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À la une

27/11/2025

L'année de la confusion

Au moins cinq événements ont provoqué cette année une confusion politique, économique et sociale : le second mandat du président Trump, l'effritement de la mondialisation, l'impuissance de l'Europe, l'avancée rapide de l'intelligence artificielle et la montée en puissance géopolitique de la Chine. Ces cinq-là sont mon choix. Il y en a d'autres et bien sûr il y a la crise climatique, mais elle crée de la confusion depuis longtemps. Le dictionnaire définit la confusion comme : « s'emmêler, ne pas trouver une issue ». C'est fortement formulé, mais c'est ce que je veux dire. Le monde calme et stable que nous avons connu durant les deux décennies qui ont suivi la seconde guerre mondiale, a disparu depuis longtemps. Bien que la stabilité fût déjà un concept très relatif à l'époque.Trump souverain.Donald Trump est un type de président différent. Trump est soi-disant républicain, mais en réalité, il ne l'est pas. Il ne défend pas l'économie de marché libre parce qu'il veut décider lui-même des taux d'intérêt et tient à orienter le commerce international. Il réduit les impôts pour les plus aisés mais ne semble pas se soucier du déficit budgétaire. Il n'est pas démocrate non plus, bien qu'il suive une politique qui conviendrait parfaitement aux démocrates : rouvrir les usines dans la Rust Belt et créer des emplois pour les classes moyennes. Les démocrates ont grossièrement négligé cet aspect. Ils l’ont payé très cher électoralement. Contrairement à ses prédécesseurs récents, Trump n'est ni républicain ni démocrate, il ressemble à un souverain européen du 19e siècle. Un souverain décide de manière autonome des droits d'importation et utilise ces droits pour punir ou récompenser des pays. Les considérations économiques jouent à peine un rôle dans cette affaire. Une taxe est imposée à un pays parce que le souverain en a décidé ainsi. Les célèbres checks and balances qui ont caractérisé le système politique américain sont contournés. Mais ils ne sont certainement pas encore complètement éliminés. Les prochaines décisions de la Cour Suprême fédérale seront cruciales à cet égard. La mesure dans laquelle la Réserve Fédérale reste indépendante sera également un baromètre pour le genre de présidence que souhaite Donald Trump. Un mot enfin sur les alliances internationales et le multilatéralisme. Nous avons grandi dans un monde où les blocs étaient clairs : unipolaire, bipolaire ou multipolaire. Cela changeait parfois, mais en général il était clair qui appartenait à quel bloc. Aujourd'hui, les amis sont presque devenus des ennemis et les ennemis sont traités comme des amis. Il est difficile pour les organisations internationales et pour les coopérations multilatérales de rester pertinentes.L'effritement de la mondialisation.La conséquence immédiate est que la mondialisation de l'économie mondiale s'effrite. C’est déjà arrivé. La mondialisation fluctue sur le long terme. Elle a atteint son apogée au début du 20e siècle et s'est effondrée pendant la première guerre mondiale. Tout a recommencé dans les années soixante. L'effritement de la mondialisation a des conséquences négatives pour la croissance de l'économie mondiale. Mais aussi pour l'inégalité économique entre les pays. Cette inégalité augmentera de nouveau. C'est souvent un sujet de discussion social. Néanmoins, de nombreuses études montrent que la mondialisation a rendu le monde moins inégal, principalement grâce à la croissance spectaculaire de la Chine et des économies asiatiques. Ce qui adviendra de l'inégalité ne sera pas une préoccupation majeure pour Trump. Mais cet effritement menace la position mondiale du dollar et le financement de la dette publique américaine. Les pays BRICS ne représentent pas encore une menace concrète pour l’instant, mais ces nations, et certainement la Chine, rêvent d'une monnaie mondiale concurrente et d'un propre système de paiement.L'impuissance de l'Union EuropéenneL'impuissance de l'Europe est devenue évidente en 2025. Les dirigeants européens étaient à peine impliqués dans les consultations sur l'Ukraine et l'Europe n'a