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Ensemble, mettre fin au sans-abrisme.
Emilie Meessen, c’est l’énergie du cœur au service de ceux qu’on oublie trop souvent. Infirmière, co-fondatrice avec Sara Janssens de Bisthoven de l’ASBL Infirmiers de rue, nous avons pu la rencontrer.Votre démarche est profondément humaine et utile. Comment est née votre idée ?Infirmière de formation, j’ai toujours travaillé dans le social et en psychiatrie. J’ai ainsi eu l’opportunité de travailler et de créer des postes infirmiers dans différentes organisations pour les personnes sans-abri ou souffrant de problèmes de toxicomanie.En 2005, avec Sara, nous avons réalisé une étude de terrain à Bruxelles pour voir s’il y avait besoin de créer un nouveau lien vers les personnes sans-abri et leur permettre de reprendre confiance en elles et regagner l’envie de se soigner. C’est ainsi qu’après avoir rencontré une trentaine d’associations et services médicaux, Infirmiers de rue (IDR) a pu naître.L’idée a évolué au fur et à mesure des 20 ans. La méthodologie s’est affinée et professionnalisée. Notre vision s’est également élargie progressivement à la suite des réussites de terrain et de l’expérience avec les personnes sans abri.Chaque collègue et bénévole a ajouté sa pierre à l’édifice et a permis à l’association de grandir.Vous dites que les sans-abri doivent retrouver l’estime de soi, condition pour sortir de la rue. Comment vous y prenez-vous ?L’association a développé une méthodologie basée sur l’hygiène et la santé afin d’aider les plus vulnérables à reprendre confiance en eux et à trouver un logement stable et durable, moteur de bien-être.Nous avons trois équipes de terrain : Rue – Logement- MyWay.La 1e travaille sur l’hygiène et la revalorisation de la personne pour l’estime de soi, pour la motiver à reprendre soin d’elle et l’aider à susciter le changement.La 2e accompagne les personnes en logement avec la méthodologie « Housing First » pour leur réapprendre à se recréer de nouvelles habitudes et prendre soin d’elles.La 3e, l’équipe MyWay, aide la personne à se reprojeter dans le futur. Elle est déjà stabilisée dans son logement, il est possible alors de créer de nouvelles envies.Vous êtes aussi infirmière spécialisée en Santé communautaire. Pouvez-vous nous en dire plus ?Le soin est plus qu’un acte, c’est un accompagnement. Pour nous, l’hygiène est devenu un outil diagnostique et thérapeutique : c’est un langage du corps quand les mots ne viennent plus. La solution ne vient jamais d’un seul acteur mais de la coopération entre citoyens, soignants, institutions et services publics. Je suis convaincue qu’une action collective est indispensable à des résultats durables.Cela fait 20 ans maintenant que vous avez créé cette association majeure. Comment vous et votre équipe évoluez-vous à l’heure actuelle ?Chaque jour, sur le terrain, je vois des raisons d’espérer, des équipes qui se mobilisent, des citoyens qui tendent la main, des collaborations improbables qui sauvent des vies. Ces « bonnes nouvelles », partagées régulièrement au sein de l’association, deviennent des sources d’énergie et de persévérance.Cependant l’asbl Infirmiers de rue est régulièrement confrontée à des obstacles structurels, par exemple : la fragmentation des institutions (santé mentale/addiction/maladie chronique) qui complique la coordination et d’autre part la précarité des financements : le budget repose pour la moitié sur des subsides publics et pour moitié sur des dons privés. Or les premiers sont soumis aux choix politiques et au coupes budgétaires, tandis que les seconds dépendent de la communication autour de notre projet et de l’envie de chaque donateur de nous soutenir – cela crée un climat d’incertitude permanent. Et j’en profite donc pour remercier sincèrement l’ARNB de nous faire connaitre , ainsi que notre site internet (www.infirmiersderue.org) au travers cet article.Notre travail n’a de sens que si tout le monde s’y met et participe à sa façon!Le véritable enjeu, c’est d’accepter que la valeur d’une personne ne se mesure pas à sa productivité. Une société solidaire ne se demande pas si un individu est « rentable » mais comment il peut, à sa manière, contribuer et participer au vivre-ensemble.Redoutez-vous l’arrivée de l’hiver, au vu du manque criant de places d’hébergement ?Oui, car la vie à la rue abîme tout : les corps, les esprits, la dignité. Beaucoup de personnes finissent par perdre la sensibilité au froid, à la douleur ou même aux odeurs…ce qui est un mécanisme de survie.Guérir en rue est impossible. Le logement fait partie du traitement. Nous parlons d’un logement adapté et accessible, dont la personne paye le loyer.La fin du sans-abrisme est-elle possible ?Bien sûr – nous avons la chance d’habiter en Belgique où il y a énormément de moyens et de possibilités, il ne manque « plus que » la motivation politique !« Le courage est d’essayer » même si c’est plus compliqué que prévu !Puissent ces quelques paroles prononcées avec détermination, conviction et optimisme être entendues !Nous remercions la comtesse Emmanuel de Ribaucourt pour la réalisation de cette interview.
