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RALLYE DES CHÂTEAUX 2025 : le Hainaut !
Partez à la découverte de 15 parcs et châteaux dans la province du Hainaut. Un déjeuner est proposé à Antoing, Beloeil et Louvignies, sur réservation et avec paiement préalable. Tous les bénéfices de cette journée seront reversés à Solidaritas. Inscription et paiement obligatoires avant le 2 mai sur : www.anrb-vakb.be/rallyeToute inscription en tant que non-membre doit se faire par le biais d'un parrainage.
Actualités
Après la fête, le bilan : rencontre avec le baron (Guy) de Borchgrave, responsable du bal de l’anrb
Le 75e Bal de l’ANRB s’est tenu cette année sous le signe de la fête, de l'élégance et de la solidarité. Un moment exceptionnel qui a réuni plusieurs générations autour d’un même objectif : soutenir les actions de Solidaritas tout en perpétuant une tradition précieuse.Mais derrière les lumières et la musique, ce sont des mois de préparation et l’engagement sans faille d’une équipe de bénévoles qui rendent cet événement possible. À la tête de cette organisation depuis près de 15 ans, Guy de Borchgrave nous partage son bilan de cette édition historique et revient sur son engagement de plus de 40 ans au sein de l’ANRB.Un 75e Bal couronné de succèsQuels ont été, selon vous, les grands succès de cette édition ?"Le Piano Bar a été une vraie réussite : une excellente atmosphère et un public très nombreux.L’ambiance sur la piste de danse, dès le début du Bal était particulièrement enthousiaste, toutes générations confondues ! Sans oublier le Photocall, qui a rencontré un vif succès."Une édition anniversaire pas comme les autresEn quoi cette 75e édition était-elle différente des précédentes ?"Nous avons ajouté quelques détails spécifiques pour marquer cet anniversaire, comme les noms de table personnalisés en hommage à des membres ayant joué un rôle clé depuis les débuts du Bal, ou encore une attention particulière à tous ceux qui célébraient leurs 75 ans cette année. Bertrand de Jamblinne a même créé un site retraçant l’histoire du Bal.Un engagement de longue dateCela fait plus de 40 ans que vous vous investissez pour l’ANRB et plus de 30 ans pour le Bal. Quelles sont vos motivations profondes ?"L’ANRB est une vieille dame que j’aime beaucoup. J’ai été inspiré par des figures exemplaires comme le Comte Jean d’Ursel et Madame Martens de Noordhout, qui m’ont donné envie de m’engager."Qu’est-ce qui vous touche le plus dans cette aventure humaine ?"J’apprécie particulièrement le fait que, le temps d’une soirée, les jeunes se retrouvent de l’autre côté de la barrière en tant que serveurs et bénévoles. Beaucoup d’entre eux ne regardent plus jamais un serveur de la même manière après cette expérience."Comment le Bal a-t-il évolué au fil des années ?"Le Bal reste traditionnel et multigénérationnel, ce qui est un choix délibéré. Certaines évolutions sont nécessaires, notamment avec les nouvelles technologies, mais il faut les intégrer avec finesse pour ne pas déstabiliser une partie du public. Je pense entre-autre au piano bar ou à la participation de certains rallyes. Certains jugent le Bal de ‘poussiéreux’, je préfère dire ‘traditionnel’."Pourquoi venir au Bal ?Que diriez-vous à celles et ceux qui n’ont jamais participé et qui hésitent encore ?"VENEZ ! Ceux qui viennent ne repartent plus !"Qu’est-ce qui rend cet événement unique ?"Son ambiance multigénérationnelle. Il est rare de voir grands-parents, parents et petits-enfants partager une même piste de danse."Une organisation bien huiléeCombien de personnes travaillent en coulisses ?"Nous avons une équipe de 25 personnes, chacune responsable d’un département, garantissant une organisation fluide. Le soir du Bal, 140 bénévoles prennent le relais pour assurer l’ensemble des services jusqu’au bout de la nuit."Quand commence la préparation d’une édition ?"Le lendemain du Bal !"Un engagement solidaireAu-delà de la fête, le Bal a aussi une vocation sociale et solidaire. Pouvez-vous nous rappeler ce que permet de financer cet événement ?"Le Bal est l’un des événements les plus lucratifs pour Solidaritas. Nous tenons à ce qu’il reste accessible à tous nos membres, tout en permettant de soutenir nos actions solidaires.”Un immense merci à Guy de Borchgrave et à toute son équipe pour leur travail remarquable. Grâce à leur engagement, le Bal de l’ANRB continue de faire résonner ses traditions tout en contribuant à une cause essentielle.Rendez-vous l’année prochaine, le troisième samedi de mars, pour une nouvelle édition inoubliable !