même pas eu droit au chapitre concernant Gaza. Même lors de la conférence climatique, l'Europe a eu du mal. Il y a de nombreuses raisons à cela. L'essentiel est que l'Europe a perdu son pouvoir géopolitique parce qu'elle a perdu son véritable pouvoir économique. La croissance économique en Europe est bien trop faible depuis des années. L'Europe a également négligé et ignoré son industrie. La conséquence de cette négligence, c’est que l'Europe doit râcler les fonds de tiroir pour trouver des moyens de remplir un rôle crédible. L'Europe doit jouer un rôle en Ukraine, mais elle ne peut pas trouver ni libérer les moyens d'imposer sa volonté. Si l'Europe veut trouver une place entre les États-Unis et la Chine, elle devra changer : plus combattive dans la prise de décision et moins préoccupée par des formalités de technocrates. L'Europe doit à nouveau inspirer. N'écrivez pas à quel point l'Europe est bonne, mais faites-le.L'avancée rapide de l'intelligence artificielleL'Europe tente de rattraper son retard dans le domaine de l'IA. Ne désespérez pas, l'Europe a certainement des atouts maîtres. Mais en Europe, on accorde plus d'attention aux dangers de l'IA qu'à ses opportunités. Il y a un an, Mario Draghi a incité l'Europe à changer de cap et à se concentrer sur la compétitivité. Draghi a récemment noté que peu de choses de son plan avaient été mises en œuvre. Cela dit, il ne faut pas se laisser subjuguer par le battage médiatique de l'IA. The Economist a récemment montré que les cours des actions américaines d'IA sont probablement exagérés et qu’ils pourraient entraîner une crise financière. Pensez à la fameuse crise Dotcom. Une crise financière peut entraîner une récession économique. Ce n'est pas bon pour les entreprises européennes qui souffrent déjà de la lente croissance et de la faible compétitivité européenne. Comme l'a dit Draghi, l'Europe doit se concentrer sur l'innovation technologique. Ceci est souvent interprété comme étant une transformation digitale. C'est une interprétation trop étroite. Il existe plusieurs domaines où l'Europe est forte et où les autres grands concurrents, comme les États-Unis ou la Chine, sont moins dominants. Je pense à quelques spécialisations en chimie. L'Europe peut également jouer un rôle important dans la technologie du traitement médical.Le rôle de la ChineIl fut un temps où la Chine était traitée avec un regard compatissant : une économie qui copie nos innovations. Il y a quarante ans, on disait la même chose du Japon. Les États-Unis et l'Europe étaient les pays innovants. Le Japon puis la Chine ont copié. Depuis lors, les temps ont changé. Nous ne devons pas commettre la même erreur aujourd'hui. Économiquement, l'Europe souffre beaucoup de la Chine. La Chine a développé une grande capacité de production très moderne. L'infrastructure chinoise est souvent excellente. Maintenant que le marché américain est moins accessible à cause des droits d'importation, les entreprises chinoises envahissent le marché européen. Par exemple, notre industrie chimique et notre industrie automobile ont subi de fortes pressions. C'est une compétition de prix mais aussi une compétition de produits. Leurs produits conviennent mieux à certains segments de marché que les nôtres. Les petites voitures électriques le prouvent. L'Europe ne doit pas commettre d'erreur stratégique et exclure la Chine. La Chine devient une puissance technologique, elle compte plus d'ingénieurs que n'importe quel autre pays, peut-être à l'exception de l'Inde. Une grande partie de la recherche scientifique aux États-Unis a été et est réalisée par des doctorants asiatiques. Cela signifie qu'une partie du pouvoir innovant des États-Unis provient des immigrés asiatiques et des Chinois. L'Europe ne peut pas gagner cette bataille technologique sans des partenariats avec la Chine.C'est clair ! L'économie mondiale a subi plusieurs chocs. J'en ai mentionné cinq, mais il y en a d'autres. Les chocs nous embrouillent. Nous ne savons pas vraiment comment gérer tout ça. On se retrouve piégés. C'est pourquoi nous devons tout faire pour encourager le leadership à tous les niveaux. Baron (Herman) Daems,23 novembre 2025

