Le présent site internet place des cookies. Les cookies essentiels sont nécessaires au bon fonctionnement du site et ne peuvent pas être refusés. Les autres cookies sont optionnels et ne seront placés que si vous les autorisez. Consultez notre politique en matière de cookies pour en savoir plus.

À la une

24/02/2025

Solidarcité : un tremplin citoyen pour la jeunesse

Quand la vie professionnelle permet de lancer un projet constructif et revalorisant : SOLIDARCITE !Maman de trois enfants, Marie de Dorlodot en est la cheville ouvrière et nous en parle avec passion.Comment est née cette association ? A partir de quels constats ?Le projet d’Année citoyenne Solidarcité est né il y a 25 ans sur la base des constats suivants qui sont encore d’actualité plus de 20 ans après :De nombreux jeunes adultes, bien que fragilisés, se trouvent exclus des dispositifs de l’aide à la jeunesse et doivent dès lors se tourner vers des dispositifs pour adultes (CPAS, OISP ...) ne répondant pas à leurs attentes.Des phénomènes de décrochage scolaire persistants. Par ailleurs, bon nombre des jeunes intégrant l'année citoyenne connaissent et nous livrent un rapport pour le moins conflictuel, désabusé voire douloureux vis à vis d'un système scolaire duquel ils se sont sentis exclus, incompris, voire parfois humiliés, pour des raisons diverses : décrochage, orientation peu pertinente…Les difficultés d’accès, pour les jeunes en difficulté, à des espaces de citoyenneté active.Les occasions de « brassage » social sont de plus en plus ténues, que ce soit à l’école, dans les quartiers ou dans les lieux de loisirs. Cette forme de ghettoïsation de la jeunesse a pour conséquence que certains groupes de jeunes ne se côtoient plus, renforçant les préjugés et les jugements réducteurs.L’identification de logiques cloisonnées dans l’approche des jeunes par les différentes politiques publiques.Ces constats ont amené l’idée de construire à leur intention un programme qui se fixe comme but de donner au plus grand nombre possible de jeunes, filles et garçons, l’opportunité de prendre part à un projet citoyen, tout en contribuant à renforcer la solidarité sous toutes ses formes.Cette idée, c’est l’Année Citoyenne; ce programme, c’est Solidarcité qui compte 8 asbl.L'Année citoyenne Solidarcité a pour principal objectif l’accompagnement social et éducatif de jeunes. Elle vise à favoriser leur développement personnel ainsi que leur intégration dans la société en tant que citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires (CRACS).Pour critiquer la société, il faut la connaître. Quel public avez-vous contacté et où ?Les bénéficiaires directs sont des jeunes âgés de 16 à 25 ans aux difficultés personnelles importantes. Il s’agit d’un public pour lequel nous prenons un risque éducatif plus important (gestion quotidienne plus difficile, risque d’échec plus élevé ...) mais qui pourra bénéficier d’une stimulation positive engendrée par le reste du groupe. Ils sont généralement orientés vers notre projet par le secteur de l'Aide à la Jeunesse (36,7%) ou par leur entourage proche (17,4%) ou encore par le secteur de la santé mentale (12%).Le brassage des publics est un élément important à prendre en compte lors de la constitution des équipes. L'hétérogénéité des situations personnelles et des horizons socio-économiques et socioculturels permet la rencontre entre les jeunes qui auraient eu peu de chance de se rencontrer en raison des cloisonnements existants entre les classes sociales.Le projet est ouvert à toutes et tous, tout en se donnant les garanties d'un accès privilégié aux jeunes les plus fragilisés.En ce qui concerne notre public cible pour l'année 2023-2024, ce sont majoritairement des garçons (63%), mineurs.Les bénéficiaires indirects sont les 460 partenaires qui ont bénéficié de l'aide des jeunes volontaires via l'axe "services à la collectivité" du programme de l'année citoyenne, c’est-à-dire toutes les actions entreprises gratuitement par les volontaires au bénéfice de partenaires associatifs. Ces derniers sont, pour la plupart, des associations sans but lucratif défendant des valeurs « humanistes » et qui