaillent en coulisses ?"Nous avons une équipe de 25 personnes, chacune responsable d’un département, garantissant une organisation fluide. Le soir du Bal, 140 bénévoles prennent le relais pour assurer l’ensemble des services jusqu’au bout de la nuit."Quand commence la préparation d’une édition ?"Le lendemain du Bal !"Un engagement solidaireAu-delà de la fête, le Bal a aussi une vocation sociale et solidaire. Pouvez-vous nous rappeler ce que permet de financer cet événement ?"Le Bal est l’un des événements les plus lucratifs pour Solidaritas. Nous tenons à ce qu’il reste accessible à tous nos membres, tout en permettant de soutenir nos actions solidaires.”Un immense merci à Guy de Borchgrave et à toute son équipe pour leur travail remarquable. Grâce à leur engagement, le Bal de l’ANRB continue de faire résonner ses traditions tout en contribuant à une cause essentielle.Rendez-vous l’année prochaine, le troisième samedi de mars, pour une nouvelle édition inoubliable !

01/04/2025

Regards croisés… pétillants !

A l’instar des couleurs vives de l’arc-en-ciel enrichissant un paysage, créer des liens et des affinités entre musées peut ouvrir un monde de possibilités ! Ce qui fut le cas lors de la rencontre fructueuse organisée entre Valentine Boël, Présidente des Amis des Musées Royaux d’Art et d’Histoire et Eline Ubaghs, Présidente des Amis des Musées Royaux des Beaux-Arts.André Malraux affirmait que visiter un musée était une délectation de l’esprit : voyons donc le menu.Eline Ubaghs met en avant le caractère éminemment pluriculturel de Bruxelles invitant les musées à communiquer les valeurs de notre pays qui permettent de comprendre les modes de pensées qui ont conduit à notre culture actuelle. La perspective du bicentenaire du Royaume rappelle cette nécessité. A l’horizon 2030, les Musées Royaux des Beaux-Arts vont bénéficier de nombreuses remises à niveau structurelles. Les travaux vont rendre nécessaire le déménagement de plusieurs collections ; des salles d’exposition rénovées seront ouvertes au public pour présenter un nouveau parcours muséal des collections permanentes avec des œuvres du XVe au XXIe siècle qui ne seront plus compartimentées chronologiquement. Cet accrochage offrira plus de transversalité, de diversité, d’inclusion.Les Musées qui ont accueilli plus des 700 000 visiteurs en 2024 poursuivront leur politique de prêts et de partenariat à des expositions dans le monde entier, afin de valoriser leurs collections.Dans le même esprit, Valentine Boël souligne que l’asbl des Amis des Musées Royaux d’Art et d’Histoire a été créée voici 50 ans par Pierre Solvay pour permettre l’accès aux musées et promouvoir la culture auprès d’un large public tout en soutenant ces musées dans la mise en valeur et l’enrichissement de leurs collections par la restauration des œuvres des musées et l’achat d’œuvres ayant un intérêt scientifique pour les collections qui sont d’un intérêt et d’une qualité égale au Victoria & Albert Museum of London. « Partager le savoir des collections et la joie des découvertes avec les visiteurs permet d’apprécier les facettes du monde dans lequel nous vivons. De plus, les conservateurs nous font le privilège d’être toujours présents à nos évènements qu’ils nourrissent en conférences et exposés de grande qualité ». Elle ajoute : « notre équipe très dynamique s’investit beaucoup pour élaborer un programme attractif de visites en semaine et le week-end, de nocturnes, de visites spécialisées avec les conservateurs, ainsi que d’activités pour grands-parents et petits-enfants ».Convaincue, elle poursuit : « L’horizon 2030 est un challenge pour une meilleure visibilité des musées et une mise en valeur des collections dans un nouvel écrin avec la réouverture des salles rénovées. Nos deux projets phares à venir sont la digitalisation des visites via une App pour les nouvelles salles des 19e et 20e siècles que nous inaugurerons en juin et la mise en place d’un accueil dans le Musée Art et Histoire par des bénévoles.C’est dans le même état d’esprit que travaille Eline Ubaghs : « Les Amis auront plus que jamais pour vocation d’aider les Musées dans leurs missions. Leur support est focalisé sur l’accueil des visiteurs et le soutien à la formation d’un public de plus en plus diversifié et en particulier des jeunes visiteurs.»Elle poursuit : « En 2025, les Amis offriront 100 visites guidées gratuites pour les écoles de l’enseignement en Belgique avec priorité pour les écoles défavorisées. Ils financeront la production et la distribution du Petit Musée Portatif développé par la Médiation culturelle des Musées ainsi que la formation des enseignants chargés d’utiliser ces kits dans les écoles. Ils contribueront à former à la diversité les guides freelance ; ils renouvelleront le matériel du « Musée sur mesure » qui propose une offre adaptée aux visiteurs fragilisés ou en situation de handicap. Plus original, ils permettront la réalisation d’un projet académique avec des dermatologues de la VUB dans l’étude des peintures… Les Amis désirent faire découvrir l’Art à leurs membres et publient deux fois par an un carnet « Become a Friend » informant des travaux, expositions, évènements et initiatives culturelles visant à l’ouverture à la scène culturelle bruxelloise, européenne et même mondiale. »Valentine Boël et Eline Ubaghs insistent toutes les deux sur le fait qu’elles ne travaillent qu’avec des bénévoles ; tout l’argent est concrètement investi dans les projets d’édition, de restauration et d’acquisitions pour les musées. Elles soutiennent fermement l’idée qu’un musée est un lieu de rencontre, dans un esprit de diversité et d’universalité afin de résister à l’obscurantisme qui règne de plus en plus sur la planète. C’est un message à transmettre en particulier aux jeunes générations.L’importance de la culture est déterminante pour se mieux comprendre et accepter la différence dans ce qu’elle a d’enrichissant. Le soutien des Amis est vital pour nos musées belges. Ne dit-on pas que les musées sont les chefs étoilés de la culture ?!Rencontrer deux personnalités aussi concernées, lucides et enthousiastes se révéla passionnant ; ces regards croisés chaleureux et pertinents autorisent une belle conclusion : ils sont devenus des regards accordés ! Nous remercions la comtesse Emmanuel de Ribaucourt pour la rédaction de cette interview.