Actualités

27/11/2025

L'année de la confusion

Au moins cinq événements ont provoqué cette année une confusion politique, économique et sociale : le second mandat du président Trump, l'effritement de la mondialisation, l'impuissance de l'Europe, l'avancée rapide de l'intelligence artificielle et la montée en puissance géopolitique de la Chine. Ces cinq-là sont mon choix. Il y en a d'autres et bien sûr il y a la crise climatique, mais elle crée de la confusion depuis longtemps. Le dictionnaire définit la confusion comme : « s'emmêler, ne pas trouver une issue ». C'est fortement formulé, mais c'est ce que je veux dire. Le monde calme et stable que nous avons connu durant les deux décennies qui ont suivi la seconde guerre mondiale, a disparu depuis longtemps. Bien que la stabilité fût déjà un concept très relatif à l'époque.Trump souverain.Donald Trump est un type de président différent. Trump est soi-disant républicain, mais en réalité, il ne l'est pas. Il ne défend pas l'économie de marché libre parce qu'il veut décider lui-même des taux d'intérêt et tient à orienter le commerce international. Il réduit les impôts pour les plus aisés mais ne semble pas se soucier du déficit budgétaire. Il n'est pas démocrate non plus, bien qu'il suive une politique qui conviendrait parfaitement aux démocrates : rouvrir les usines dans la Rust Belt et créer des emplois pour les classes moyennes. Les démocrates ont grossièrement négligé cet aspect. Ils l’ont payé très cher électoralement. Contrairement à ses prédécesseurs récents, Trump n'est ni républicain ni démocrate, il ressemble à un souverain européen du 19e siècle. Un souverain décide de manière autonome des droits d'importation et utilise ces droits pour punir ou récompenser des pays. Les considérations économiques jouent à peine un rôle dans cette affaire. Une taxe est imposée à un pays parce que le souverain en a décidé ainsi. Les célèbres checks and balances qui ont caractérisé le système politique américain sont contournés. Mais ils ne sont certainement pas encore complètement éliminés. Les prochaines décisions de la Cour Suprême fédérale seront cruciales à cet égard. La mesure dans laquelle la Réserve Fédérale reste indépendante sera également un baromètre pour le genre de présidence que souhaite Donald Trump. Un mot enfin sur les alliances internationales et le multilatéralisme. Nous avons grandi dans un monde où les blocs étaient clairs : unipolaire, bipolaire ou multipolaire. Cela changeait parfois, mais en général il était clair qui appartenait à quel bloc. Aujourd'hui, les amis sont presque devenus des ennemis et les ennemis sont traités comme des amis. Il est difficile pour les organisations internationales et pour les coopérations multilatérales de rester pertinentes.L'effritement de la mondialisation.La conséquence immédiate est que la mondialisation de l'économie mondiale s'effrite. C’est déjà arrivé. La mondialisation fluctue sur le long terme. Elle a atteint son apogée au début du 20e siècle et s'est effondrée pendant la première guerre mondiale. Tout a recommencé dans les années soixante. L'effritement de la mondialisation a des conséquences négatives pour la croissance de l'économie mondiale. Mais aussi pour l'inégalité économique entre les pays. Cette inégalité augmentera de nouveau. C'est souvent un sujet de discussion social. Néanmoins, de nombreuses études montrent que la mondialisation a rendu le monde moins inégal, principalement grâce à la croissance spectaculaire de la Chine et des économies asiatiques. Ce qui adviendra de l'inégalité ne sera pas une préoccupation majeure pour Trump. Mais cet effritement menace la position mondiale du dollar et le financement de la dette publique américaine. Les pays BRICS ne représentent pas encore une menace concrète pour l’instant, mais ces nations, et certainement la Chine, rêvent d'une monnaie mondiale concurrente et d'un propre système de paiement.L'impuissance de l'Union EuropéenneL'impuissance de l'Europe est devenue évidente en 2025. Les dirigeants européens étaient à peine impliqués dans les consultations sur l'Ukraine et l'Europe n'a même pas eu droit au