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Un mariage parfait entre passion et profession
Diane Kervyn de Volkaersbeke directrice d’Antica Namur a idéalement conjugué son expertise en management et son amour pour l’art . Elle qui a eu la chance de grandir dans une famille où l’art et l’esthétique occupaient une place essentielle. Après son diplôme en business management , elle a suivi deux formations en arts décoratifs à Sotheby’s Educational studies à Londres . Son mariage avec un Florentin l’a ancrée définitivement dans l’inestimable richesse artistique de la Città Eterna ! Philippe de Potesta: Quels critères utilisez-vous pour sélectionner les exposants chaque année ?Diane Kervyn de Volkaersbeke :Chaque participation au salon commence par une demande de candidature, qui doit être approuvée par un comité d’experts. Nous disposons d’une charte stricte que chaque exposant s’engage à respecter, notamment en ce qui concerne la sélection rigoureuse des œuvres présentées. Pour chaque édition, nous veillons à examiner minutieusement chaque demande, tout en maintenant un équilibre entre les différentes spécialités afin d’offrir une palette variée et harmonieuse.Avant l’ouverture, un comité composé de 30 experts parcourt les stands pour procéder au vetting : un contrôle rigoureux destiné à vérifier la conformité et l’authenticité des œuvres exposées. Ce processus garantit aux visiteurs une expérience de qualité.Ph de P: Qu'est-ce qui vous passionne le plus dans l'organisation d'un tel événement et dans toutes les formes d'art qui y sont exposées ?D.Kde V:Allier l’effervescence du monde des affaires et de l’organisation à un environnement profondément artistique est une source de bonheur. C’est l’équilibre entre professionnalisme et créativité qui alimente ma passion et donne sens à mon parcours.Ce qui me passionne dans l’organisation d’un salon, c’est la diversité des tâches et des défis à relever. De la recherche de clients à la négociation commerciale, en passant par la quête de partenaires et sponsors, sans oublier la communication et la coordination globale, chaque aspect me stimule. J' apprécie particulièrement de pouvoir exercer ce métier d’organisatrice dans un environnement où l’art et l’esthétique sont au cœur de chaque projet. J’aime la grande richesse des rencontres inspirantes avec les antiquaires, galeristes, artistes et personnalités du monde de l’art qui me transmettent leur passion et leur expertise. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est voir le fruit de ce travail d’un an prendre vie : un salon abouti ,un écrin de beauté, où les exposants et visiteurs y trouvent à chaque fois leur bonheur. La nature éphémère d’un salon peut être frustrante, car après plusieurs mois de préparation intense, tout disparaît en un instant ! Cependant, cette fin laisse place à de nouveaux projets, une dynamique renouvelée et l’opportunité de se réinventer.Ph de P: Quels efforts sont faits pour sensibiliser les jeunes à l'art et aux antiquités ? Avez- vous songé à proposer des outils pédagogiques ou des initiatives spécifiques pour attirer une nouvelle génération d'amateurs d'art ?D.Kde V:Tout en restant les ambassadeurs des antiquaires, nous avons également pris une orientation marquée vers le XXᵉ siècle (design, tableaux et sculptures modernes,.. ) et vers l'art contemporain afin de répondre aux tendances du marché .Grâce à cette offre, le salon attire un public intergénérationnel et dynamique. Nous invitons régulièrement des écoles d'art et d'ébénisterie à visiter le salon avec leurs professeurs.De plus, afin de sensibiliser une nouvelle clientèle, nous organisons plusieurs visites guidées pour des groupes de jeunes, âgés de 25 à 30 ans. Des experts, des guides-conférenciers ou des antiquaires les accompagnent à travers le salon, leur faisant découvrir leurs coups de cœur et partagent leur expertise.Ph de P: Les détails complexes des œuvres anciennes s' opposent souvent à la surface lisse des œuvres contemporaines et minimalistes de plus en plus présentes à Antica Namur. Est-ce bien apprécié et perçu par les visiteurs ?D.Kde V:Cette diversité est perçue de manière positive par nos visiteurs. Nombreux sont ceux qui apprécient la richesse et la profondeur des œuvres antiques, où chaque détail raconte une histoire et reflète un savoir-faire traditionnel. Cependant, l’art