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27/05/2025

La Psychogénéalogie : un héritage que l’on ne peut refuser…

Développée dès les années 1970, la Psychogénéalogie s’intéresse aux transmissions émotionnelles et comportementales au sein des familles.

L’un des concepts majeurs de cette discipline repose sur l’idée que la charge émotionnelle d’événements marquants vécus par nos ancêtres (deuils non faits, secrets de famille, faillites, drames ou injonctions tacites façonnant la psyché) peut se transmettre d’une génération à l’autre et conditionner nos vies, favorisant l’émergence de comportements répétitifs, d’angoisses inexpliquées ou de symptômes psychosomatiques.

La psychothérapeute Anne Ancelin-Schützenberger a permis en France la théorisation et l’essor de cette méthode thérapeutique et a inventé le génosociogramme. Celui-ci consiste en un schéma avec ses propres codes graphiques, associant généalogie familiale, liens affectifs et environnements historique, socioculturel et économique.

Mais il est capital de noter que les avancées récentes dans les domaines de la biologie et des neurosciences ont ouvert des perspectives passionnantes pour la Psychogénéalogie.

Tout d’abord l’épigénétique révèle que nos gènes peuvent évoluer en réponse à des événements extérieurs, notamment des traumatismes. Et les neurosciences nous apprennent que le cerveau a la capacité, grâce à sa neuroplasticité, de reprogrammer d’anciens schémas toxiques pour en bâtir de nouveaux, plus constructifs. En s’alliant, ces trois disciplines expliquent comment nos expériences de vie et celles de nos ancêtres influencent notre comportement et comment il est possible de s’en libérer.

Selon la baronne Sandrina d'Anethan, psychogénéalogiste de terrain formée auprès d’Agnès Paoli (Mon arbre, géniale logique) et de Bruno Clavier (le Jardin d’Idées), les difficultés existentielles ou factuelles rencontrées par celui qui consulte constituent le point de départ de la démarche. La représentation qu’il a de l’histoire familiale et le récit qu’il en fait permettent d’identifier les ressources vives de la lignée, mais aussi les stress et les solutions mises en place pour assurer la survie.

Une attention particulière portée au choix des prénoms et des métiers, aux dates anniversaires, à la répétition de situations à des âges signifiants fait ressortir les interdépendances entre les individus d’un même système familial, susceptibles de les empêcher d’évoluer librement. Une fois reconnus les liens existants qui entravent, il est possible de s’en détacher avec bienveillance… et d’écrire la suite de l’histoire, une vie où passé et présent se réconcilient pour un avenir plus lumineux. Car si nous portons en nous les traces des blessures de nos ancêtres, nous portons aussi leur résilience et leur amour.

L’adage dit que notre famille vit en nous. C’est pourquoi on veillera enfin à donner aux ancêtres, par le biais d’actes symboliques, les ressources qui les auraient aidés à dépasser les épreuves rencontrées. Pour qu’ils retrouvent leur juste place dans l’arbre généalogique. En agissant ainsi, on entraîne cette famille qui nous habite sur le chemin de la lumière et de la libération.

La Psychogénéalogie est prisée dans le cadre du développement personnel, mais également pour traiter des blocages émotionnels et des troubles psychosomatiques. Précieux outil de compréhension des dynamiques familiales, elle s’inscrit avec succès dans une approche pluridisciplinaire.

De nombreuses personnes témoignent d’un apaisement et d’une meilleure compréhension d’eux-mêmes : en prenant conscience des héritages psychiques de leurs lignées ascendantes, ils ont pu s’approprier les ressources de l’arbre tout en se libérant de poids qui ne leur appartenaient pas et ainsi renouer avec un chemin de vie plus épanouissant. C’est donc bien une œuvre d’émancipation et d’individuation dans le présent que propose l’analyse transgénérationnelle.

Sophie du Fontbaré de Fumal, développeuse de talents chez Ozratu et passionnée par le sujet, estime que cette méthode peut être bénéfique pour surmonter des schémas répétitifs (échecs sentimentaux, troubles financiers récurrents, maladies inexpliquées), mieux comprendre son rapport aux autres et à soi-même, et ainsi accéder à une forme de résilience transgénérationnelle.

Sandrina d’Anethan et Sophie du Fontbaré de Fumal seront présentes lors du « Salon des Transmissions » organisé par l’ANRB le 5 octobre 2025. Venez les écouter pour découvrir l’efficacité et les bienfaits de cette discipline.


Nous remercions le comte Pierre-Alexandre de Lannoy pour la rédaction de cet article.