Actualités
Ensemble, mettre fin au sans-abrisme.
Emilie Meessen, c’est l’énergie du cœur au service de ceux qu’on oublie trop souvent. Infirmière, co-fondatrice avec Sara Janssens de Bisthoven de l’ASBL Infirmiers de rue, nous avons pu la rencontrer.Votre démarche est profondément humaine et utile. Comment est née votre idée ?Infirmière de formation, j’ai toujours travaillé dans le social et en psychiatrie. J’ai ainsi eu l’opportunité de travailler et de créer des postes infirmiers dans différentes organisations pour les personnes sans-abri ou souffrant de problèmes de toxicomanie.En 2005, avec Sara, nous avons réalisé une étude de terrain à Bruxelles pour voir s’il y avait besoin de créer un nouveau lien vers les personnes sans-abri et leur permettre de reprendre confiance en elles et regagner l’envie de se soigner. C’est ainsi qu’après avoir rencontré une trentaine d’associations et services médicaux, Infirmiers de rue (IDR) a pu naître.L’idée a évolué au fur et à mesure des 20 ans. La méthodologie s’est affinée et professionnalisée. Notre vision s’est également élargie progressivement à la suite des réussites de terrain et de l’expérience avec les personnes sans abri.Chaque collègue et bénévole a ajouté sa pierre à l’édifice et a permis à l’association de grandir.Vous dites que les sans-abri doivent retrouver l’estime de soi, condition pour sortir de la rue. Comment vous y prenez-vous ?L’association a développé une méthodologie basée sur l’hygiène et la santé afin d’aider les plus vulnérables à reprendre confiance en eux et à trouver un logement stable et durable, moteur de bien-être.Nous avons trois équipes de terrain : Rue – Logement- MyWay.La 1e travaille sur l’hygiène et la revalorisation de la personne pour l’estime de soi, pour la motiver à reprendre soin d’elle et l’aider à susciter le changement.La 2e accompagne les personnes en logement avec la méthodologie « Housing First » pour leur réapprendre à se recréer de nouvelles habitudes et prendre soin d’elles.La 3e, l’équipe MyWay, aide la personne à se reprojeter dans le futur. Elle est déjà stabilisée dans son logement, il est possible alors de créer de nouvelles envies.Vous êtes aussi infirmière spécialisée en Santé communautaire. Pouvez-vous nous en dire plus ?Le soin est plus qu’un acte, c’est un accompagnement. Pour nous, l’hygiène est devenu un outil diagnostique et thérapeutique : c’est un langage du corps quand les mots ne viennent plus. La solution ne vient jamais d’un seul acteur mais de la coopération entre citoyens, soignants, institutions et services publics. Je suis convaincue qu’une action collective est indispensable à des résultats durables.Cela fait 20 ans maintenant que vous avez créé cette association majeure. Comment vous et votre équipe évoluez-vous à l’heure actuelle ?Chaque jour, sur le terrain, je vois des raisons d’espérer, des équipes qui se mobilisent, des citoyens qui tendent la main, des collaborations improbables qui sauvent des vies. Ces « bonnes nouvelles », partagées régulièrement au sein de l’association, deviennent des sources d’énergie et de persévérance.Cependant l’asbl Infirmiers de rue est régulièrement confrontée à des obstacles structurels, par exemple : la fragmentation des institutions (santé mentale/addiction/maladie chronique) qui complique la coordination et d’autre part la précarité des financements : le budget repose pour la moitié sur des subsides publics et pour moitié sur des dons privés. Or les premiers sont soumis aux choix politiques et au coupes budgétaires, tandis que les seconds dépendent de la communication autour de notre projet et de l’envie