Regards croisés… pétillants !
A l’instar des couleurs vives de l’arc-en-ciel enrichissant un paysage, créer des liens et des affinités entre musées peut ouvrir un monde de possibilités ! Ce qui fut le cas lors de la rencontre fructueuse organisée entre Valentine Boël, Présidente des Amis des Musées Royaux d’Art et d’Histoire et Eline Ubaghs, Présidente des Amis des Musées Royaux des Beaux-Arts.André Malraux affirmait que visiter un musée était une délectation de l’esprit : voyons donc le menu.Eline Ubaghs met en avant le caractère éminemment pluriculturel de Bruxelles invitant les musées à communiquer les valeurs de notre pays qui permettent de comprendre les modes de pensées qui ont conduit à notre culture actuelle. La perspective du bicentenaire du Royaume rappelle cette nécessité. A l’horizon 2030, les Musées Royaux des Beaux-Arts vont bénéficier de nombreuses remises à niveau structurelles. Les travaux vont rendre nécessaire le déménagement de plusieurs collections ; des salles d’exposition rénovées seront ouvertes au public pour présenter un nouveau parcours muséal des collections permanentes avec des œuvres du XVe au XXIe siècle qui ne seront plus compartimentées chronologiquement. Cet accrochage offrira plus de transversalité, de diversité, d’inclusion.Les Musées qui ont accueilli plus des 700 000 visiteurs en 2024 poursuivront leur politique de prêts et de partenariat à des expositions dans le monde entier, afin de valoriser leurs collections.Dans le même esprit, Valentine Boël souligne que l’asbl des Amis des Musées Royaux d’Art et d’Histoire a été créée voici 50 ans par Pierre Solvay pour permettre l’accès aux musées et promouvoir la culture auprès d’un large public tout en soutenant ces musées dans la mise en valeur et l’enrichissement de leurs collections par la restauration des œuvres des musées et l’achat d’œuvres ayant un intérêt scientifique pour les collections qui sont d’un intérêt et d’une qualité égale au Victoria & Albert Museum of London. « Partager le savoir des collections et la joie des découvertes avec les visiteurs permet d’apprécier les facettes du monde dans lequel nous vivons. De plus, les conservateurs nous font le privilège d’être toujours présents à nos évènements qu’ils nourrissent en conférences et exposés de grande qualité ». Elle ajoute : « notre équipe très dynamique s’investit beaucoup pour élaborer un programme attractif de visites en semaine et le week-end, de nocturnes, de visites spécialisées avec les conservateurs, ainsi que d’activités pour grands-parents et petits-enfants ».Convaincue, elle poursuit : « L’horizon 2030 est un challenge pour une meilleure visibilité des musées et une mise en valeur des collections dans un nouvel écrin avec la réouverture des salles rénovées. Nos deux projets phares à venir sont la digitalisation des visites via une App pour les nouvelles salles des 19e et 20e siècles que nous inaugurerons en juin et la mise en place d’un accueil dans le Musée Art et Histoire par des bénévoles.C’est dans le même état d’esprit que travaille Eline Ubaghs : « Les Amis auront plus que jamais pour vocation d’aider les Musées dans leurs missions. Leur support est focalisé sur l’accueil des visiteurs et le soutien à la formation d’un public de plus en plus diversifié et en particulier des jeunes visiteurs.»Elle poursuit : « En 2025, les Amis offriront 100 visites guidées gratuites pour les écoles de l’enseignement en Belgique avec priorité pour les écoles défavorisées. Ils financeront la production et la distribution du Petit Musée Portatif développé par la Médiation culturelle des Musées ainsi que la formation des enseignants chargés d’utiliser ces kits dans les écoles. Ils contribueront à former à la diversité les guides freelance ; ils renouvelleront le matériel du « Musée sur mesure » qui propose une offre adaptée aux visiteurs fragilisés