chapitre concernant Gaza. Même lors de la conférence climatique, l'Europe a eu du mal. Il y a de nombreuses raisons à cela. L'essentiel est que l'Europe a perdu son pouvoir géopolitique parce qu'elle a perdu son véritable pouvoir économique. La croissance économique en Europe est bien trop faible depuis des années. L'Europe a également négligé et ignoré son industrie. La conséquence de cette négligence, c’est que l'Europe doit râcler les fonds de tiroir pour trouver des moyens de remplir un rôle crédible. L'Europe doit jouer un rôle en Ukraine, mais elle ne peut pas trouver ni libérer les moyens d'imposer sa volonté. Si l'Europe veut trouver une place entre les États-Unis et la Chine, elle devra changer : plus combattive dans la prise de décision et moins préoccupée par des formalités de technocrates. L'Europe doit à nouveau inspirer. N'écrivez pas à quel point l'Europe est bonne, mais faites-le.L'avancée rapide de l'intelligence artificielleL'Europe tente de rattraper son retard dans le domaine de l'IA. Ne désespérez pas, l'Europe a certainement des atouts maîtres. Mais en Europe, on accorde plus d'attention aux dangers de l'IA qu'à ses opportunités. Il y a un an, Mario Draghi a incité l'Europe à changer de cap et à se concentrer sur la compétitivité. Draghi a récemment noté que peu de choses de son plan avaient été mises en œuvre. Cela dit, il ne faut pas se laisser subjuguer par le battage médiatique de l'IA. The Economist a récemment montré que les cours des actions américaines d'IA sont probablement exagérés et qu’ils pourraient entraîner une crise financière. Pensez à la fameuse crise Dotcom. Une crise financière peut entraîner une récession économique. Ce n'est pas bon pour les entreprises européennes qui souffrent déjà de la lente croissance et de la faible compétitivité européenne. Comme l'a dit Draghi, l'Europe doit se concentrer sur l'innovation technologique. Ceci est souvent interprété comme étant une transformation digitale. C'est une interprétation trop étroite. Il existe plusieurs domaines où l'Europe est forte et où les autres grands concurrents, comme les États-Unis ou la Chine, sont moins dominants. Je pense à quelques spécialisations en chimie. L'Europe peut également jouer un rôle important dans la technologie du traitement médical.Le rôle de la ChineIl fut un temps où la Chine était traitée avec un regard compatissant : une économie qui copie nos innovations. Il y a quarante ans, on disait la même chose du Japon. Les États-Unis et l'Europe étaient les pays innovants. Le Japon puis la Chine ont copié. Depuis lors, les temps ont changé. Nous ne devons pas commettre la même erreur aujourd'hui. Économiquement, l'Europe souffre beaucoup de la Chine. La Chine a développé une grande capacité de production très moderne. L'infrastructure chinoise est souvent excellente. Maintenant que le marché américain est moins accessible à cause des droits d'importation, les entreprises chinoises envahissent le marché européen. Par exemple, notre industrie chimique et notre industrie automobile ont subi de fortes pressions. C'est une compétition de prix mais aussi une compétition de produits. Leurs produits conviennent mieux à certains segments de marché que les nôtres. Les petites voitures électriques le prouvent. L'Europe ne doit pas commettre d'erreur stratégique et exclure la Chine. La Chine devient une puissance technologique, elle compte plus d'ingénieurs que n'importe quel autre pays, peut-être à l'exception de l'Inde. Une grande partie de la recherche scientifique aux États-Unis a été et est réalisée par des doctorants asiatiques. Cela signifie qu'une partie du pouvoir innovant des États-Unis provient des immigrés asiatiques et des Chinois. L'Europe ne peut pas gagner cette bataille technologique sans des partenariats avec la Chine.C'est clair ! L'économie mondiale a subi plusieurs chocs. J'en ai mentionné cinq, mais il y en a d'autres. Les chocs nous embrouillent. Nous ne savons pas vraiment comment gérer tout ça. On se retrouve piégés. C'est pourquoi nous devons tout faire pour encourager le leadership à tous les niveaux. Baron (Herman) Daems,23 novembre 2025