de chaque donateur de nous soutenir – cela crée un climat d’incertitude permanent. Et j’en profite donc pour remercier sincèrement l’ARNB de nous faire connaitre , ainsi que notre site internet (www.infirmiersderue.org) au travers cet article.Notre travail n’a de sens que si tout le monde s’y met et participe à sa façon!Le véritable enjeu, c’est d’accepter que la valeur d’une personne ne se mesure pas à sa productivité. Une société solidaire ne se demande pas si un individu est « rentable » mais comment il peut, à sa manière, contribuer et participer au vivre-ensemble.Redoutez-vous l’arrivée de l’hiver, au vu du manque criant de places d’hébergement ?Oui, car la vie à la rue abîme tout : les corps, les esprits, la dignité. Beaucoup de personnes finissent par perdre la sensibilité au froid, à la douleur ou même aux odeurs…ce qui est un mécanisme de survie.Guérir en rue est impossible. Le logement fait partie du traitement. Nous parlons d’un logement adapté et accessible, dont la personne paye le loyer.La fin du sans-abrisme est-elle possible ?Bien sûr – nous avons la chance d’habiter en Belgique où il y a énormément de moyens et de possibilités, il ne manque « plus que » la motivation politique !« Le courage est d’essayer » même si c’est plus compliqué que prévu !Puissent ces quelques paroles prononcées avec détermination, conviction et optimisme être entendues !Nous remercions la comtesse Emmanuel de Ribaucourt pour la réalisation de cette interview.
" Le retour du tragique ": comte Van Rompuy
La situation internationale actuelle est très différente de ce qu'elle était il y a quelques années. Voici quelques exemples sans vouloir être exhaustif.Le retour de la primauté de la politique. Regardez le Brexit, la guerre tarifaire, les guerres elles-mêmes, l'instrumentalisation de l'énergie et des matières premières à des fins non économiques. L'ordre multilatéral et l'UE étaient fondés sur la croyance en la liberté des marchés et la rationalité économique. Ils servaient la paix. Plus on était dépendant des autres, moins on aurait d'appétit pour faire la guerre, ce qui signifierait un appauvrissement direct. L'essor économique spectaculaire de la Chine n'aurait pas été possible sans son adhésion à l'OMC et donc l'ouverture des marchés. Les pays du Sud disent souvent que les institutions multilatérales classiques ont été mises en place par l'Occident pour leur propre bénéfice. L'exemple de la Chine démontre le contraire.La montée du nationalisme dans les pays anglo-saxons et dans les pays ex-communistes comme la Chine et la Russie déjoue la logique économique. Ces pays sont prêts à payer un prix en termes d'appauvrissement et de pauvreté pour rendre leur pays « grand ». Le nationalisme est en contradiction avec le multilatéralisme. L'UE a été fondée pour empêcher un retour du nationalisme qui avait ruiné l'Europe lors des deux guerres mondiales. La primauté de la politique est souvent la primauté de la sécurité et de la guerre. L'économie politique a donné à la politique économique un contenu différent. C'est bien plus qu'un jeu de mots.Le nationalisme fait également obstacle aux alliances. Dans le cadre d'une alliance, les pays se réunissent et renoncent volontairement à une partie de leur souveraineté. Un nationaliste se dresse contre cela. L'OTAN fonctionne beaucoup moins bien aujourd'hui jusqu’au jour où elle ne fonctionnera plus, depuis le retour du nationalisme. D’ailleurs, dans une alliance, on partage des valeurs et des intérêts. Mais si les valeurs diffèrent même sur les libertés, l'état de droit et la démocratie, alors la base même d'une alliance est sapée. Si