ou en situation de handicap. Plus original, ils permettront la réalisation d’un projet académique avec des dermatologues de la VUB dans l’étude des peintures… Les Amis désirent faire découvrir l’Art à leurs membres et publient deux fois par an un carnet « Become a Friend » informant des travaux, expositions, évènements et initiatives culturelles visant à l’ouverture à la scène culturelle bruxelloise, européenne et même mondiale. »Valentine Boël et Eline Ubaghs insistent toutes les deux sur le fait qu’elles ne travaillent qu’avec des bénévoles ; tout l’argent est concrètement investi dans les projets d’édition, de restauration et d’acquisitions pour les musées. Elles soutiennent fermement l’idée qu’un musée est un lieu de rencontre, dans un esprit de diversité et d’universalité afin de résister à l’obscurantisme qui règne de plus en plus sur la planète. C’est un message à transmettre en particulier aux jeunes générations.L’importance de la culture est déterminante pour se mieux comprendre et accepter la différence dans ce qu’elle a d’enrichissant. Le soutien des Amis est vital pour nos musées belges. Ne dit-on pas que les musées sont les chefs étoilés de la culture ?!Rencontrer deux personnalités aussi concernées, lucides et enthousiastes se révéla passionnant ; ces regards croisés chaleureux et pertinents autorisent une belle conclusion : ils sont devenus des regards accordés ! Nous remercions la comtesse Emmanuel de Ribaucourt pour la rédaction de cette interview.
Séverine de Fierlant nous fait découvrir son aventure en Inde
Philippe de Potesta : pourriez-vous me parler de votre rôle dans votre école en Inde, nous expliquer où elle se situe et comment ça se passe en classe ?Cette année, je suis professeure de français et sciences sociales dans le Gujarat, un État au Nord-Ouest de l'Inde. Quelle drôle d'idée... Et quelle belle expérience !Le système éducatif est assez différent du nôtre en Belgique. Ici, les élèves enchaînent neuf cours avec deux petites pauses, sans récréation. La prière est récitée quotidiennement en sanskrit/anglais/français. Au programme, en plus des matières classiques, les étudiants ont Yoga, Art, Danse, Musique, Librairie, Robotique, Théâtre, ... Après l'école, ils ont encore des activités parascolaires, l'académie et les devoirs. Le rythme est assez intense. Et puis au Gujarat, on travaille aussi le samedi.Ceci dit, les 17 schtroumpfs de ma classe sont comme tous les enfants du monde, toniques et très attachants. L'organisation est un brin olé-olé et on n'est jamais à l'abri d'une coupure de courant ! N'empêche, j'ai beaucoup aimé donner cours dans cet environnement dynamique.Ph de P: qu’est-ce que vous aimez le plus en Inde ? Comment décririez -vous les gens et la culture là-bas ?À mes yeux, l'Inde c'est comme une boule disco, un pays avec 1000 facettes de couleurs, de paysages, d'odeurs et de saveurs.En Inde, on vit intensément !Il y a du monde, du bruit, des animaux partout... Ce sont beaucoup de nouveautés pour un étranger qui débarque.Ici, nos sens sont constamment en éveil. On entend une palette de langues chantantes, on contemple des couchers de soleil magnifiques, on porte des textiles délicats ... Les arômes font voyager nos papilles. Les Indiens ne peuvent d'ailleurs pas vivre sans leurs épices. Ils en mettent partout : dans les plats, les desserts, les boissons et sur leurs tranches de fruits frais. Et alors, oubliez vos standards européens. En Inde, le "little spicy" peut déjà vous faire transpirer à grosses gouttes !Mais surtout, les Indiens sont d'une extrême bonté et hospitalité. Combien de fois on ne m'a pas invitée à boire un chay (thé au lait sucré). Partout, on se pliera en quatre pour vous honorer en tant qu'invité, qu'en bien même la manière de procéder peut sembler légèrement maladroite. Par exemple, j'ai eu peur au restaurant la première fois