contemporain et plus minimaliste, avec ses lignes épurées et son approche parfois plus conceptuelle, attire également une clientèle en quête de nouvelles formes d’expression et une esthétique plus moderne. Cette diversité crée une dynamique intéressante, où chaque visiteur peut s'identifier à l'un ou l'autre style, ou encore apprécier les deux. Elle permet aux visiteurs de découvrir et de dialoguer avec des créations aux langages très différents. Cette cohabitation enrichit l'expérience globale du salon, en offrant une palette variée qui satisfait à la fois les amateurs d'art classique et les passionnés de tendances contemporaines.Ph de P: Et pour terminer , quel est l'impact économique et culturel de la foire et son rayonnement pour la Province de Namur et au-delà ?D.Kde V: La ville de Namur est en fête lorsque Antica ouvre ses portes, un événement qui dure plus de 3 semaines (avec le montage du salon). Les drapeaux Antica flottent fièrement dans la ville, et le secteur horeca est en plein essor. En novembre, les gîtes et restaurants de la ville affichent souvent complet, attirant une clientèle enthousiaste. Les exposants ou visiteurs qui s’y prennent trop tard doivent faire preuve de créativité, en s’éloignant de la ville pour se tourner vers les campagnes ou les villes voisines.Les musées de la ville et de la province de Namur bénéficient également de cette affluence, en grande partie grâce à leur présence au salon, où un stand leur est spécialement dédié.Il est important de souligner tout l’emploi créé en amont En effet, une équipe de plus de 60 personnes se charge de la logistique ,construction ,montage et aménagement des stands, sans oublier d’autres services tels que la sécurité, le catering et bien sûr toute l’équipe d’organisation chez Easyfairs. De plus, le salon Antica est l'événement phare de l’agenda des foires du hall d’exposition de Namur Expo.Nous remercions Philippe de Potesta pour cet article
Actualités
Qui se cache derrière Margaux…
Passionnée par la cuisine depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours adoré créer et composer des recettes avec ce que j'avais sous la main. Très rapidement, j'ai compris qu'il ne s'agissait pas seulement d'un savoir-faire, mais aussi d’un art : un mélange d’ingrédients, des saveurs, d’herbes fraîches.Afin de partager cette passion avec vous, j’ai décidé d'écrire 3 livres de cuisine. Sur mon site et mes réseaux sociaux, vous retrouverez également de nombreuses recettes qui pourront vous inspirer. Rochers à la noix de coco : Ingrédients pour 12 rochers :3 blancs d’oeufs80g de sucre de canne180g de poudre de coco Préparation :Allumez le four à 180°.Séparez les blancs et les jaunes d’oeufs.Mélangez les blancs d’oeufs avec le sucre et la poudre de coco.Formez des petites boules de tailles identique.Déposez les rochers sur une plaque de cuisson et faites-les cuire pendant 15-20 minutes.Merci à Margaux de Biolley pour cette délicieuse recette de rochers à la noix de coco et son talent culinaire inspirant !
REGARDS CROISES
Deux enseignants partagent leur passion pour la lecture comme moyen de résistance face aux distractions numériques.Je constate avec mes collègues à quel point l’écran pousse les adolescents à être sans cesse à l’extérieur d’eux-mêmes en sautant d’une vidéo à l’autre et en étant constamment distraits par les notifications incessantes. La lecture, au contraire, par l’effort silencieux et solitaire qu’elle propose est un véritable chemin pour se reconnecter à son intériorité, lieu des grands rêves et des grands désirs, si importants au seuil de la vie adulte.Je suis émerveillée par l’imagination, la créativité et la vivacité de mes élèves qui sont de grands lecteurs. Je suis persuadée que la compagnie des livres stimule leur imaginaire et nourrit leur être. Cet été, j’ai d’ailleurs été marquée par une phrase du pape François (*) consacrée à la lecture. Elle nous donne de « voir à travers les yeux des autres », d’acquérir « une largeur de perspective qui élargit notre humanité ».Pour eux, j’en suis persuadée, la littérature est une école de compassion et d’empathie. (*) lettre du Pape François sur le rôle de la littérature dans la formation.Annonciade d’Otreppe, professeur d’histoire à Agnes School. buibi« Chaque lecture est un acte de résistance » (Daniel Pennac).Il existe encore des