même les intérêts sont également différents, dans ce cas c’est le commencement de la fin. On pourrait dire qu'un ennemi commun transcende ces différences, mais avons-nous toujours les mêmes ennemis au sein de l'OTAN ? La Russie est-elle l'ennemie à la fois des Américains et des Européens ?Ces exemples démontrent également que la politique intérieure détermine la politique étrangère. « America first » ou « to get back control » est d'abord et avant tout un slogan destiné à des fins électorales intérieures. À l'époque, Marc Eyskens appelait cela « de verbinnenlandsing van het buitenlands beleid » Cela se produit maintenant à grande échelle. Il y a quelque chose d'autre de spécial dans le nationalisme d'aujourd'hui. Il est nostalgique d'une époque où le pays concerné se portait mieux, d'une sorte d'âge d'or. Cette époque n'a jamais existé. C'était de l'or pour une élite. Une usine à rêves. Les gens qui sont peu sûrs d'eux, craintifs, en colère et agressifs sont ouverts à ces contes de fées parce qu'ils sont un moyen de combattre les dirigeants en place. « Rendez-nous nos rêves ». Bien sûr, cela n’a aucun sens de cette façon. Après tout, le temps d'hier ne revient pas parce qu'il n'a jamais existé.Le nationalisme extrême a un autre effet secondaire. Étant donné que les dirigeants de ce genre ne se soucient pas de l’état de droit au niveau international, cette valeur n'a pas non plus d'importance au niveau national ou vice versa. Seule la force brutale compte. Dégage ou je te fais un malheur. La démocratie est attaquée de l'intérieur, parallèlement aux actions étrangères d'états officiellement autoritaires. C'est le retour de la violence, le retour de la tragédie.Tout cela se fait avec le consentement, parfois même d'une majorité de la population. Ce qui est étrange, c'est que ceux qui utilisent et abusent de la liberté d'opinion sur les réseaux sociaux sont les mêmes qui seraient d'accord pour abolir cette liberté ! C'est le nième paradoxe. La seule explication est qu'ils veulent refuser cette liberté d'opinion à ceux qui ne partagent pas « leur » opinion ! Et ils ne se rendent même pas compte que tôt ou tard, on leur demandera aussi de garder le silence et d'obéir, surtout si les dirigeants ne peuvent pas honorer leurs promesses concernant l'Âge d'Or, ce qui sera bien sûr le cas.La question est de savoir pourquoi beaucoup de gens sont tellement en colère et frustrés. Nous ne vivons pas dans les années 30 du siècle dernier avec un chômage de masse et un appauvrissement. Ou pensent-ils vraiment qu'avec zéro migration ou zéro pollution, l'insatisfaction disparaîtra ? Peut-être cherchent-ils un nouveau bouc émissaire. Je n'ai pas non plus d'explication concluante.Mais un élément qui est généralement négligé est la perte de capital social et familial dans notre société. Beaucoup sont livrés à eux-mêmes. En raison de ce manque de connexions (liens), l'individualisation règne en maître. La révolution digitale a enfermé les gens encore plus dans leur petit monde. La santé mentale se détériore de façon dramatique. On peut le voir dans l'augmentation des addictions de toutes sortes (drogues, alcool, gaming, porno), des burn-outs et des dépressions, des pensées suicidaires et des suicides eux-mêmes. Les jeunes y sont plus en proie que leurs parents. La crise de la démocratie fait référence à la crise de la société.Heureusement, il y en a encore beaucoup qui résistent et veulent vivre une vie aussi normale et équilibrée que possible. Peut-être même s'agit-il d'une majorité silencieuse. Du moins, je l'espère. Nous remercions le comte Van Rompuy pour la rédaction de cet article.