que 4 serveurs se sont rué sur moi pour me resservir !Vous serez toujours bien accueilli en Inde. Par respect, veillons simplement à porter une tenue décente, selon les normes locales. Au Gujarat, les femmes se baladent le nombril à l'air mais les épaules et les jambes sont toujours couvertes.C'est ça que j'aime finalement en Inde, l'authenticité des habitants, les aléas qui pimentent votre quotidien, l'ambiance vibrante des villes et le calme ressourçant des lieux reculés.Ph de P : la spiritualité occupe une grande place en Inde. Comment est-elle vécue au quotidien ?Les Indiens vivent effectivement au rythme du calendrier et selon les dogmes propres à leur religion. La majorité des Indiens sont hindous. Les autres religions pratiquées sont l'islam, le bouddhisme, le christianisme, le judaïsme, le jaïnisme et le sikhisme. Cette diversité s'explique par les influences coloniales et les migrations de peuples dans cette région du monde depuis la nuit des temps.J'admire la piété et la tolérance des Indiens. Chacun prie librement et ouvertement à la maison, dans les espaces publics ou au travail.En à peine quelques heures, je peux chanter à l'église protestante, prendre un tuk-tuk avec un chauffeur musulman qui écoute sa musique ourdou afin d'aller rejoindre des amis hindous pour un rituel religieux, et puis sortir dîner avec des Jaïns (menu végan et pas de légumes racines).Autant dire que je ne sais plus à quel saint ou Dieu me vouer !Ph de P : y a-t-il une fête ou un événement en Inde qui vous a particulièrement marquée ? Pourquoi ?Dans ce pays aux multiples traditions et confessions, il y a toujours une raison pour se rassembler, danser et manger.Récemment, j'ai eu la grande joie d'assister au mariage de mon ami Gagan.Alors un mariage indien, c'est plusieurs jours de festivités, un dress code spécifique pour chaque cérémonie, des danses endiablées et des zakouski à l'infini. C'est féerique !Honnêtement, sous un sari de soie on se sent un peu comme un gigot ficelé et on a chaud, mais qu'est-ce que c'est classe !Finalement les fêtes traduisent parfaitement l'histoire et la culture millénaires de l'Inde, si riches et haut en couleurs !On dit souvent "incredible India". C'est tout à fait ça. Il faut le vivre pour le croire.Ce pays, mes amis et les indiens garderont une place spéciale dans mon cœur. Quelle chance d'avoir passé cette année merveilleuse sur la terre des maharajas.Ph de P : un grand merci Séverine de nous avoir partagé cette fantastique expérience indienne !Interview réalisé par Philippe de Potesta
Le Hainaut : une terre, des patrimoines
Avant l’arrivée de Jules César en 58 av. J.-C., le Hainaut était occupé par les Nerviens, réputés pour leur résistance farouche contre les légions romaines. Une fois intégrée à la « Gaule Belgique », cette contrée devint un carrefour stratégique du monde romain. De cette époque subsistent encore des traces dans la toponymie locale et les vestiges archéologiques.Avec le déclin de l’Empire romain, le Hainaut entra dans l’orbite des Francs Saliens, qui s’y installèrent progressivement. Clovis Ier, après sa victoire contre Syagrius en 486, annexa la région à son royaume mérovingien. Elle devint ensuite un territoire clé du vaste empire carolingien, gouverné par Charlemagne depuis Aix-la-Chapelle. Après le traité de Verdun en 843, le Hainaut fit partie de la Francie médiane de Lothaire Ier avant d’être rattaché à la Francie occidentale de Charles le Chauve.De comté à provinceBien que son existence comtale remonte à la fin du IXe siècle, c’est au Xe siècle que le Hainaut acquit une véritable identité politique. À cette époque, Mons devint le centre de cette nouvelle entité féodale. Le comte Régnier Ier au Long Col y fit édifier une forteresse en bois pour défendre la ville contre les incursions vikings. Sous la comtesse Richilde, au XIe siècle, cette première