écoles-bastions, en primaire comme en secondaire, qui ont choisi d’entrer en résistance face au déficit en lecture des nouvelles générations. Il existe encore des élèves éclairés qui à 10 ans se réjouissent de découvrir « Oscar et la Dame rose » ou « Wonder », et d’autres qui à 17 ans sont profondément marqués par l’exigence ciselée des 700 pages d’un livre-univers comme « La Horde du Contrevent ». Il existe encore des enseignants lucides qui n’ont pas oublié qu’il importe de toujours donner du sens à chaque lecture imposée par l’école : au-delà du plaisir ou de l’effort intellectuel, il s’agit de trouver un moteur assez puissant pour motiver un enfant ou un adolescent à plonger dans l’imaginaire d’un auteur. Un élève qui lit « Douze hommes en colère » revêtira en classe les habits d’un avocat en herbe et tentera le temps d’une plaidoirie d’aider un jeune accusé au préalable si mal défendu. Un élève qui lit « La Nuit des Temps » rivalisera d’ingéniosité lors d’un concours d’exposés à créer sa propre neo-utopie adaptée à la société moderne. Un élève qui lit « La Mort du roi Tsongor » verra défiler sous ses yeux un millénaire de mythes et d’images universelles qui structurent sa psyché. Il existe encore des élèves qui lisent. Cédric de Séjournet de Rameignies, professeur de français à l’Institut Saint-André d’IxellesNous remercions Claire de Ribaucourt pour ces propos recueillisCet article fait écho à celui publié dans la circulaire d'octobre 2024 (accessible uniquement aux membres) : « La lecture agrandit l’âme » - Voltaire.
Un mariage parfait entre passion et profession
Diane Kervyn de Volkaersbeke directrice d’Antica Namur a idéalement conjugué son expertise en management et son amour pour l’art . Elle qui a eu la chance de grandir dans une famille où l’art et l’esthétique occupaient une place essentielle. Après son diplôme en business management , elle a suivi deux formations en arts décoratifs à Sotheby’s Educational studies à Londres . Son mariage avec un Florentin l’a ancrée définitivement dans l’inestimable richesse artistique de la Città Eterna ! Philippe de Potesta: Quels critères utilisez-vous pour sélectionner les exposants chaque année ?Diane Kervyn de Volkaersbeke :Chaque participation au salon commence par une demande de candidature, qui doit être approuvée par un comité d’experts. Nous disposons d’une charte stricte que chaque exposant s’engage à respecter, notamment en ce qui concerne la sélection rigoureuse des œuvres présentées. Pour chaque édition, nous veillons à examiner minutieusement chaque demande, tout en maintenant un équilibre entre les différentes spécialités afin d’offrir une palette variée et harmonieuse.Avant l’ouverture, un comité composé de 30 experts parcourt les stands pour procéder au vetting : un contrôle rigoureux destiné à vérifier la conformité et l’authenticité des œuvres exposées. Ce processus garantit aux visiteurs une expérience de qualité.Ph de P: Qu'est-ce qui vous passionne le plus dans l'organisation d'un tel événement et dans toutes les formes d'art qui y sont exposées ?D.Kde V:Allier l’effervescence du monde des affaires et de l’organisation à un environnement profondément artistique est une source de bonheur. C’est l’équilibre entre professionnalisme et créativité qui alimente ma passion et donne sens à mon parcours.Ce qui me passionne dans l’organisation d’un salon, c’est la diversité des tâches et des défis à relever. De la recherche de clients à la négociation commerciale, en passant par la quête de partenaires et sponsors, sans oublier la communication et la coordination globale, chaque aspect me stimule. J' apprécie particulièrement de pouvoir exercer ce métier d’organisatrice dans un environnement où l’art et l’esthétique sont au cœur de chaque projet. J’aime la grande richesse des rencontres inspirantes avec les antiquaires, galeristes, artistes et personnalités du monde de l’art qui me transmettent leur passion et leur expertise. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est voir le fruit de ce travail d’un an prendre vie : un salon abouti ,un écrin de beauté, où les exposants et visiteurs y trouvent à chaque fois leur bonheur. La nature éphémère d’un salon peut être frustrante, car après plusieurs mois de préparation intense, tout disparaît en un instant ! Cependant, cette fin laisse place à de nouveaux projets, une dynamique renouvelée et l’opportunité de se réinventer.Ph de P: Quels efforts sont faits pour sensibiliser les jeunes à l'art et aux antiquités ? Avez- vous songé à proposer des outils pédagogiques ou des initiatives spécifiques pour attirer une nouvelle génération d'amateurs d'art ?D.Kde V:Tout en restant les ambassadeurs des antiquaires, nous avons également pris une orientation marquée vers le XXᵉ siècle (design, tableaux et sculptures modernes,.. ) et vers l'art contemporain afin de répondre aux tendances du marché .Grâce à cette offre, le salon attire un public intergénérationnel et dynamique. Nous invitons régulièrement des écoles d'art et d'ébénisterie à visiter le salon avec leurs professeurs.De plus, afin de sensibiliser une nouvelle clientèle, nous organisons plusieurs visites guidées pour des groupes de jeunes, âgés de 25 à 30 ans. Des experts, des guides-conférenciers ou des antiquaires les accompagnent à travers le salon, leur faisant découvrir leurs coups de cœur et partagent leur expertise.Ph de P: Les détails complexes des œuvres anciennes s' opposent souvent à la surface lisse des œuvres contemporaines et minimalistes de plus en plus présentes à Antica Namur. Est-ce bien apprécié et perçu par les visiteurs ?D.Kde V:Cette diversité est perçue de manière positive par nos visiteurs. Nombreux sont ceux qui apprécient la richesse et la profondeur des œuvres antiques, où chaque détail raconte une histoire et reflète un savoir-faire traditionnel. Cependant, l’art contemporain et plus minimaliste, avec ses lignes épurées et son approche parfois plus conceptuelle, attire également une clientèle en quête de nouvelles formes d’expression et une esthétique plus moderne. Cette diversité crée une dynamique intéressante, où chaque visiteur peut s'identifier à l'un ou l'autre style, ou encore apprécier les deux. Elle permet aux visiteurs de découvrir et de dialoguer avec des créations aux langages très différents. Cette cohabitation enrichit l'expérience globale du salon, en offrant une palette variée qui satisfait à la fois les amateurs d'art classique et les passionnés de tendances contemporaines.Ph de P: Et pour terminer , quel est l'impact économique et culturel de la foire et son rayonnement pour la Province de Namur et au-delà ?D.Kde V: La ville de Namur est en fête lorsque Antica ouvre ses portes, un événement qui dure plus de 3 semaines (avec le montage du salon). Les drapeaux Antica flottent fièrement dans la ville, et le secteur horeca est en plein essor. En novembre, les gîtes et restaurants de la ville affichent souvent complet, attirant une clientèle enthousiaste. Les exposants ou visiteurs qui s’y prennent trop tard doivent faire preuve de créativité, en s’éloignant de la ville pour se tourner vers les campagnes ou les villes voisines.Les musées de la ville et de la province de Namur bénéficient également de cette affluence, en grande partie grâce à leur présence au salon, où un stand leur est spécialement dédié.Il est important de souligner tout l’emploi créé en amont En effet, une équipe de plus de 60 personnes se charge de la logistique ,construction ,montage et aménagement des stands, sans oublier d’autres services tels que la sécurité, le catering et bien sûr toute l’équipe d’organisation chez Easyfairs. De plus, le salon Antica est l'événement phare de l’agenda des foires du hall d’exposition de Namur Expo.Nous remercions Philippe de Potesta pour cet article
Guénola de Lhoneux : Une nouvelle ère pour le bénévolat éducatif en Belgique
Après plus de 15 ans passés dans le milieu scolaire en tant qu’institutrice et conseillère éducative, Guénola de Lhoneux décide début 2023 de fonder l’association Les ABS – Aidants Bénévoles Scolaires. Elle est aussi conseillère pédagogique au sein de la Fédération de l’Olivier qui compte les pouvoirs organisateurs d’une vingtaine d’écoles du réseau libre. Sa mission ? Ouvrir les écoles à la culture du bénévolat. Concrètement ? Offrir une aide bénévole sur mesure aux enseignants pendant le temps scolaire et les soutenir dans leur travail pédagogique. Brigitte Ullens de Schooten : La fondation des Aidants Bénévoles Scolaires se fait dans un contexte actuel plutôt tendu au niveau de l’enseignement. Où vous situez-vous dans la mission éducative ? Guénola de Lhoneux : C’est vrai que mon système de bénévolat s’inscrit dans