Entretien du baron Johan Swinnen (JS) avec le chevalier Loïc De Cannière (LDC), auteur du livre « L'Afrique : un avenir rêvé »
JS : Dans le livre « Afrika : een gedroomde toekomst » (L'Afrique : un avenir rêvé), vous dressez un tableau assez optimiste de l'avenir du continent africain. Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?LDC : Je suis allé en Afrique à de nombreuses reprises au cours des trente dernières années : d'abord pour la société d'ingénierie maritime DEME (qui fait partie du groupe Ackermans & van Haaren), puis en tant que PDG d'Incofin Investment Management (« Incofin IM »). Avec Incofin IM, une société d'investissement à impact, nous avons investi plus d'un demi-milliard d'euros dans 23 pays africains au cours des vingt dernières années, dans des institutions de microfinance, des entreprises agricoles et alimentaires et des petites entreprises productrices d'eau potable. Les investissements d'Incofin IM visent à fournir un rendement financier combiné à un impact social positif mesurable. L'objectif est d'intégrer au maximum les petits entrepreneurs et les agriculteurs dans le circuit économique et de leur offrir ainsi des perspectives d'avenir.Je suis fasciné par l'Afrique et j'ai voulu mettre mes expériences et mes analyses par écrit mais en utilisant un point de vue spécial. Ce qui m'a frappé, c'est que nos médias ont l'habitude de dresser un tableau très pessimiste de l'Afrique, où prédominent la guerre, la faim et la misère. Cette image est très unilatérale. J'ai souvent vu beaucoup de développements porteurs d'espoir en Afrique, qui sont à peine rapportés par les médias. D'où le titre de mon livre : L'Afrique, un avenir rêvé. D'ailleurs, en tant qu'économiste, je souhaitais évaluer l'évolution du continent africain d'ici à 2050. On a beaucoup parlé et écrit sur le passé de l'Afrique, mais peu sur son avenir. Je voulais avant tout faire une analyse de l'avenir de ce continent à la population très jeune.JS : Vous analysez donc l'avenir du continent africain en tant qu'économiste et investisseur. Quels sont les points clés de votre analyse ?PMA : Je pars de l'évolution démographique de l'Afrique subsaharienne. Sa population (1,1 milliard d'habitants aujourd'hui) doublera d'ici 2050 et triplera d'ici la fin du siècle. En conséquence, plus de 20 millions de jeunes entreront sur le marché du travail chaque année au cours des trois prochaines décennies. C'est un chiffre énorme. Il est essentiel que la croissance de l'emploi suive le rythme de la croissance démographique et que l'Afrique réussisse ainsi à créer 20 millions d'emplois supplémentaires par an. Sinon, le chômage, la pauvreté et les troubles menacent. Il ne fait aucun doute que l'augmentation du chômage augmentera la pression migratoire, y compris vers l'Europe. Dans ce livre, j'examine si et comment l'Afrique peut faire face à cette nécessaire création massive d'emplois. JS : Votre analyse de l'avenir de l'Afrique n'est pas vraiment optimiste, objectivement parlant. Qu'est-ce qui justifie votre optimisme ?PMA : L'Afrique est en effet confrontée à d'énormes défis. Mais je vois deux raisons d'être optimiste.Tout d'abord, les Africains excellent par leur créativité et leur esprit d'entreprise. Le professeur Clayton Christensen de la Harvard Business School a décrit dans son livre « The Prosperity Paradox » comment les Africains ont la capacité particulière de faire croître et prospérer les entreprises dans un environnement à faible pouvoir d'achat, dans lequel les entreprises occidentales ne sont pas disposées à opérer. Je constate que l'Afrique compte de plus en plus de « licornes » à succès, des entreprises qui valent plus d'1 milliard de dollars. En outre, de grands conglomérats panafricains émergent dans le secteur alimentaire et dans le secteur bancaire. Ce n'était guère le cas il y a dix ans. Et bien sûr, il y a les millions de micro-entrepreneurs dynamiques, dont j'en ai vu et parlé à des centaines.Deuxièmement, l'évolution démographique en Afrique a aussi un côté très positif. Les Africains ont en moyenne 19 ans. Dans l'Union européenne, l'âge moyen est de 44 ans. L'écart d'âge entre l'Afrique et l'Europe est donc de 25 ans. Une population jeune est un vivier de créativité et d'innovation. On le constate dans la croissance des secteurs créatifs (mode, musique, cinéma, arts plastiques) et dans le secteur technologique (fintech, agritech). Une population jeune, qui a un accès facile aux médias sociaux, fait pression sur les régimes autoritaires et les oblige à plus de transparence, à des réformes démocratiques et au respect des droits de l'homme. C'est une bonne chose pour l'Afrique.JS : Quel rôle voyez-vous pour l'Europe, qui partage une longue histoire pas toujours irréprochable avec l'Afrique ? PMA : Il est temps de tourner la page du passé et d'œuvrer à un partenariat d'égal à égal entre l'Europe et l'Afrique, le « continent jumeau » comme l’appelait l'ancien président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker. Dans un monde où les tensions géopolitiques s'intensifient, l'Europe et l'Afrique doivent former un tandem qui sert les intérêts des deux parties, par exemple dans les domaines de l'énergie, du climat, des matières premières, de la technologie et de la mobilité de la main-d'œuvre. En poursuivant explicitement l'intérêt mutuel, l'Europe se distinguera positivement de la manière dont d'autres puissances étrangères, telles que la Chine et la Russie, agissent en Afrique. L'Union Européenne a fait des pas dans la bonne direction. Les Africains aiment travailler avec l'Europe, mais l'Europe doit faire preuve de plus de volonté de dialogue et de combativité. Sur ce dernier point, l'Europe a beaucoup à apprendre de la Chine. Je reçois ce message de nombreux interlocuteurs africains.