n’ont pas les moyens humains et/ou financiers pour mener à bien certains de leurs projets. Les services rendus par les volontaires doivent également être considérés comme des réels partenariats ; il ne s’agit en aucun cas de prestations contre rémunération mais bien de moments d’échanges au sein d’un espace de valorisation mutuelle.Comment avez-vous élaboré votre projet pédagogique ?Les jeunes sont regroupés en équipe de huit et accompagnés par un responsable. Ils/elles s’engagent pendant 6 à 9 mois dans un projet dynamique, appelé ‘Année Citoyenne’ reposant sur 3 axes :Un engagement citoyen sous forme de services à la collectivité et d'activités de rencontre :Tout au long du projet, les jeunes réalisent différentes actions de volontariat. Par exemple, retaper les locaux d’une association, distribuer des repas chauds aux plus démunis, participer aux travaux de gestion d’une réserve naturelle, participer à un projet international, etc…     2. Un temps de formations et de sensibilisations :L’action est complétée par un vaste programme éducatif poursuivant deux objectifs majeurs : préparer les volontaires aux actions qu’ils vont entreprendre (initiation aux travaux manuels, initiation aux techniques d’animation, initiation au secourisme… ) ; sensibiliser les volontaires à certaines grandes thématiques de société (développement durable, éducation à la démocratie, respect de la différence, relations Nord-Sud…).    3. Une étape de maturation personnelle :L’engagement volontaire doit aussi être une étape pour soi. Grâce à un encadrement personnalisé, chaque jeune est accompagné dans la construction de son projet post-Solidarcité.L’année citoyenne est orientée autour de 4 objectifs spécifiques :1. Redonner à chaque jeune le goût et la possibilité concrète d’exercer sa citoyenneté de façon active et dynamique;2. Permettre le brassage des publics et favoriser la rencontre de jeunes issus de quartiers différents, de milieux socioculturels différents ;3. Offrir à tous les jeunes un plus pour leur avenir en améliorant leur statut socioprofessionnel ainsi que leur statut personnel ;4. Contribuer au développement associatif et au renforcement du "vivre-ensemble".Comment chaque équipe fonctionne-t-elle ?Nous voulons que les jeunes soient acteurs de leur année : ils co-construisent leur programme en trouvant des partenaires liés à leurs thématiques que ce soit pour des chantiers ou des sensibilisations, Il faut que cela soit win-win pour les jeunes et pour l’association partenaire.Pour les jeunes, cela peut être de la valorisation personnelle, l’ouverture aux différents mondes de la solidarité active, l’acquisition de «savoirs», «savoir-être» et «savoir-faire».Du point de vue des partenaires, c’est la concrétisation de projets qui auront un impact positif sur leurs publics cibles respectifs, ils font découvrir leurs actions.Bachelard a écrit que « le monde entier sans un TU ne peut rien donner » ; l’altérité est donc une construction mutuelle. En tant qu’actrice du projet, vous et vos collègues le ressentez-vous comme tel ?Je suis convaincue que la force du projet est le collectif, car cela encourage une conscience de solidarité et d'entraide par la complémentarité des volontaires au sein des équipes. Cela favorise également l'acquisition d'aptitudes sociales. Pour un jeune qui est perdu, savoir que chaque matin un groupe vous attend pour réaliser une activité est un réel moteur pour sortir de l’isolement. De plus avec Solidarcité, les jeunes s’investissent dans le monde actuel de manière positive. Solidarcité est un projet bienveillant, qui assure un encadrement rapproché du jeune et répondant à ses besoins personnels.En savoir plus ou pour faire un don à notre associationCette altérité, véritable force vive de Solidarcité car elle aide beaucoup de jeunes à relever leur ligne d’horizon, conforte davantage cette remarque d’Albert Jacquard : « La tolérance, c’est accepter la différence, l’altérité, c’est s’intéresser à la différence ».Alors, vous ne trouvez pas que l’optimisme est au rendez-vous en 2025 ?Nous remercions la comtesse Emmanuel de Ribaucourt pour la rédaction de cette interview.