une période contextuelle, disons, difficile. Nous vivons une grosse période de changement et de réformes et le système scolaire est à ‘flux tendu’. Mais en réalité le bénévolat scolaire est une démarche ‘win-win’, bénéfique à la fois pour les écoles et pour la société. L’enjeu social est évident, et reconnu par les élus, parce qu’il y a des écoles partout, que les problèmes sont partout, quels que soient les niveaux socio-économiques.BUdS : Quelle place occupe le bénévole à côté de l’enseignant et quelle est celle des ABS à côté des directions d’écoles ?GdL : Un bénévole ne remplace pas l’enseignant qui reste l’expert en apprentissage. Le bénévole est là pour aider l’enseignant, un élève ou un groupe d’élèves, dans un bon équilibre pédagogique. Et il ne s’agit pas non plus de mettre un bénévole derrière un enfant spécifique à la demande des familles. La demande doit venir de la direction qui identifie une mission dans une classe. Dans ce cas précis un projet peut se construire.Actuellement nous accueillons les bénévoles qui sont assez nombreux vu notre référencement sur internet et nous répondons aux demandes des écoles, mais l’objectif est plutôt de se déployer comme facilitateur, donc d’être au service des écoles et de les accompagner à recruter elles-mêmes leurs bénévoles, à les gérer et les pérenniser. Notre but n’est pas de centraliser, mais d’assister, quel que soit le réseau, que ce soit en maternel, en primaire ou dans le secondaire, où nous entamons d’ailleurs une première expérience.BUdS : Et si demain je souhaite être bénévole, y a-t-il des contraintes particulières ?GdL : Nous recrutons tout profil sensible à la cause scolaire, ayant une parfaite maitrîse [KU1] du français, des affinités avec les enfants et apte à travailler en équipe avec des adultes. Si le bénévole vient du monde de l’éducation c’est un plus… Nous n’observons pas de problèmes au niveau des missions elles-mêmes. Quant à l’offre de bénévoles, elle est importante, mais elle est irrégulière, car les bénévoles postulent dans différentes associations ; nous devons être réactifs quand un profil nous convient.L’expérience montre que le recrutement doit rester local et c’est pour cela que nous souhaitons que progressivement ce soient les écoles qui gèrent leurs bénévoles et les fidélisent.BUdS : Actuellement vous répondez aux demandes des directions et vous proposez aussi des accompagnements sur mesure ?GdL : Il y a énormément de besoins. Le but est d’offrir du soutien. Si une direction nous demande d’assister un enseignant sur le fil, la présence du bénévole va être bénéfique : tout le monde est gagnant. Le bénévole s’investit dans une mission que les enseignants accueillent favorablement, bien plus qu’avant. Les mentalités évoluent et c’est aussi une piste pour anticiper l’absentéisme.On sait que le monde de l’enseignant s’est complexifié car les jeunes ont changé et la structure n’a pas évolué dans le temps. Il y a plus d’élèves allophones dans les classes mais aussi plus d’enfants à besoins spécifiques.BUdS : Le chantier de l’éducation est énorme. 2 ans que l’association existe. Que faudrait-il aujourd’hui ?GdL : Reconnaître [KU2] que le bénévolat favorise le bon fonctionnement d’une société, ce qui s’illustre un peu plus dans les pays anglo-saxons où les écoles sont plus ouvertes. Par ailleurs ma volonté est de fonctionner avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et de travailler en cohésion.Ensuite, entendre les acteurs de terrain dans leur charge. Notre système provoque des inégalités scolaires exemplaires et un profond sentiment de culpabilité chez les enseignants !3% des enseignants seulement se sentent reconnus… On ne peut pas rester sans rien faire !Contact : www.lesabs.be
Ophélie t'Serstevens : le succès d'une passion