27/11/2025

Rencontre avec Bénédicte van Zeeland, infirmière en milieu carcéral : soigner derrière les barreaux

À l'âge de 50 ans, j'ai choisi d'opérer une réorientation professionnelle mûrement réfléchie après avoir travaillé la majeure partie de ma carrière au sein d'un service d'urgences. J'ai souhaité mettre mes compétences au service d'une population différente, dans un environnement unique et spécifique. C'est ainsi que j'ai intégré l'établissement pénitentiaire de Leuze-en-Hainaut en tant qu'expert technique médical pénitentiaire.Philippe de Potesta : Comment vivez-vous le rythme d’une journée en prison ?Bénédicte van Zeeland : Le rythme de la prison est certes contraint par la sécurité, mais je l'aborde comme une opportunité d'exercer mon métier de soignante. Le quotidien peut être émotionnellement éprouvant et demande une vigilance constante. La satisfaction ressentie lorsque l'on parvient à établir une connexion, à soulager une douleur ou à soutenir un détenu dans sa prise en charge donne tout son sens à notre travail. L'objectif est de faire exister l'humanité du soin, même face aux comportements les plus ardus.Mes consultations sont des moments privilégiés qui me permettent d'établir un lien avec les détenus. Mais je ne me voile pas la face: certains détenus ne sont pas toujours "gentils" ou coopératifs: insultes et comportements agressifs font malheureusement partie du tableau. Ces réactions reflètent souvent une grande souffrance, une frustration face au système, un manque total de repères ou encore un manque d'éducation. Ma priorité reste le soin. Je maintiens mes limites claires, je rappelle le cadre, les règles de respect mutuel, tout en garantissant la confidentialité absolue.Philippe de Potesta : Comment établissez-vous la relation de soin et comment se déroule leur suivi médical ?Bénédicte van Zeeland : La relation de soin et le suivi médical des détenus sont guidés par le principe d'équivalence de soins (droit à avoir des soins équivalents à ceux prodigués à la société civile) et par le respect des droits du patient dont le secret professionnel.Elle repose sur plusieurs piliers essentiels :- Nous abordons les détenus sans jugement et avec empathie comme des individus à part entière, indépendamment des raisons de leur incarcération en veillant à la continuité des soins avant, pendant et après leur détention.- Nous garantissons la confidentialité des informations médicales, condition essentielle pour instaurer la confiance.- A leur arrivée, une évaluation initiale (incluant l'état médical, psychologique et le risque suicidaire, particulièrement élevé en début de détention) est réalisée. Un examen médical est effectué par un médecin et une infirmière dans les 24 heures de son arrivée. Il permet d'évaluer l’état de santé du détenu, d'identifier ses problèmes physiques et psychiques et d'assurer la poursuite des traitements en cours: ex: traitements de substitution pour les toxicomanes.Chaque établissement dispose d'une équipe de soins pluridisciplinaire: avec des médecins généralistes, infirmiers, psychiatre, psychologues, dentiste, kinésithérapeute. Les détenus ont le droit de demander à voir l'infirmerie tous les jours: nous y assurons les premiers soins: (plaies, fractures, prises de sang, électrocardiogrammes, douleurs dentaires, etc.) tandis que les consultations spécialisées sont organisées suivant un calendrier de rendez-vous.- Bien que je travaille dans un milieu sécurisé en étroite collaboration avec les surveillants, je tiens à maintenir mon identité professionnelle d'infirmière. Cette neutralité est perçue comme telle par les détenus et facilite le lien de confiance.Philippe de Potesta : La détention peut-elle être un levier de transformation personnelle ?Bénédicte van Zeeland : La transformation dépend avant tout de la volonté et de la résilience du détenu. Le système propose des outils: travail, formation professionnelle, activités culturelles et sportives et programmes thérapeutiques mais le cheminement est personnel. Les parcours de réinsertion les plus probants concernent généralement les détenus qui ont admis leur culpabilité et manifestent la volonté de réparer le préjudice aux victimes.Mais je constate aussi que la surpopulation carcérale, la violence et l'influence d'autres détenus peuvent saboter ces efforts et aggraver les situations. Les moyens humains et matériels alloués à la réinsertion restent insuffisants, ce qui limite nos actions.Philippe de Potesta : En quoi le travail d’infirmière en milieu carcéral diffère-t-il de celui en milieu hospitalier ?Bénédicte van Zeeland : Il se distingue surtout par le cadre sécuritaire contraignant, la globalité des soins et la spécificité de la population.Nous travaillons avec des règles strictes et dépendons des agents pour l'organisation concrète de notre travail: la sécurité prime et peut impacter l'organisation de nos soins.Nous traitons un large éventail de pathologies: problèmes de santé mentale, assuétudes, maladies infectieuses, soins chroniques et urgences avec des ressources plus limitées qu'à l'hôpital, ce qui exige une grande polyvalence. Nous assurons à la fois le suivi, le dépistage et la prévention.Un autre point à souligner aussi est leur demande de soins qui peut être manipulatrice: je dois souvent démêler ce qui relève d'une vraie demande de ce qui serait plutôt une tentative pour sortie de cellule ou un désir d'accéder à des médicaments détournés. Cela peut parfois être épuisant mais cela fait partie du notre travail.Philippe de Potesta : Un tout grand merci à Bénédicte van Zeeland pour cet échange et la qualité de ses réponses.Nous remercions également Philippe de Potesta