Actualités

25/02/2025

De la finance aux foyers solidaires : un engagement qui donne du sens

Bernard de la Vallée Poussin Né le 29 octobre 1991 à Saint Germain en Laye (France) Belge & Français AvocatJeune Belge élevé dans un environnement international et multi culturelJe suis très attaché à ma nationalité Belge. Les familles de mes deux parents appartiennent à la noblesse du Royaume de Belgique et comportent certaines personnalités inspirantes.Né en France, j’ai également été élevé dans un environnement international et multiculturel. Depuis mon enfance, j’ai appris à apprécier la richesse de la diversité tout en ayant une affection profonde pour mon identité et mes racines Belges.Avocat engagé au service des acteurs de la croissanceA l’issue d’un double cursus universitaire en droit et finance, entièrement réalisé en France, je suis devenu avocat au Barreau de Paris spécialisé en droit des sociétés. En pratique, j’interviens en qualité de conseil juridique dans des opérations de croissance externe (Fusions-Acquisitions) et d’investissement (Private Equity). Plus spécifiquement, j’ai développé une appétence personnelle pour les opérations de levée de fonds de start-up (Venture Capital). J’ai beaucoup de plaisir à accompagner quotidiennement des dirigeants de groupes internationaux, des investisseurs et des créateurs d’entreprises. Ce sont des personnes passionnées. Leur engagement professionnel est absolu. Et le fruit de leur travail est un pilier de la croissance de notre Economie et participe plus généralement à la construction du Bien Commun.J’ai la chance d’exercer un « métier passion » au service du développement de l’Economie. Toutefois, je reconnais que cette profession nécessite un engagement total et la faculté de savoir repousser ses limites. En effet, certains dossiers nécessitent de travailler de jour comme de nuit, en semaine comme durant le week-end.Cette façon d’exercer ma profession d’avocat fait écho à mon caractère passionné et engagé. J’ai très tôt découvert le plaisir d’apprendre à me surpasser pour réaliser mes rêves.Sur le plan extraprofessionnel, je garde précieusement en mémoire la joie que j’ai ressentie en réalisant l’ascension du Mont-Blanc et la fierté qui m’a habitée en devenant Vice-Champion de France par équipe en saut d’obstacles.J’insiste sur le fait que lors de ces deux expériences, j’ai été mué par la force d’un collectif. Je crois fermement que – tant dans l’environnement professionnel que dans la sphère extraprofessionnelle – le collectif donne du sens et permet de mettre en valeur les individualités qui le compose.La solidarité comme vecteur de croissanceAu cours de l’année 2023-2024, mon cabinet d’avocats (https://www.uggc.com) m’a offert la possibilité d’effectuer un détachement permanent au sein de son bureau en Belgique. Cette expérience m’a permis de m’inscrire au Barreau de Bruxelles (Liste E) et d’approfondir mes connaissances en droit Belge des sociétés. J’ai notamment été impliqué dans plusieurs opérations transfrontalières entre la France et la Belgique.Lors de ce détachement, j’ai également eu la chance de vivre pendant un an au sein de la colocation Lazare. Il s’agit sans aucun doute de l’une de mes plus belles expériences !Lazare (https://www.lazare.eu) est une association d’origine française qui propose des colocations solidaires entre jeunes actifs et anciens sans abris. A Bruxelles, il existe deux maisons Lazare : une première colocation de 10 hommes et une seconde colocation de 12 femmes. Une famille bénévole est responsable de chacune des maisons. Chaque famille responsable habite dans son propre appartement à côté des deux maisons.Au quotidien, nous vivons ensemble, tout simplement. C’est ni plus ni moins qu’une vie en colocation. Nous sommes tous coloc’ au même titre : chacun paye une indemnité d'occupation, la même pour tous (certains bénéficient des aides publiques liées à leur statut).Lazare offre la possibilité de réunir sous un même toit des personnes venant de tout horizon. Certains de mes colocs issus de la galère ont vécu de véritables drames personnels et/ou souffrent d’addiction(s).J’ai été immédiatement séduit par l’intensité et la beauté de cette vie en colocation. La maison Lazare des hommes de Bruxelles est un collectif uni et très attachant qui m’a fait grandir. J’ai énormément appris auprès de mes colocs. A Lazare, on rit beaucoup, on partage également la peine de chaque coloc qui va mal. Mais de jour en jour, on est porté par une joie profonde qui nous habite.La vie en colocation Lazare est compatible avec un engagement professionnel. Ces deux expériences se nourrissent mutuellement. Je suis désormais convaincu que la solidarité et la gratuité sont des vecteurs de croissance.Lazare est une douce folie au cours de laquelle l’extraordinaire est vécu quotidiennement : Lazare permet à des personnes de sortir de la rue ; Lazare répond à la quête de sens qui habite les jeunes actifs ; Lazare inspire à chacun de ses colocs de nouveaux projets personnels et/ou professionnels.De toutes mes expériences, Lazare est ma plus belle aventure !Cette aventure extraordinaire est à portée de main. Chaque personne intéressée peut franchir les portes d’une colocation Lazare (https://www.lazare.eu/devenir-coloc) ou soutenir ce projet (https://www.lazare.eu/faire-un-don).Nous remercions Philippe de Potesta pour la rédaction de cette interview.