Publireportage : Rencontre avec Ghislaine Holvoet, gemmologue et organisatrice du salon BELFAIR ( 22 et 23 novembre)
Chère Ghislaine, la gemmologie est votre passion, et avec “Mère & Fille” vous en avez fait une aventure à deux voix : qu’apporte ce duo unique à votre regard sur les pierres et sur la création ?“Mère et Fille” reflète une complicité familiale et une passion transmise. Nous avons voulu créer une approche humaine, où chaque pièce, chaque sélection de gemmes, est pensée pour le client afin de susciter une émotion. C’est une aventure à deux, où tradition et modernité se rencontrent.BELFAIR en est déjà à sa troisième édition. Qu’est-ce qui rend ce salon unique par rapport à d’autres événements consacrés au luxe ? BELFAIR offre une parenthèse rare : pendant trois jours, une sélection d’une douzaine de Maisons de haut savoir-faire, souvent sans boutique, réunies trois jours seulement dans les salons privés de l’avenue Franklin Roosevelt. Intimiste, ultra-sélectif et 100 % créateurs : le luxe à découvrir à la source. Pourquoi avoir choisi à nouveau les ‘Salons du 25’ comme lieu d’accueil de cette nouvelle édition ? La maison de l’ANRB, lieu chargé d’histoire, offre un écrin idéal : chaleureux, d’une grande élégance, avec parking aisé et sécurité totale. Loin du stress des rues commerçantes, elle permet une visite sereine, en parfaite résonance avec nos valeurs. Quels sont vos souhaits pour cette 3ᵉ édition ?Mon envie ? Que chacun trouve sa pièce idéale, et qu’il reparte avec un coup de cœur, ou que le visiteur garde un beau souvenir. Les hommes ne sont-ils pas oubliés chez ‘Mère et Fille’ ?Bien sûr que non ! Ni les hommes, ni les jeunes fiancés ! Nous vous encourageons à venir découvrir notre collection de boutons de manchettes. Cette troisième édition conservera-t-elle sa dimension solidaire ?Depuis notre fondation en 2014, nous avons soutenu de nombreuses œuvres. Cette année encore, nous offrons un stand à l’œuvre Oxybulle afin qu’elle puisse présenter ses produits et jouir d’une belle visibilité.
Royal Condroz Culturel asbl 50 ans d’une aventure culturelle, humaine et solidaire
Déjà bien occupée par ses fonctions de bourgmestre de Barvaux-Condroz, ma mère, la comtesse Ferdy d’Aspremont Lynden – femme dynamique et entreprenante – fonde en septembre 1974, le Condroz Culturel asbl.Cet esprit d’entreprise et enthousiaste, le tenait-elle de sa mère, issue d’une lignée d’industriels américains ?Selon ses statuts, l’association a pour mission la promotion et la valorisation de toute forme artistique, ainsi que le soutien financier à des œuvres caritatives, philanthropiques et à des associations culturelles poursuivant des objectifs similaires. Pour ce faire, elle organise des activités variées telles que visites de musées, excursions, voyages … L’idée était – et reste – qu’on peut faire du beau en faisant du bien !Durant les années septante, l’association proposait des pièces de théâtre dans les propriétés privées de la région. Du haut de mes 10 ans, j’accompagnais souvent ma mère et garde un souvenir émerveillé de ces soirées de spectacles où les comédiens jouaient, entre autres, dans la cour du château d’Annevoie, Barvaux ou Ry ! De même, je participais à la préparation des 400 enveloppes contenant la lettre mensuelle de 5 pages, un travail méticuleux facilité aujourd’hui par le courrier électronique.Derrière cette belle initiative, une petite équipe aussi discrète qu’efficace : ma mère, bien sûr, mais aussi ses cousines, la baronne Philippe van Zuylen et la comtesse Didier d’Aspremont Lynden. Ensemble, elles ont façonné l’âme de l’association.Début des années 80, Josyne van Zuylen, globe-trotter à l’esprit curieux, a donné un nouvel élan aux activités de l’asbl. Sous son impulsion, des voyages culturels, proches ou lointains, se sont multipliés, dans une ambiance conviviale et bienveillante. Depuis 