27/11/2025

Enjoy Saint-Nicolas Light…

Au cœur de la nuit précédant le 6 décembre, une silhouette barbue, reconnaissable entre mille, se déplace de toit en toit. De vous à moi, il s’agit du grand saint Nicolas, accompagné de son âne. En Flandre, la tradition lui octroya un cheval blanc à l’instar de son confrère Saint Émilion…Figure majeure du christianisme, saint Nicolas trouve son origine en Nicolas de Myre, né au IIIᵉ siècle à Patara, en Asie Mineure. Devenu évêque, il se distingua par sa bonté et sa protection des enfants, des pauvres et des marins. Persécuté sous Dioclétien, il retrouva son ministère après l’édit de Constantin en 313. Mort le 6 décembre 343, ses reliques furent transférées à Bari en 1087, ce qui contribua à renforcer son culte. Célébré pour ses miracles et sa générosité, il devint le saint patron de nombreux métiers mais surtout le protecteur des enfants.Selon la légende, trois jeunes garçons, cherchant refuge chez un boucher, furent tués par ce dernier, homme d’une grande cruauté, qui les enferma dans un tonneau. Plus tard, saint Nicolas vint les ressusciter à dos d’âne. Soit, ce récit des « trois petits enfants partis glaner aux champs » s’est profondément enraciné dans la mémoire collective.La veille de sa fête, accompagné du Père Fouettard, le Grand Saint apporte friandises, pains d’épices et autres spéculoos aux enfants sages. Arrêtons-nous un instant au mot friandise. S’il évoque la douceur de l’enfance, la généreuse main tendue d’une grand-mère bienveillante ou l’odeur caractéristique d’un feu d’artifice buccal, il mériterait presque un mode d’emploi, afin que les enfants obéissants ne soient pas punis par la vilaine carie qui rôde par là.Le sucre… ces petits granulés, qui adoucissent les aliments mais moins les mœurs, agit sur nos émotions. Halloween n’est d’ailleurs pas bien loin quand on parle de saccharose : ce mot édulcoré cache un parfum de mystère, et rime étrangement avec nécrose, psychose ou cirrhose. De quoi rappeler que derrière le caractère mielleux du sucre se dissimule souvent un petit goût de frayeur !En effet, le dernier rapport, daté de novembre 2025, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a de quoi faire froid dans le dos : « Dans les pays participants, 1 enfant sur 4 (25 %) âgé de 7 à 9 ans est en surpoids (y compris obèse) et 1 sur 10 (11 %) est obèse. Les garçons (13 %) sont plus susceptibles de souffrir d’obésité que les filles (9 %), avec une forte variation de la prévalence ». Le rapport ajoute que cette prévalence du surpoids et de l’obésité « favorise l’apparition du diabète, du cancer, des maladies cardiovasculaires et d’autres maladies non transmissibles potentiellement mortelles. Parallèlement, les parents d’enfants souffrant de surpoids ou d’obésité ont tendance à sous-estimer l’état pondéral de leurs enfants ».Mais alors, faut-il se cacher de ce saint qu’il nous faudrait voir ? Non pardi ! Les traditions font partie de notre royaume, et le 6 décembre aussi ! Et puisqu’il n’est pas question de renoncer à la fête, pourquoi ne pas la célébrer allégée ?Si vous ne savez pas à quel saint vous vouer, voici de quoi remplacer la gélatine de porc tout en gardant le côté fruité qui fait tant plaisir à nos gastronomes en construction : clémentines, mandarines, pommes, fruits secs ou, pour les plus courageux, des energy balls ou des barres de sain granola (composées d’un mélange de céréales, de graines, de fruits secs et de noix), ainsi que des cookies, biscuits ou gâteaux composés simplement de fruits ou de légumes, d’oléagineux et, si nécessaire, de quelques œufs…Il ne faut pas glisser des cakes aux courgettes dans les pantoufles de vos marmots pour autant, mais simplement leur rappeler que le mulet, tout comme le blanc canasson, se contente bien d’une maigre carotte…Nous remercions le comte Pierre-Alexandre de Lannoy pour la rédaction de cet article.

04/11/2025

Ensemble, mettre fin au sans-abrisme.