25/02/2025

Norbert de Ribaucourt : Un itinéraire sous le projecteur

Ce mois-ci, nous braquons les projecteurs sur le comte Norbert de Ribaucourt, dont l’énergie et la créativité éblouissantes ont donné naissance à une entreprise artisanale innovante. Artiste dans l’âme, touche-à-tout, anticonformiste et doté d’une vision claire et réaliste, il place la création au cœur de son quotidien, reléguant au second plan tout ce qui pourrait freiner son inspiration. Son atelier est à l’image de l’artisan : plein à craquer… d’idées. Heureusement, sa radieuse épouse Nathalie, par sa rigueur et son sens de l’organisation, veille à l’équilibre de cette dynamique ardente. Un duo complice et complémentaire, où l’un conçoit et innove pendant que l’autre structure et harmonise.L’aventure commence après quelques expériences dans différentes entreprises, en 2012 se sentant peu à peu s'éteindre sous le poids de la routine, Norbert décide de mettre à profit ce que son parcours académique lui a offert : l’électromécanique et les relations publiques. Il se lance alors à son compte grâce au programme Job Yourself, une couveuse d'entreprises qui éclaire la voie des nouveaux entrepreneurs en les libérant des contraintes administratives initiales. De cette liberté naît Novatrade, une entreprise spécialisée dans l’éclairage.Dès ses débuts, Norbert s’investit pleinement : conseil, vente, installation des produits… Rien ne lui échappe. Son ambition initiale ? Proposer des lampes démontables dans lesquelles le système d’éclairage "retrofit" peut être remplacé ou réparé, limitant ainsi le gaspillage. Rapidement, son attention se porte sur l’amélioration du CRI (Color Rendering Index) et de la température Kelvin, afin d’obtenir une lumière aussi naturelle qu’une bougie (2200 Kelvin) tout en offrant la possibilité de s’adapter à la clarté du jour ou même de contrer le clair de lune si nécessaire (6500 Kelvin). Il ne s’arrête pas là et travaille sur l’étanchéité de ses luminaires, atteignant l’indice IP65, garantissant une protection contre la poussière et l’humidité.Comme tout entrepreneur, il débute dans l’ombre : porte-à-porte pour sensibiliser aux avantages économiques des LED, puis bouche-à-oreille, avant de puiser son inspiration à l’international. Salons de Francfort, designers italiens, tendances du marché : il observe, analyse et affine sa vision avant de concevoir ses propres luminaires en laiton.Pourquoi le laiton ? Ce matériau noble résiste à la corrosion et est recyclable. De plus, sa patine capte la lumière et crée des jeux de reflets subtils et fascinants. Idéal pour les environnements extérieurs comme intérieurs, il incarne la robustesse et l’élégance intemporelle. Présentée sous la marque « Novatrade Lighting », Norbert propose désormais des appliques, spots, hublots, encastrés, plafonniers et bien sûr, son fameux "Zapa".Véritable étoile modulable de la gamme, le "Zapa" incarne l’innovation signée Norbert. Disponible avec une base en laiton, une tige longue ou un étrier, ce projecteur LED de 1W ou 1,5W est doté d’une tête pivotante à 180°, s’adaptant ainsi à toutes les exigences : illumination de parterres, jeux d’ombres, mise en valeur d’objets, d’arbres, etc.Depuis 2020, Novatrade Lighting multiplie les collaborations avec des architectes paysagistes, architectes et décorateurs. L’entreprise intervient sur des projets en Belgique, sur la Côte d’Azur, ainsi qu’en Suisse et au Portugal : son rayonnement dépasse largement les frontières.Un métier, trois expertises :Concepteur lumière : il analyse le projet, visite le site et écoute les attentes du client pour proposer une étude d’éclairage harmonieuse et esthétique.Distributeur d’éclairage : il propose une large gamme de luminaires d’intérieur et d’extérieur, sélectionnant des marques reconnues et des designers émergents, tout en développant sa propre ligne en laiton.Fabricant sur mesure : il conçoit des luminaires adaptés aux besoins spécifiques de chaque projet, alliant technologie et esthétique raffinée.Un faisceau d'indices concordants témoigne de son expertise : des solutions lumineuses sur mesure et des ambiances sculptées avec finesse. Brillant !Qu'il s'agisse d’expositions (photographes, antiquaires, etc.), d’événements, de vitrines, d’habitations privées, de festivités ou de salons, cet « Artisan de l'invisible » crée des ambiances, met en valeur les scènes et guide l'attention du public grâce à son art de l’éclairage. Qu'il intègre la lumière naturelle ou artificielle de manière innovante et esthétique, ou qu'il utilise les rayons de ces dernières pour sublimer jardins, sujets ou objets, il conçoit, distribue et fabrique l'éclairage sur mesure… Un maître des lumières en somme.https://www.novatrade.behttps://www.novatradelighting.comNous remercions le comte Pierre-Alexandre de Lannoy pour la rédaction de cet article.