forteresse fut progressivement renforcée en pierre.Tour à tour rattaché à la Francie médiane, la Lotharingie et le Saint-Empire romain germanique, le comté de Hainaut fut intégré aux Pays-Bas bourguignons en 1477 après le mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien Ier de Habsbourg. Il devint ensuite une province des Pays-Bas espagnols avant de passer sous contrôle autrichien au XVIIIe siècle. Ses capitales historiques furent Valenciennes, principal centre du comté jusqu’à son annexion par la France en 1678 lors du traité de Nimègue, et Mons, qui devint par la suite la capitale administrative du Hainaut belge.Le XVIIe siècle marqua un tournant avec les conquêtes de Louis XIV, qui permit l’intégration progressive de plusieurs territoires hennuyers au royaume de France, tandis qu’une partie du comté resta sous domination autrichienne jusqu’à la Révolution française.Après la chute de Napoléon, le Congrès de Vienne rattacha le Hainaut au royaume uni des Pays-Bas, avant qu'il ne devienne une province belge en 1830 sous l'impulsion de la révolution, avec Bonaventure de Bousies comme premier gouverneur. Son industrie, notamment charbonnière, alimenta aciéries et usines textiles, assurant la prospérité économique de la région du XIXe siècle au début du XXe siècle.Les grandes familles aristocratiques hennuyères, telles que les princes de Ligne, les princes d’Arenberg, les princes de Croÿ, les comtes du Chastel de la Howarderie, les comtes de Lalaing, les comtes de Lannoy et les marquis de Trazegnies, ont exercé une influence considérable sur cette terre. Ces « dynasties » ont su perdurer malgré les changements de régime et ont forgé le paysage historique du Hainaut. Aujourd’hui encore, certaines de ces familles résident dans leurs domaines ancestraux et se consacrent avec ardeur à la préservation de ces précieux témoins de l’Histoire.Son patrimoine castralParmi les vestiges architecturaux les plus emblématiques ayant traversé les siècles, les châteaux hennuyers offrent une immersion unique dans le passé. Le château de Beloeil est implanté depuis huit siècles au milieu de ses douves. Par son élégance et ses vastes jardins, il est une véritable perle du Hainaut. Le château de Chimay, dont l'origine remonterait à l'an 1000, fut d'abord un donjon, entouré de tours et d'une enceinte dès le XIIIe siècle. De son côté, le château féodal d’Antoing trouve son origine au Xe siècle. La première mention évoque une simple élévation de terrain surmontée d’une construction en bois, protégée par une palissade et un large fossé. Le château d’Anvaing, qui se distingue par son architecture Renaissance, date du XVIe siècle, bien qu’une première construction y existait déjà à l’époque de la première croisade. Le château d’Écaussinnes-Lalaing fut édifié au XIIIe siècle à l’emplacement d’un poste fortifié construit en 1184 par Baudouin V, comte de Hainaut. Le château voisin de La Follie est un manoir du XVIe siècle bâti sur les fondations d’une forteresse médiévale en moellons, autrefois entourée de douves.D’autres demeures, comme le château de Louvignies, ancienne motte féodale abritant une tour, ont servi de décor au film Germinal. Le château d’Attre, quant à lui, a accueilli le tournage d’une partie du film Les Visiteurs : La Révolution.Un rendez-vousAvis aux passionnés d’histoire et d’architecture : l’ANRB vous convie au Rallye des Parcs et Châteaux, qui se tiendra dans cette province wallonne le 25 mai 2025. Venez flâner à travers les propriétés de Taintignies, Vaulx, Bruyelle, Antoing, Wez-Velvain, Braffe, La Berlière, Beloeil, Louvignies, La Follie, Ecaussines-Lalaing, Wavrin, ainsi que Ramets (FR) et Potelle (FR) ; et plongez dans le passé, au cœur d’un territoire où la grandeur des siècles passés continue de rayonner.Nous remercions le comte Pierre-Alexandre de Lannoy pour la rédaction de cet article.