Emilie Meessen, c’est l’énergie du cœur au service de ceux qu’on oublie trop souvent. Infirmière, co-fondatrice avec Sara Janssens de Bisthoven de l’ASBL Infirmiers de rue, nous avons pu la rencontrer.Votre démarche est profondément humaine et utile. Comment est née votre idée ?Infirmière de formation, j’ai toujours travaillé dans le social et en psychiatrie. J’ai ainsi eu l’opportunité de travailler et de créer des postes infirmiers dans différentes organisations pour les personnes sans-abri ou souffrant de problèmes de toxicomanie.En 2005, avec Sara, nous avons réalisé une étude de terrain à Bruxelles pour voir s’il y avait besoin de créer un nouveau lien vers les personnes sans-abri et leur permettre de reprendre confiance en elles et regagner l’envie de se soigner. C’est ainsi qu’après avoir rencontré une trentaine d’associations et services médicaux, Infirmiers de rue (IDR) a pu naître.L’idée a évolué au fur et à mesure des 20 ans. La méthodologie s’est affinée et professionnalisée. Notre vision s’est également élargie progressivement à la suite des réussites de terrain et de l’expérience avec les personnes sans abri.Chaque collègue et bénévole a ajouté sa pierre à l’édifice et a permis à l’association de grandir.Vous dites que les sans-abri doivent retrouver l’estime de soi, condition pour sortir de la rue. Comment vous y prenez-vous ?L’association a développé une méthodologie basée sur l’hygiène et la santé afin d’aider les plus vulnérables à reprendre confiance en eux et à trouver un logement stable et durable, moteur de bien-être.Nous avons trois équipes de terrain : Rue – Logement- MyWay.La 1e travaille sur l’hygiène et la revalorisation de la personne pour l’estime de soi, pour la motiver à reprendre soin d’elle et l’aider à susciter le changement.La 2e accompagne les personnes en logement avec la méthodologie « Housing First » pour leur réapprendre à se recréer de nouvelles habitudes et prendre soin d’elles.La 3e, l’équipe MyWay, aide la personne à se reprojeter dans le futur. Elle est déjà stabilisée dans son logement, il est possible alors de créer de nouvelles envies.Vous êtes aussi infirmière spécialisée en Santé communautaire. Pouvez-vous nous en dire plus ?Le soin est plus qu’un acte, c’est un accompagnement. Pour nous, l’hygiène est devenu un outil diagnostique et thérapeutique : c’est un langage du corps quand les mots ne viennent plus. La solution ne vient jamais d’un seul acteur mais de la coopération entre citoyens, soignants, institutions et services publics. Je suis convaincue qu’une action collective est indispensable à des résultats durables.Cela fait 20 ans maintenant que vous avez créé cette association majeure. Comment vous et votre équipe évoluez-vous à l’heure actuelle ?Chaque jour, sur le terrain, je vois des raisons d’espérer, des équipes qui se mobilisent, des citoyens qui tendent la main, des collaborations improbables qui sauvent des vies. Ces « bonnes nouvelles », partagées régulièrement au sein de l’association, deviennent des sources d’énergie et de persévérance.Cependant l’asbl Infirmiers de rue est régulièrement confrontée à des obstacles structurels, par exemple : la fragmentation des institutions (santé mentale/addiction/maladie chronique) qui complique la coordination et d’autre part la précarité des financements : le budget repose pour la moitié sur des subsides publics et pour moitié sur des dons privés. Or les premiers sont soumis aux choix politiques et au coupes budgétaires, tandis que les seconds dépendent de la communication autour de notre projet et de l’envie de chaque donateur de nous soutenir – cela crée un climat d’incertitude permanent. Et j’en profite donc pour remercier sincèrement l’ARNB de nous faire connaitre , ainsi que notre site internet (www.infirmiersderue.org) au travers cet article.Notre travail n’a de sens que si tout le monde s’y met et participe à sa façon!Le véritable enjeu, c’est d’accepter que la valeur d’une personne ne se mesure pas à sa productivité. Une société solidaire ne se demande pas si un individu est « rentable » mais comment il peut, à sa manière, contribuer et participer au vivre-ensemble.Redoutez-vous l’arrivée de l’hiver, au vu du manque criant de places d’hébergement ?Oui, car la vie à la rue abîme tout : les corps, les esprits, la dignité. Beaucoup de personnes finissent par perdre la sensibilité au froid, à la douleur ou même aux odeurs…ce qui est un mécanisme de survie.Guérir en rue est impossible. Le logement fait partie du traitement. Nous parlons d’un logement adapté et accessible, dont la personne paye le loyer.La fin du sans-abrisme est-elle possible ?Bien sûr – nous avons la chance d’habiter en Belgique où il y a énormément de moyens et de possibilités, il ne manque « plus que » la motivation politique !« Le courage est d’essayer » même si c’est plus compliqué que prévu !Puissent ces quelques paroles prononcées avec détermination, conviction et optimisme être entendues !Nous remercions la comtesse Emmanuel de Ribaucourt pour la réalisation de cette interview.