24/02/2025

Solidarcité : un tremplin citoyen pour la jeunesse

Quand la vie professionnelle permet de lancer un projet constructif et revalorisant : SOLIDARCITE !Maman de trois enfants, Marie de Dorlodot en est la cheville ouvrière et nous en parle avec passion.Comment est née cette association ? A partir de quels constats ?Le projet d’Année citoyenne Solidarcité est né il y a 25 ans sur la base des constats suivants qui sont encore d’actualité plus de 20 ans après :De nombreux jeunes adultes, bien que fragilisés, se trouvent exclus des dispositifs de l’aide à la jeunesse et doivent dès lors se tourner vers des dispositifs pour adultes (CPAS, OISP ...) ne répondant pas à leurs attentes.Des phénomènes de décrochage scolaire persistants. Par ailleurs, bon nombre des jeunes intégrant l'année citoyenne connaissent et nous livrent un rapport pour le moins conflictuel, désabusé voire douloureux vis à vis d'un système scolaire duquel ils se sont sentis exclus, incompris, voire parfois humiliés, pour des raisons diverses : décrochage, orientation peu pertinente…Les difficultés d’accès, pour les jeunes en difficulté, à des espaces de citoyenneté active.Les occasions de « brassage » social sont de plus en plus ténues, que ce soit à l’école, dans les quartiers ou dans les lieux de loisirs. Cette forme de ghettoïsation de la jeunesse a pour conséquence que certains groupes de jeunes ne se côtoient plus, renforçant les préjugés et les jugements réducteurs.L’identification de logiques cloisonnées dans l’approche des jeunes par les différentes politiques publiques.Ces constats ont amené l’idée de construire à leur intention un programme qui se fixe comme but de donner au plus grand nombre possible de jeunes, filles et garçons, l’opportunité de prendre part à un projet citoyen, tout en contribuant à renforcer la solidarité sous toutes ses formes.Cette idée, c’est l’Année Citoyenne; ce programme, c’est Solidarcité qui compte 8 asbl.L'Année citoyenne Solidarcité a pour principal objectif l’accompagnement social et éducatif de jeunes. Elle vise à favoriser leur développement personnel ainsi que leur intégration dans la société en tant que citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires (CRACS).Pour critiquer la société, il faut la connaître. Quel public avez-vous contacté et où ?Les bénéficiaires directs sont des jeunes âgés de 16 à 25 ans aux difficultés personnelles importantes. Il s’agit d’un public pour lequel nous prenons un risque éducatif plus important (gestion quotidienne plus difficile, risque d’échec plus élevé ...) mais qui pourra bénéficier d’une stimulation positive engendrée par le reste du groupe. Ils sont généralement orientés vers notre projet par le secteur de l'Aide à la Jeunesse (36,7%) ou par leur entourage proche (17,4%) ou encore par le secteur de la santé mentale (12%).Le brassage des publics est un élément important à prendre en compte lors de la constitution des équipes. L'hétérogénéité des situations personnelles et des horizons socio-économiques et socioculturels permet la rencontre entre les jeunes qui auraient eu peu de chance de se rencontrer en raison des cloisonnements existants entre les classes sociales.Le projet est ouvert à toutes et tous, tout en se donnant les garanties d'un accès privilégié aux jeunes les plus fragilisés.En ce qui concerne notre public cible pour l'année 2023-2024, ce sont majoritairement des garçons (63%), mineurs.Les bénéficiaires indirects sont les 460 partenaires qui ont bénéficié de l'aide des jeunes volontaires via l'axe "services à la collectivité" du programme de l'année citoyenne, c’est-à-dire toutes les actions entreprises gratuitement par les volontaires au bénéfice de partenaires associatifs. Ces derniers sont, pour la plupart, des associations sans but lucratif défendant des valeurs « humanistes » et qui n’ont pas les moyens humains et/ou financiers pour mener à bien certains de leurs projets. Les services rendus par les volontaires doivent également être considérés comme des réels partenariats ; il ne s’agit en aucun cas de prestations contre rémunération mais bien de moments d’échanges au sein d’un espace de valorisation mutuelle.Comment avez-vous élaboré votre projet pédagogique ?Les jeunes sont regroupés en équipe de huit et accompagnés par un responsable. Ils/elles s’engagent pendant 6 à 9 mois dans un projet dynamique, appelé ‘Année Citoyenne’ reposant sur 3 axes :Un engagement citoyen sous forme de services à la collectivité et d'activités de rencontre :Tout au long du projet, les jeunes réalisent différentes actions de volontariat. Par exemple, retaper les locaux d’une association, distribuer des repas chauds aux plus démunis, participer aux travaux de gestion d’une réserve naturelle, participer à un projet international, etc…     2. Un temps de formations et de sensibilisations :L’action est complétée par un vaste programme éducatif poursuivant deux objectifs majeurs : préparer les volontaires aux actions qu’ils vont entreprendre (initiation aux travaux manuels, initiation aux techniques d’animation, initiation au secourisme… ) ; sensibiliser les volontaires à certaines grandes thématiques de société (développement durable, éducation à la démocratie, respect de la différence, relations Nord-Sud…).    3. Une étape de maturation personnelle :L’engagement volontaire doit aussi être une étape pour soi. Grâce à un encadrement personnalisé, chaque jeune est accompagné dans la construction de son projet post-Solidarcité.L’année citoyenne est orientée autour de 4 objectifs spécifiques :1. Redonner à chaque jeune le goût et la possibilité concrète d’exercer sa citoyenneté de façon active et dynamique;2. Permettre le brassage des publics et favoriser la rencontre de jeunes issus de quartiers différents, de milieux socioculturels différents ;3. Offrir à tous les jeunes un plus pour leur avenir en améliorant leur statut socioprofessionnel ainsi que leur statut personnel ;4. Contribuer au développement associatif et au renforcement du "vivre-ensemble".Comment chaque équipe fonctionne-t-elle ?Nous voulons que les jeunes soient acteurs de leur année : ils co-construisent leur programme en trouvant des partenaires liés à leurs thématiques que ce soit pour des chantiers ou des sensibilisations, Il faut que cela soit win-win pour les jeunes et pour l’association partenaire.Pour les jeunes, cela peut être de la valorisation personnelle, l’ouverture aux différents mondes de la solidarité active, l’acquisition de «savoirs», «savoir-être» et «savoir-faire».Du point de vue des partenaires, c’est la concrétisation de projets qui auront un impact positif sur leurs publics cibles respectifs, ils font découvrir leurs actions.Bachelard a écrit que « le monde entier sans un TU ne peut rien donner » ; l’altérité est donc une construction mutuelle. En tant qu’actrice du projet, vous et vos collègues le ressentez-vous comme tel ?Je suis convaincue que la force du projet est le collectif, car cela encourage une conscience de solidarité et d'entraide par la complémentarité des volontaires au sein des équipes. Cela favorise également l'acquisition d'aptitudes sociales. Pour un jeune qui est perdu, savoir que chaque matin un groupe vous attend pour réaliser une activité est un réel moteur pour sortir de l’isolement. De plus avec Solidarcité, les jeunes s’investissent dans le monde actuel de manière positive. Solidarcité est un projet bienveillant, qui assure un encadrement rapproché du jeune et répondant à ses besoins personnels.En savoir plus ou pour faire un don à notre associationCette altérité, véritable force vive de Solidarcité car elle aide beaucoup de jeunes à relever leur ligne d’horizon, conforte davantage cette remarque d’Albert Jacquard : « La tolérance, c’est accepter la différence, l’altérité, c’est s’intéresser à la différence ».Alors, vous ne trouvez pas que l’optimisme est au rendez-vous en 2025 ?Nous remercions la comtesse Emmanuel de Ribaucourt pour la rédaction de cette interview.