Comment Ophélie t’Serstevens a su transformer ses rêves et sa passion en un succès professionnelOphélie t’Serstevens, 30 ans, a fait le choix audacieux de se consacrer pleinement à la poursuite de ses rêves. En 2016, animée par un enthousiasme inébranlable pour l’art, elle décide de relever un défi : faire de sa passion son métier, grâce à l’influence des réseaux sociaux. Elle commence alors à faire de son visage une véritable toile où s’exprimerait toute la singularité de sa créativité.C’est ainsi qu’est né son pseudonyme « Simple Symphony ».Un an plus tard, son pari est couronné de succès. L’une de ses vidéos suscite un engouement mondial générant des centaines de millions de vues. Son audience se développe rapidement et, en quelques mois, plus d’un million de personnes la suivent à travers ses différents réseaux sociaux. Ce succès marque le début d’un parcours fulgurant, jalonné de projets passionnants et de collaborations prestigieuses.Philippe de Potesta : Ophélie, après plusieurs années d’expression artistique via les réseaux sociaux, vous avez mis à profit votre sens de l’innovation et votre expertise pour mettre en lumière de nombreux artistes. Pouvez-vous nous en dire plus ?Ophélie t’Serstevens : Tout à fait. Après quatre années dans ce domaine, j’ai décidé de réorienter mon projet professionnel. L’exposition constante sous les feux des projecteurs avait mis à mal ma santé mentale, et j’éprouvais le besoin de prendre du recul. J’avais également le sentiment d’avoir atteint mes objectifs et d’avoir exploré un maximum de possibilités créatives. Grâce à la notoriété que je m’étais construite, de nombreuses portes se sont ouvertes à moi, et forte de mes connaissances des réseaux sociaux, j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure.C’est donc fin 2019 que j’ai pris la décision de passer de la lumière à l’ombre : cette fois, c’est moi qui allais mettre en avant de nombreux artistes talentueux.Je lance alors une toute nouvelle page sur les réseaux sociaux avec une identité visuelle propre.Mon rôle consiste à démarcher des artistes s’illustrant dans des disciplines variées allant de la peinture à la sculpture, en passant par la pâtisserie, le bricolage, et bien d’autres formes artistiques, afin de leur proposer une collaboration. Le but étant de partager le processus de création de leur art sur cette nouvelle page sous forme de vidéo.Une fois leur contenu réceptionné, je le personnalise et retravaille le montage, j’y ajoute également des sous-titres, ou une voix-off explicative. Je publie jusqu’à 10 vidéos par jour, toutes monétisées grâce à des pauses publicitaires.En moins d’un mois, l’engouement a été tel que j’ai dû créer ma société en urgence, ce qui me permit de me consacrer pleinement et sereinement à cette nouvelle activité.Aujourd'hui, près de cinq ans plus tard, je collabore avec plus d’une centaine d’artistes issus des quatre coins du monde.Ils bénéficient non seulement d’une compensation financière, mais aussi d’une immense visibilité grâce à la plateforme que je leur offre. En effet, la communauté que j’ai créée compte près de 7 millions d’abonnés, et les contenus que je diffuse génèrent plus de 2 milliards de vues par an.Au départ, j’ai dû m’entourer pour faire grandir rapidement ce projet, en recrutant trois employés. Actuellement, je parviens à tout gérer seule, en faisant appel à des freelances pour des tâches spécifiques.Mon métier me permet de vivre en tant que « digital nomade », je peux travailler tout en voyageant, ce qui me procure une très grande liberté!Ainsi, ma passion pour l’art continue de s’enrichir à travers le succès et la promotion de ces artistes, tout en contribuant à mon propre épanouissement professionnel et personnel.J’apprécie le fait de ne plus être sur le devant de la scène, et c’est pourquoi je choisis de rester discrète sur l’identité de cette page sur les réseaux sociaux.Mais si un jour nos chemins se croisent, chers lecteurs, je serai ravie de vous en dévoiler davantage!Philippe de Potesta : Quel serait le mot de la fin que tu adresserais à ceux qui hésitent à se lancer dans un nouveau projet ou à se réorienter ?De nos jours, il est tout à fait possible de réussir sa vie sans nécessairement suivre un parcours académique classique. Le monde évolue rapidement, et les opportunités sont nombreuses.Lorsque je repense à mes débuts, me maquillant dans un coin de ma chambre chez mes parents, et que je vois aujourd’hui ce que j’ai accompli en étant à la tête d’une entreprise ayant généré des millions d’euros de chiffre d’affaires, mon parcours témoigne que tout est possible.Alors si vous avez un projet, aussi fou soit-il, lancez-vous. Le véritable secret du succès réside dans l’audace, l’action, et la persévérance.Et surtout, au diable le regard des autres !Nous remercions Philippe de Potesta pour cette interview.
Événements
La culture victimaire » : comment se construit-elle ?
