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Après la fête, le bilan : rencontre avec le baron (Guy) de Borchgrave, responsable du bal de l’anrb
Le 75e Bal de l’ANRB s’est tenu cette année sous le signe de la fête, de l'élégance et de la solidarité. Un moment exceptionnel qui a réuni plusieurs générations autour d’un même objectif : soutenir les actions de Solidaritas tout en perpétuant une tradition précieuse.
Mais derrière les lumières et la musique, ce sont des mois de préparation et l’engagement sans faille d’une équipe de bénévoles qui rendent cet événement possible. À la tête de cette organisation depuis près de 15 ans, Guy de Borchgrave nous partage son bilan de cette édition historique et revient sur son engagement de plus de 40 ans au sein de l’ANRB.
Un 75e Bal couronné de succès
Quels ont été, selon vous, les grands succès de cette édition ?
"Le Piano Bar a été une vraie réussite : une excellente atmosphère et un public très nombreux.
L’ambiance sur la piste de danse, dès le début du Bal était particulièrement enthousiaste, toutes générations confondues ! Sans oublier le Photocall, qui a rencontré un vif succès."
Une édition anniversaire pas comme les autres
En quoi cette 75e édition était-elle différente des précédentes ?
"Nous avons ajouté quelques détails spécifiques pour marquer cet anniversaire, comme les noms de table personnalisés en hommage à des membres ayant joué un rôle clé depuis les débuts du Bal, ou encore une attention particulière à tous ceux qui célébraient leurs 75 ans cette année. Bertrand de Jamblinne a même créé un site retraçant l’histoire du Bal.
Un engagement de longue date
Cela fait plus de 40 ans que vous vous investissez pour l’ANRB et plus de 30 ans pour le Bal. Quelles sont vos motivations profondes ?
"L’ANRB est une vieille dame que j’aime beaucoup. J’ai été inspiré par des figures exemplaires comme le Comte Jean d’Ursel et Madame Martens de Noordhout, qui m’ont donné envie de m’engager."
Qu’est-ce qui vous touche le plus dans cette aventure humaine ?
"J’apprécie particulièrement le fait que, le temps d’une soirée, les jeunes se retrouvent de l’autre côté de la barrière en tant que serveurs et bénévoles. Beaucoup d’entre eux ne regardent plus jamais un serveur de la même manière après cette expérience."
Comment le Bal a-t-il évolué au fil des années ?
"Le Bal reste traditionnel et multigénérationnel, ce qui est un choix délibéré. Certaines évolutions sont nécessaires, notamment avec les nouvelles technologies, mais il faut les intégrer avec finesse pour ne pas déstabiliser une partie du public. Je pense entre-autre au piano bar ou à la participation de certains rallyes. Certains jugent le Bal de ‘poussiéreux’, je préfère dire ‘traditionnel’."
Pourquoi venir au Bal ?
Que diriez-vous à celles et ceux qui n’ont jamais participé et qui hésitent encore ?
"VENEZ ! Ceux qui viennent ne repartent plus !"
Qu’est-ce qui rend cet événement unique ?
"Son ambiance multigénérationnelle. Il est rare de voir grands-parents, parents et petits-enfants partager une même piste de danse."
Une organisation bien huilée
Combien de personnes travaillent en coulisses ?
"Nous avons une équipe de 25 personnes, chacune responsable d’un département, garantissant une organisation fluide. Le soir du Bal, 140 bénévoles prennent le relais pour assurer l’ensemble des services jusqu’au bout de la nuit."
Quand commence la préparation d’une édition ?
"Le lendemain du Bal !"
Un engagement solidaire
Au-delà de la fête, le Bal a aussi une vocation sociale et solidaire. Pouvez-vous nous rappeler ce que permet de financer cet événement ?
"Le Bal est l’un des événements les plus lucratifs pour Solidaritas. Nous tenons à ce qu’il reste accessible à tous nos membres, tout en permettant de soutenir nos actions solidaires.”
Un immense merci à Guy de Borchgrave et à toute son équipe pour leur travail remarquable. Grâce à leur engagement, le Bal de l’ANRB continue de faire résonner ses traditions tout en contribuant à une cause essentielle.
Rendez-vous l’année prochaine, le troisième samedi de mars, pour une nouvelle édition inoubliable !