28/01/2025

Du microscope au télescope

Interroger à ce sujet le baron Yves Jongen, ingénieur en électronique et en physique nucléaire, passionné d’astronomie et d’astrophotographie, fut une aubaine ! Se partageant entre Louvain-la-Neuve, le Vaucluse et le Chili où se situent ses télescopes, il a accepté de nous expliquer son parcours.En tant qu’ingénieur en électronique et en physique nucléaire, vous avez, dès la fin de vos études (1970), dirigé à Louvain-la-Neuve, le centre de recherches du cyclotron. De quoi s’agit-il ?Pour créer un point d’attraction sur le nouveau campus, l’UCL décide que le premier bâtiment sera le « centre de recherches du cyclotron ». Je termine à ce moment mes études avec un double diplôme : électronique et physique nucléaire, et je suis engagé par l’UCL comme responsable technique de ce nouveau centre de recherchesComment en êtes-vous arrivé à redessiner le cyclotron pour l’adapter aux utilisations cliniques ?Même si le centre de recherche du cyclotron de l’UCL était prévu au départ uniquement pour les recherches en physique nucléaire, les physiciens de l’UCL, menés par Pierre Macq ont partagé leur outil avec des chercheurs d’autres disciplines et, sous l’impulsion du Docteur André Wambersie, responsable de la radiothérapie aux cliniques universitaires Saint Luc, nous avons développé une nouvelle méthode de radiothérapie du cancer utilisant des faisceaux de neutrons.En 1982 et 1983, j’ai effectué un séjour sabbatique au « Lawrence Berkeley National Laboratory ». Ce séjour a été pour moi l’occasion de réfléchir en profondeur à mon métier de développeur de cyclotrons. Il m’est apparu très clairement que nous arrivions à la fin de l’âge d’or du cyclotron utilisé comme outil de recherche en physique nucléaire. Il fallait donc repartir d’une feuille blanche, et reprendre à zéro le dessin du cyclotron. C’est la tâche à laquelle je me suis attelé à Berkeley d’abord, puis de retour à Louvain-la-Neuve avec mon équipe au centre de recherche du cyclotron. Avec l’équipe du CRC, nous dessinons un nouveau type de cyclotron pour la production de radioisotopes, dont les performances devraient être très supérieures à ce qui existait à l’époque. Mais aucun industriel belge n’est intéressé à construire et à commercialiser cette nouvelle machine. C’est alors que nait l’idée de fonder une société, qui sera un spin-off de l’université pour réaliser et commercialiser notre nouveau dessin de cyclotron. La société est fondée en mars 1986, et s’appellera Ion Beam Applications, ou IBA.Que représente IBA aujourd’hui ?IBA, aujourd’hui, c’est avant tout 2200 collaborateurs, dont un peu plus de 1000 à Louvain-la-Neuve et le reste un peu partout dans le monde. Le chiffre d’affaires annuel excède 400 M€. A côté des cyclotrons pour la production de radioisotopes médicaux, ou nous sommes toujours un des leaders mondiaux, IBA est aussi devenu le leader mondial dans les équipements pour la thérapie du cancer au moyen de faisceaux de protons : la protonthérapie. Cette méthode de traitement permet de mettre la dose de rayonnement dans la tumeur visée, en mettant beaucoup moins de rayonnement dans les tissus sains proches de la tumeur. De ce fait, les effets secondaires de la radiothérapie sont fortement réduits. Aujourd’hui, près de 150.000 patients ont été traité avec les équipements de protonthérapie d’IBAMais IBA n’est pas qu’une pépite technologique, c’est aussi une entreprise qui montre l’exemple par son rôle social dans le monde économique belge. Le premier actionnaire d’IBA est une société holding coopérative des employés et cadres de la société. IBA a été la première société cotée belge a gagner le prestigieux label de « B Corporation » qui reconnait les sociétés les plus avancées dans le domaine du rôle social des entreprises.Le cosmos et les galaxies lointaines ont aussi capté et captivé votre regard et vos recherches. Comment étudiez-vous le ciel et comment le photographiez-vous ? Je suis arrivé à l’astronomie un peu par hasard, mais c’est devenu une réelle passion pour moi. Je me suis installé un observatoire astronomique en Provence, avec un beau télescope que je peux programmer à distance, sur internet. Et puis, il y a presque 6 ans, je me suis installé un second télescope au sommet d’une montagne au Chili, dans une « ferme à télescopes » créée par deux français. Ce deuxième télescope au Chili, je le programme aussi à distance par internet. Durant des années, j’ai fait de l’astrophotographie, pour montrer les couleurs extraordinaires des nébuleuses et des galaxies lointaines. Et puis, ma vocation de physicien a pris le dessus, et je suis passé à l’astrophysique. Depuis plusieurs années, j’étudie les exoplanètes, c’est-à-dire les planètes qui tournent autour d’autres étoiles que notre soleil, et je mesure avec précision le moment où elles passent devant leur étoile, ce qui permet d’étudier précisément leur orbite et permet parfois de détecter la présence d’autres planètes, pas encore observées, autour de cette étoile.Conclusion : Certains d’entre nous parlent encore de la théorie de la relativité d’Einstein. Mais pour moi, ce n’est pas une théorie, c’est une réalité de ma vie quotidienne ! Si nous ne tenons pas compte précisément des effets relativistes dans nos calculs d’astrophysique, les résultats seront faux : tant dans le domaine de l’infiniment petit que dans le domaine de l’infiniment grand, les mêmes lois nous régissent. Nous remercions Claire de Ribaucourt pour cet article