Monsieur Alain Eraly Sociologue et économiste, professeur ordinaire de l’ULB et membre titulaire de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique nous parlera de : « La culture victimaire » : comment se construit-elle ?12:00 : lunch light – 13:00 : conférence Inscription : lesmidisculturels@gmail.com - Chantal Moreau de Bellaing : 0486 180 147
La culture victimaire - Alain Eraly
Monsieur Alain Eraly, sociologue et économiste, professeur ordinaire de l’ULB et membre titulaire de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique a choisi pour titre de sa conférence : « La culture victimaire » : comment se construit-elle ?12:00 : lunch light – 13:00 : conférence / voordrachtInscription / Inschrijving : lesmidisculturels@gmail.com Chantal Moreau de Bellaing : 0486/18.01.47
Le petit Pablo : Au temps des Pharaons (MRAH au Cinquantenaire à Bxl)
Les petits enfants emmènent papy et mamy au musée …L’art ouvre de nouveaux horizons… et nous inspire !Visitez des expositions de manière interactive et ludique avec vos petits-enfants par tranche d’âge, le samedi après-midi à partir de 14h.Vivez un moment de complicité intergénérationnelle, de découvertes artistiques et d’activités créatives suivies d’un bon goûter sur place !ATELIERS ENFANTSSous la conduite d’un guide vous pourrez observer les sculptures, les sarcophages et les nombreux objets de l’Egypte ancienne. Une occasion unique pour découvrir leur vie, leurs habitudes et leurs croyances .Embarquez sur un bateau pour un voyage magique le long des berges du Nil… Partez à la découverte des habitants et de leur vie de tous les jours, des animaux et des plantes… Observez les objets, ils ont tant d’histoires à nous raconter…Dans l’atelier, vous réaliserez un bricolage intergénérationnel dans le thème de votre visite : poterie, masque, amulette de protection, collage …au gré de l’inspiration de l’animatrice du jour et en fonction de votre âge. Vous pourrez bien sûr ramener vos créations chez vousPROGRAMME13 h 45 Accueil14 h 00 Visite - goûter - atelier bricolage intergénérationnel16 h 30 Fin de la journéeRESERVATION : www.bit.ly/petitpablo18janTARIF & PAIEMENTEnfant de 6 à 12 ans ans : 20 € & Grand-parent : 25 € (avec museum pass : 20 €)sur le compte de l ANRB : BE15 0689 4579 8830 ; en mentionnant « Petit Pablo 18/01_Nom_Prénom »ADRESSEMusée d’Art et d’Histoire au Cinquantenaire,entrée et parking rue des Nerviens (10 min de marche)métro Mérode
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Le grand hall
Le grand hall est au centre de toute l’action. Il est orné d’une belle cheminée Renaissance, de tapisseries d’Aubusson et de lustres Louis XV imitant ceux de la bibliothèque Mazarine. Un très bel escalier d’honneur permet de monter à l’étage. C’est dans ce lieu magique que les moments les plus marquants de l'association ont pris naissance, créant des moments inoubliables pour certains de nos membres.
Le salon des jeunes
Le salon des JNB est une salle polyvalente. Cet espace cosy et festif est mis à disposition pour vos fêtes ou vos moments « lounge ».
Les salles de réunion
En tant que membre, vous pouvez privatiser nos salles de réunion, et même l'ensemble du bâtiment pour des célébrations plus importantes. Caroline Siraut et son équipe vous aidera à transformer les moindres détails en une expérience vraiment inoubliable.
La salle à manger
Attenant au grand hall principal, la salle à manger est un bel espace de près de 70 m². Les lambris aux murs lui donnent un caractère unique. Une seconde porte très discrète permet l’accès au traiteur de pouvoir servir l’ensemble des invités sans gêner la circulation de vos convives.
Le salon chinois
Le salon Louis XV aux panneaux de style chinois est situé au rez-de-chaussée et donne sur la terrasse de la maison. Il est agrémenté d’un parquet incrusté d’acajou.
Le salon bibliothèque
Le salon bibliothèque, situé à gauche de l'entrée, est un espace intime et raffiné. La pièce est ornée de boiseries et d’étagères de livres, invitant à la détente ou à la conversation. Une seconde porte, discrète, permet de rejoindre le grand hall, renforçant la fluidité et la circulation au rez-de-chaussée.Le salon bibliothèque se prête parfaitement à des dîners en petit comité, où l'on peut partager un moment convivial dans une ambiance feutrée et accueillante.
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