Plongez dans le parcours de l’écrivaine Sophie Kester (Sophie van der Dussen de Kestergat), de l’écriture jusqu’à la publication de son premier roman "Au-delà des Ombres".

Quel est votre parcours, personnel, familial et professionnel ?

Sur le plan personnel, je suis mariée et heureuse maman de deux filles. Sur le plan professionnel, j’ai exercé beaucoup de métiers. Démarrant par des études de journalisme, j’ai assez vite bifurqué vers la publicité avant de travailler en agence de pub, puis de presse. J’ai ensuite pris la tête d’une cellule dans une administration communale avant de démissionner pour lancer, avec mon époux, une maison d’hôtes en plein cœur de Bruxelles. Nous avons géré cela pendant huit ans et, en parallèle, j’ai repris des études en sciences politiques prolongées par un doctorat en partenariat avec le FNRS. J’ai ensuite combiné un emploi de collaboratrice parlementaire (que j’exerce toujours) avec un séminaire de méthodologie de la recherche à l’université. Passionnée de lecture et d’écriture, j’ai pu réaliser un rêve en publiant un premier roman en mai 2022.

Qu’est-ce qui vous a amené à écrire votre roman ?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les mots. Avec un grand-père journaliste et auteur (Jean Kestergat), l’écriture a rythmé mon enfance. À l’heure de choisir une formation, je me suis d’ailleurs tournée vers le journalisme. L’idée d’un roman a germé pendant mon doctorat. La rédaction d’une thèse implique, en effet, une rigueur et un cadre dans l’écriture dont je m’accommodais mal. Moi qui aimais tant les mots, j’avais besoin de les faire chanter, de les gorger d’émotions et d’évasion. En parallèle à ma thèse, j’ai alors commencé à rédiger des bribes d’histoire. J’ai tellement aimé cela que je me suis fait la promesse qu’une fois mon doctorat bouclé, je prendrais six mois pour m’autoriser enfin à essayer d’écrire un roman. C’est comme cela qu’ « Au-delà des ombres » est né. J’ai ensuite eu la chance d’être publiée et de faire le grand saut dans le monde de l’édition.

Quelle est votre plus belle réalisation à ce jour, et celle dont vous êtes le plus fier ?

Il n’y a pas une seule réalisation qui me rende fière. Je pense que chaque expérience, bonne ou mauvaise, contient son lot de fiertés : fière d’avoir brillamment réussi mes études reprises sur le tard avec une maison d’hôte à gérer et des enfants tout juste nés ; fière d’être arrivée au bout de mon doctorat ; fière d’être parvenue à publier un roman qui, d’après les échos que j’en ai, plaît beaucoup ; fière aussi de la famille que nous avons construite, mon époux et moi.

Pourriez-vous nous expliquer votre roman, son histoire ?

Emily, jeune mère célibataire, ment sur ses diplômes pour se faire engager par une prestigieuse société internationale. Assez vite, des irrégularités dans les comptes l’interpellent. Elle en avertit le grand patron qu’elle admire beaucoup et enclenche, sans le savoir, un terrible engrenage. Entre Paris, Londres et des voyages aux quatre coins du monde, la jeune femme doit affronter ses peurs pour découvrir la vérité. Réfugiée dans la campagne anglaise, elle peut néanmoins compter sur des amies singulières qui toutes, à leur manière, l’aideront dans sa quête de justice et de sérénité.

Quels sont vos ambitions et vos projets ?

J’ai tellement aimé écrire ce premier roman qu’un second est en route. Je n’en dis pas plus pour l’instant, car j’ignore encore s’il pourra aboutir mais il explore un thème qui m’est très cher et s’ancre, à nouveau, dans un paysage grandiose. J’espère de tout cœur qu’il verra le jour.

Pourquoi avoir modifié votre nom pour un nom de plume ?

Tout d’abord, mon grand-père l’avait déjà fait, cela ne me semblait donc pas incongru. Ensuite, travaillant et enseignant dans des secteurs plutôt sérieux et fort éloignés du monde créatif du roman, je ne souhaitais pas que le rapprochement puisse être fait trop rapidement. Enfin, très prosaïquement, je trouvais que Kester sonnait tout de même mieux que van der Dussen, surtout pour nos amis Français.

Nous avons eu la chance de vous accueillir dans la maison avenue Franklin Roosevelt pour votre interview avec Philippe de Potesta, quels sont vos retours par rapport à celle-ci ?

Cela a été une superbe expérience de réaliser cette interview très gentiment proposée par Philippe de Potesta dans un si bel écrin.

Vous pouvez découvrir cette magnifique interview ICI

Quel message souhaitez-vous faire passer à nos membres, surtout les plus jeunes ?

De cultiver ses talents, de croire en ses rêves et de travailler dur pour les réaliser ! La vie passe à une allure folle, n’attendez pas de vous ennuyer dans une carrière longiligne. Regardez ce qui vous rend heureux, ce qui vous met en joie, vos valeurs, ce que vous faites bien, les qualités que tout le monde reconnaît en vous, et réfléchissez à un métier qui accorde tout cela. Entreprenez, soyeux curieux, inventez, le monde a, plus que jamais, besoin d’esprits créatifs.

Sophie Kester
« Au-delà des Ombres »
180°Editions

Disponible dans toutes les librairies


Nous remercions Madame Maximilien Ullens de Schooten pour la réalisation de cette interview.

Crédits photo : © Morgane Delfosse / © Valérie Cols

Article(s) lié(s)

Rallye des châteaux 2023

Rejoignez-nous le dimanche 14 mai, pour une journée inoubliable en famille ou entre amis au grand air, à la...

Le Camp International de l’Ordre de Malte

La 38e édition du Camp International aura lieu… en Belgique ! Le Camp International des jeunes de l’Ordre de Malte...

Missions

Qui sommes-nous ?

Petites annonces

Descriptif section

Espaces à louer

Salons à louer pour vos événements

Activités 

Agenda des activités organisées par L’ANRB

Nos Partenaires