28/01/2025

Profession : juge de paix

Frédéric de Montpellier d’Annevoie de Villermont Licencié en droit et titulaire d’un DES en droit de l’environnement et droit public immobilier, j’ai entamé et poursuivi une carrière d’avocat au barreau de Namur dans un cabinet généraliste, durant dix ans; après la réussite de l’examen d’aptitude professionnelle à la magistrature en 2011, j’ai été nommé substitut du Procureur du roi près le tribunal de première instance de Neufchâteau, avant d’être nommé quatre années plus tard, soit début 2017, juge de paix du canton de Thuin.Philippe de Potesta : Quels aspects de la magistrature vous ont semblé complémentaires ou différents de votre passé d’avocat ? Frédéric de Montpellier : Le barreau et ses trois premières années de stage constitue à mon sens la meilleure école pour un jeune juriste, qui, dans des domaines et des situations très variés et parfois tragiques, va conseiller son client, défendre ses intérêts, le cas échéant dans le cadre d’une procédure contentieuse. D’une certaine façon l’avocat est le premier juge d’un dossier qu’il jaugera et tâchera d’orienter. Le substitut du procureur, qui s’occupe essentiellement des matières pénales, soit qui touchent à l’ordre public, dirige les enquêtes et initie s’il y a lieu les poursuites devant les tribunaux. Bien plus qu’un avocat de l’accusation, il propose une solution de justice en qualité de garant de l’intérêt général. Enfin, un magistrat du siège, tel qu’un juge de paix, a pour mission de trancher les litiges qui lui sont soumis par les parties au procès. Il apporte une solution juridique finale au dossier, sous réserve d’un éventuel recours.PH de P : Comment se déroule une journée typique dans l’exercice de vos responsabilités ?F de M : Le Juge de paix est un juge de proximité comme on dit dans le jargon. Il est revêtu d'une juridiction contentieuse (par exemple les baux, le droit des biens, les copropriétés etc) et d'une juridiction gracieuse (protection des personnes vulnérables, soit les mineurs, les majeurs incapables et les malades mentaux). Chaque semaine, je tiens une audience d’introduction ou de plaidoiries, une audience de conciliation, une audience de cabinet (la protection des personnes), des vues des lieux généralement avec expert (architecte, géomètre, forestier ou agricole), des visites en maison de repos ou dans les hôpitaux (protection des personnes). Soit un quotidien partagé entre le travail purement intellectuel (rédaction de jugements) et un travail de terrain au contact des justiciables où la mission de conciliateur du juge de paix prend tout son sens. Lorsque le juge de paix exerce sa juridiction gracieuse (mineurs, protections des incapables majeurs, des malades mentaux), il est fréquent qu’il tente de mettre du baume sur des relations humaines abîmées ou les blessures de personnes désespérées. Ces contacts permettent parfois de parvenir à leur dire qu’elles sont uniques, et que la grandeur et le sens d’une vie ne se mesurent pas à la performance ou la richesse mais à l’amour que l’on répand, d’abord vers nos proches. Et parfois on assiste à des miracles !Ph de P : Selon vous, quels sont les enjeux majeurs pour la justice face aux mutations de notre société ?F de M : Plusieurs  éléments sont essentiels pour qu’une justice efficace soit rendue. Une société juste ne peut exister que si les magistrats ont la capacité de remplir leur rôle dans des conditions optimales. Ces dernières années, on a souvent déploré le sous-financement de la justice. Par ailleurs, l’indépendance fonctionnelle du pouvoir judiciaire doit être garantie, lequel doit être protégé des pressions indues du pouvoir exécutif (on évoque par exemple le fait que les fonctionnaires fédéraux puissent être un jour passé au screening de la Sûreté de l’État). Une autre source d’inquiétude pourrait être consécutive à l’adoption de législations qui attaquent la dignité et l’intégrité humaine, notamment en matière éthique. A l’instar de l’objection de conscience des médecins, qui est de plus en plus remise en cause, le magistrat pourrait être confronté à des cas de conscience.Ph. de P. : Merci beaucoup à vous, Frédéric , de nous avoir partagé votre amour du métier ainsi que vos réflexions à propos de la justice et de notre société actuelle .Interview réalisé par Philippe de Potesta