04/11/2025

" Le retour du tragique ": comte Van Rompuy

La situation internationale actuelle est très différente de ce qu'elle était il y a quelques années. Voici quelques exemples sans vouloir être exhaustif.Le retour de la primauté de la politique. Regardez le Brexit, la guerre tarifaire, les guerres elles-mêmes, l'instrumentalisation de l'énergie et des matières premières à des fins non économiques. L'ordre multilatéral et l'UE étaient fondés sur la croyance en la liberté des marchés et la rationalité économique. Ils servaient la paix. Plus on était dépendant des autres, moins on aurait d'appétit pour faire la guerre, ce qui signifierait un appauvrissement direct. L'essor économique spectaculaire de la Chine n'aurait pas été possible sans son adhésion à l'OMC et donc l'ouverture des marchés. Les pays du Sud disent souvent que les institutions multilatérales classiques ont été mises en place par l'Occident pour leur propre bénéfice. L'exemple de la Chine démontre le contraire.La montée du nationalisme dans les pays anglo-saxons et dans les pays ex-communistes comme la Chine et la Russie déjoue la logique économique. Ces pays sont prêts à payer un prix en termes d'appauvrissement et de pauvreté pour rendre leur pays « grand ». Le nationalisme est en contradiction avec le multilatéralisme. L'UE a été fondée pour empêcher un retour du nationalisme qui avait ruiné l'Europe lors des deux guerres mondiales. La primauté de la politique est souvent la primauté de la sécurité et de la guerre. L'économie politique a donné à la politique économique un contenu différent. C'est bien plus qu'un jeu de mots.Le nationalisme fait également obstacle aux alliances. Dans le cadre d'une alliance, les pays se réunissent et renoncent volontairement à une partie de leur souveraineté. Un nationaliste se dresse contre cela. L'OTAN fonctionne beaucoup moins bien aujourd'hui jusqu’au jour où elle ne fonctionnera plus, depuis le retour du nationalisme. D’ailleurs, dans une alliance, on partage des valeurs et des intérêts. Mais si les valeurs diffèrent même sur les libertés, l'état de droit et la démocratie, alors la base même d'une alliance est sapée. Si même les intérêts sont également différents, dans ce cas c’est le commencement de la fin. On pourrait dire qu'un ennemi commun transcende ces différences, mais avons-nous toujours les mêmes ennemis au sein de l'OTAN ? La Russie est-elle l'ennemie à la fois des Américains et des Européens ?Ces exemples démontrent également que la politique intérieure détermine la politique étrangère. « America first » ou « to get back control » est d'abord et avant tout un slogan destiné à des fins électorales intérieures. À l'époque, Marc Eyskens appelait cela « de verbinnenlandsing van het buitenlands beleid » Cela se produit maintenant à grande échelle. Il y a quelque chose d'autre de spécial dans le nationalisme d'aujourd'hui. Il est nostalgique d'une époque où le pays concerné se portait mieux, d'une sorte d'âge d'or. Cette époque n'a jamais existé. C'était de l'or pour une élite. Une usine à rêves. Les gens qui sont peu sûrs d'eux, craintifs, en colère et agressifs sont ouverts à ces contes de fées parce qu'ils sont un moyen de combattre les dirigeants en place. « Rendez-nous nos rêves ». Bien sûr, cela n’a aucun sens de cette façon. Après tout, le temps d'hier ne revient pas parce qu'il n'a jamais existé.Le nationalisme extrême a un autre effet secondaire. Étant donné que les dirigeants de ce genre ne se soucient pas de l’état de droit au niveau international, cette valeur n'a pas non plus d'importance au niveau national ou vice versa. Seule la force brutale compte. Dégage ou je te fais un malheur. La démocratie est attaquée de l'intérieur, parallèlement aux actions étrangères d'états officiellement autoritaires. C'est le retour de la violence, le retour de la tragédie.Tout cela se fait avec le consentement, parfois même d'une majorité de la population. Ce qui est étrange, c'est que ceux qui utilisent et abusent de la liberté d'opinion sur les réseaux sociaux sont les mêmes qui seraient d'accord pour abolir cette liberté ! C'est le nième paradoxe. La seule explication est qu'ils veulent refuser cette liberté d'opinion à ceux qui ne partagent pas « leur » opinion ! Et ils ne se rendent même pas compte que tôt ou tard, on leur demandera aussi de garder le silence et d'obéir, surtout si les dirigeants ne peuvent pas honorer leurs promesses concernant l'Âge d'Or, ce qui sera bien sûr le cas.La question est de savoir pourquoi beaucoup de gens sont tellement en colère et frustrés. Nous ne vivons pas dans les années 30 du siècle dernier avec un chômage de masse et un appauvrissement. Ou pensent-ils vraiment qu'avec zéro migration ou zéro pollution, l'insatisfaction disparaîtra ? Peut-être cherchent-ils un nouveau bouc émissaire. Je n'ai pas non plus d'explication concluante.Mais un élément qui est généralement négligé est la perte de capital social et familial dans notre société. Beaucoup sont livrés à eux-mêmes. En raison de ce manque de connexions (liens), l'individualisation règne en maître. La révolution digitale a enfermé les gens encore plus dans leur petit monde. La santé mentale se détériore de façon dramatique. On peut le voir dans l'augmentation des addictions de toutes sortes (drogues, alcool, gaming, porno), des burn-outs et des dépressions, des pensées suicidaires et des suicides eux-mêmes. Les jeunes y sont plus en proie que leurs parents. La crise de la démocratie fait référence à la crise de la société.Heureusement, il y en a encore beaucoup qui résistent et veulent vivre une vie aussi normale et équilibrée que possible. Peut-être même s'agit-il d'une majorité silencieuse. Du moins, je l'espère. Nous remercions le comte Van Rompuy pour la rédaction de cet article.

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04/12/2025
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Midis Culturels : Habiter à Bruxelles, ville de Cour : l’Aristocratie et ses hôtels particuliers aux 17° et 18° siècle

Madame Shipé Guri, Historienne, "Habiter à Bruxelles, ville de Cour : l’Aristocratie et ses hôtels particuliers aux 17° et 18° siècle”

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