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Événements

27/04/2025
Cercle FranklinRéservé aux membres

Réception dans Bruxelles

Le Cercle Franklin a le plaisir d’annoncer une réception à Bruxelles le dimanche 27 avril 2025 de 17 à 19h. Les comtes Gaël et Wauthier d’Ursel ont la joie d’inviter le Cercle Franklin et ses membres à leur cocktail privé. La participation est limitée aux 130 premiers inscrits. Les détails et inscriptions : https://bit.ly/Franklin2704

04/05/2025
JNBRéservé aux membres

JNB-JBA : Visite guidée du musée des égouts

La JNB vous convie à la visite du Musée des Égouts, suivie d’un goûter le dimanche 4 mai à 14h. PAF : 5 euros sur le compte de la JNB-JBA : BE51 0689 4781 9662. Communication : Prénom et Nom + Egouts . RSVP avant le 01/05. Contact du jour F. de Sauvage 0474542003

10/05/2025
Bruxelles
JNBRéservé aux membres

JNB-JBA : Dîner de Printemps

La JNB vous convie à son Dîner de Printemps le samedi 10 mai à 20h à l'ANRB.PAF : 10 euros sur le compte de la JNB-JBA : BE51 0689 4781 9662.Communication : Prénom et nom + Dîner.RSVP avant le 03/05.

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Le grand hall

Le grand hall est au centre de toute l’action. Il est orné d’une belle cheminée Renaissance, de tapisseries d’Aubusson et de lustres Louis XV imitant ceux de la bibliothèque Mazarine. Un très bel escalier d’honneur permet de monter à l’étage. C’est dans ce lieu magique que les moments les plus marquants de l'association ont pris naissance, créant des moments inoubliables pour certains de nos membres.

Le salon des jeunes

Le salon des JNB est une salle polyvalente. Cet espace cosy et festif est mis à disposition pour vos fêtes ou vos moments « lounge ».

Les salles de réunion

En tant que membre, vous pouvez privatiser nos salles de réunion, et même l'ensemble du bâtiment pour des célébrations plus importantes. Caroline Siraut et son équipe vous aidera à transformer les moindres détails en une expérience vraiment inoubliable.

La salle à manger

Attenant au grand hall principal, la salle à manger est un bel espace de près de 70 m². Les lambris aux murs lui donnent un caractère unique. Une seconde porte très discrète permet l’accès au traiteur de pouvoir servir l’ensemble des invités sans gêner la circulation de vos convives.

Le salon chinois

Le salon Louis XV aux panneaux de style chinois est situé au rez-de-chaussée et donne sur la terrasse de la maison. Il est agrémenté d’un parquet incrusté d’acajou.

Le salon bibliothèque

Le salon bibliothèque, situé à gauche de l'entrée, est un espace intime et raffiné. La pièce est ornée de boiseries et d’étagères de livres, invitant à la détente ou à la conversation. Une seconde porte, discrète, permet de rejoindre le grand hall, renforçant la fluidité et la circulation au rez-de-chaussée.Le salon bibliothèque se prête parfaitement à des dîners en petit comité, où l'on peut partager un moment convivial dans une ambiance feutrée et accueillante.

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