Toutes les actualités

Événements

14/03/2025
JNBRéservé aux membres

Week-end international CILANE

14/03/2025
Cercle FranklinRéservé aux membres

Bal de l'ANRB et Week-end national

Pour les 35-55 ans, nous vous invitons à découvrir le week end national qui aura lieu en Belgique du 14 au 16 mars prochain. Venez, et rencontrer des amis originaires de toute l’Europe !; un planning varié est concocté : réception, visite guidée de l’Hôtel van Eetvelde, dîner de gala à la Maison des Ailes, suivi de la soirée du Bal de l’ANRB. Tout cela pour terminer en beauté avec un brunch. Contact : cerclefranklin@anrb-vakb.be Venez découvrir le programme ci-dessous ⬇

15/03/2025
Bal de l'ANRBÉvénement public

Bal - 75e édition

Le prochain bal de l’ANRB aura lieu le samedi 15 mars 2025 à Bruxelles, au Cercle Royal Gaulois. Ce sera la 75e édition de ce prestigieux rendez-vous annuel organisé au profit de notre ASBL-sœur Solidaritas. Quelque 800 membres de la noblesse se retrouvent à cette occasion selon la formule qu’ils ont choisie : dîner, cocktail piano-bar et/ou soirée dansante. Le point d’orgue de la soirée est la danse d’ouverture exécutée par des jeunes.Le bon déroulement du Bal est assuré par ces derniers et par de nombreux autres bénévoles de l’association. Tous s’engagent afin que cette événement soit une réussite pour les participants et pour Solidaritas."Si le dîner affiche déjà complet, il reste deux belles occasions de nous rejoindre : la formule Piano-Bar dès 20h30 ou la soirée à partir de 23h00."

Tous les événements

Nos annonces

Vous souhaitez proposer quelque chose à la vente ? Vous cherchez la location ou la maison de vos rêves ? Vous avez besoin d’un service particulier ?

Découvrez les petites annonces de nos membres et insérez vous-mêmes vos annonces.

Service réservé aux membres en ordre de cotisation

Privatiser la maison

Vous cherchez un espace pour organiser un événement, à caractère privé ou professionnel ? Une réunion, un séminaire, une conférence, un anniversaire, … ?

Le grand hall

Le grand hall est au centre de toute l’action. Il est orné d’une belle cheminée Renaissance, de tapisseries d’Aubusson et de lustres Louis XV imitant ceux de la bibliothèque Mazarine. Un très bel escalier d’honneur permet de monter à l’étage. C’est dans ce lieu magique que les moments les plus marquants de l'association ont pris naissance, créant des moments inoubliables pour certains de nos membres.

Le salon des jeunes

Le salon des JNB est une salle polyvalente. Cet espace cosy et festif est mis à disposition pour vos fêtes ou vos moments « lounge ».

Les salles de réunion

En tant que membre, vous pouvez privatiser nos salles de réunion, et même l'ensemble du bâtiment pour des célébrations plus importantes. Caroline Siraut et son équipe vous aidera à transformer les moindres détails en une expérience vraiment inoubliable.

La salle à manger

Attenant au grand hall principal, la salle à manger est un bel espace de près de 70 m². Les lambris aux murs lui donnent un caractère unique. Une seconde porte très discrète permet l’accès au traiteur de pouvoir servir l’ensemble des invités sans gêner la circulation de vos convives.

Le salon chinois

Le salon Louis XV aux panneaux de style chinois est situé au rez-de-chaussée et donne sur la terrasse de la maison. Il est agrémenté d’un parquet incrusté d’acajou.

Le salon bibliothèque

Le salon bibliothèque, situé à gauche de l'entrée, est un espace intime et raffiné. La pièce est ornée de boiseries et d’étagères de livres, invitant à la détente ou à la conversation. Une seconde porte, discrète, permet de rejoindre le grand hall, renforçant la fluidité et la circulation au rez-de-chaussée.Le salon bibliothèque se prête parfaitement à des dîners en petit comité, où l'on peut partager un moment convivial dans une ambiance feutrée et accueillante.

Soutenir l'anrb

Découvrez comment soutenir en toute confiance ceux qui en ont vraiment besoin.

Vous pouvez réellement faire la différence en soutenant SOLIDARITAS.  

Votre don est précieux et nous vous en remercions.

Faire un don

Devenir membre