RALLYE DES CHÂTEAUX 2025 : le Hainaut !
Partez à la découverte de 15 parcs et châteaux dans la province du Hainaut. Un déjeuner est proposé à Antoing, Beloeil et Louvignies, sur réservation et avec paiement préalable. Tous les bénéfices de cette journée seront reversés à Solidaritas. Inscription et paiement obligatoires avant le 2 mai sur : www.anrb-vakb.be/rallyeToute inscription en tant que non-membre doit se faire par le biais d'un parrainage.
Événements
"Rencontre avec le nouveau Primat de Belgique" Religion
Rencontre avec Monsieur Luc Terlinden, le nouveau primat de Belgique12:00 : lunch light – 13:00 : conférence Inscription : lesmidisculturels@gmail.com - Chantal Moreau de Bellaing : 0486 180 147
JNB-JBA : Afterwork x Openbar x Dancefloor (à l'ANRB)
La JNB vous convie à sa Barbie Dream Night Party le vendredi 4 avril à 20h à l'ANRB. PAF : 10 euros sur le compte de la JNB-JBA : BE51 0689 4781 9662. Communication : Prénom et nom + Barbie. RSVP avant le 31/03.
Conférence : Investir dans l'immobilier
La JNB vous convie à sa conférence "Investir dans l'immobilier : Les clés du premier achat réussi", suivie d’un cocktail le lundi 14 avril à 20h à l'ANRB. PAF : 10 euros sur le compte de la JNB-JBA : BE51 0689 4781 9662. Communication : Prénom et nom + Immobilier. RSVP avant le 9/04.

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Le grand hall
Le grand hall est au centre de toute l’action. Il est orné d’une belle cheminée Renaissance, de tapisseries d’Aubusson et de lustres Louis XV imitant ceux de la bibliothèque Mazarine. Un très bel escalier d’honneur permet de monter à l’étage. C’est dans ce lieu magique que les moments les plus marquants de l'association ont pris naissance, créant des moments inoubliables pour certains de nos membres.
Le salon des jeunes
Le salon des JNB est une salle polyvalente. Cet espace cosy et festif est mis à disposition pour vos fêtes ou vos moments « lounge ».
Les salles de réunion
En tant que membre, vous pouvez privatiser nos salles de réunion, et même l'ensemble du bâtiment pour des célébrations plus importantes. Caroline Siraut et son équipe vous aidera à transformer les moindres détails en une expérience vraiment inoubliable.
La salle à manger
Attenant au grand hall principal, la salle à manger est un bel espace de près de 70 m². Les lambris aux murs lui donnent un caractère unique. Une seconde porte très discrète permet l’accès au traiteur de pouvoir servir l’ensemble des invités sans gêner la circulation de vos convives.
Le salon chinois
Le salon Louis XV aux panneaux de style chinois est situé au rez-de-chaussée et donne sur la terrasse de la maison. Il est agrémenté d’un parquet incrusté d’acajou.
Le salon bibliothèque
Le salon bibliothèque, situé à gauche de l'entrée, est un espace intime et raffiné. La pièce est ornée de boiseries et d’étagères de livres, invitant à la détente ou à la conversation. Une seconde porte, discrète, permet de rejoindre le grand hall, renforçant la fluidité et la circulation au rez-de-chaussée.Le salon bibliothèque se prête parfaitement à des dîners en petit comité, où l'on peut partager un moment convivial dans une ambiance feutrée et accueillante.
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