2007, j’ai repris le flambeau, entourée de Marguerite De Cannière, de ma belle-sœur, Béatrice de Spirlet et toujours soutenu par mon cher époux.Philippe de Potesta : Quels sont les moteurs de l’engagement bénévole au sein de votre équipe ? Caroline d’Aspremont : Il s’agit de poursuivre cette belle aventure culturelle et sociale, toujours portée par cette atmosphère conviviale et bienveillante qui en fait sa richesse ! Cette démarche a récemment été couronnée par une reconnaissance qui nous touche profondément : la décision de Sa Majesté le Roi d’accorder à notre association le titre honorifique de « Royal ». Désormais, nous portons le nom de Royal Condroz Culturel asbl, une distinction symbolique, qui vient saluer cinq décennies d’engagement en faveur de la culture et la philanthropie. Ce titre ne constitue pas seulement une reconnaissance du chemin parcouru, mais aussi un encouragement à poursuivre la mission fondatrice de l’association.Ph de P : Quelles ont été les dernières activités marquantes du Condroz Culturel ?C d’A : Il est difficile de résumer 50 années de nombreuses activités riches et variées … En 2023, une magnifique croisière en Croatie, à bord d’un bateau entièrement privatisé pour l’association, a marqué les esprits.Octobre de la même année, un séjour culturel à Rome nous a emmenés sur les traces de Raphael. Le printemps 2024 a été l’occasion d’une semaine passionnante au Caire et ses environs, entre histoire millénaire et monde moderne. Février 2025, l’Asie avec une croisière inoubliable sur le Mékong. Et tout au long de ces mois, de nombreuses expositions ont enrichi notre programme, de la Georgie à Aleschinsky, Louise-Marie d’Orléans, première reine des Belges, en passant par bien d’autres escales artistiques.A l’occasion des 50 ans du Condroz Culturel, une pièce de théâtre, « Crusoé repart », amusante, fraîche et originale a été jouée à la Comédie Royale Claude Volter. La soirée s’est poursuivie par une réception chaleureuse, soigneusement orchestrée par Cap Event asbl.Ph de P : Quels sont les projets qui vous enthousiasment pour le futur ?C d’A : Comme d’habitude, plusieurs expositions viendront ponctuer la saison automnale. Fin novembre, une escapade en Rhénanie-Westphalie nous plongera dans la magie de l’Avent, entre châteaux, visite d’Aix-la-Chapelle et marché de Noël au Schloss Merode. Au printemps 2026, cap sur l’Egypte pour un voyage de Louxor à Assouan prolongé par une croisière sur le lac Nasser. Et à l’automne 2026 se profile déjà un voyage à la découverte de la Roumanie.Ph de P : En conclusion, quels sont les souhaits pour l’avenir de votre association ?C d’A : Ce que nous souhaitons aujourd’hui et demain, c’est rester fidèle à l’esprit insufflé par les fondatrices : l’enthousiasme face à l’inattendu, la joie de découvrir ensemble, la souplesse face à l’imprévu. Mais surtout une fidélité profonde de nos valeurs : la culture partagée, l’élégance de la pensée, le plaisir d’être ensemble tout en continuant d’avancer avec cœur !Ph de P : Merci infiniment à Caroline d’Aspremont pour ces précisions qui éclairent avec justesse les réalisations du Condroz Culturel.Philippe de Potesta
Événements
Déjeuners Gourmands : Retour de la chasse
Retour de la chasse ➤ Bridge & Scrabble. Partagez un moment chaleureux avec Cécile Poswick et son équipe dans les salons de l’ANRB (12h). Prolongez l’après-midi autour d’une table de bridge ou de scrabble si vous le souhaitez.
Midis Culturels : L'Ukraine liée à la défense européenne ?
Le Colonel Roger Housen a choisi pour titre de sa conférence : « L’Ukraine liée à la défense européenne ? »
“Fantôme de l'Opéra” au Théâtre Royal du Parc
La JNB vous invite à la pièce de théâtre “Fantôme de l'Opéra” qui sera représentée au Théâtre Royal du Parc.Adresse : Rue de la Loi 3, 1000 Bruxelles

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